
Réunion Scolarisation des élèves en situation de handicap
Cette réunion s’est tenue ce mardi 19 mai de 17h à 18h30 sous forme de visio conférence.
Présents : M. Rousseau, IEN ASH, 2 collègues du SE-UNSA, 1 du SGEN-CFDT, vos collègues Elodie Deloménie, Antoine Guillaumie et Fabrice Prémaud du SNUipp-FSU 87
Rappel : Plan départemental de reprise pour le 1er degré, les élèves en situation de handicap sont la 2ème des 3 priorités en termes de retour à l’école. On y lit :
Les élèves en situation de handicap font partie des priorités pour un accueil en présentiel. Dans certains cas complexes, les modalités d’accueil pendant la crise sanitaire pourront être définies avec l’appui de l’équipe ASH du département et avec les conseils des infirmières scolaires du secteur. Les élèves des UE et des ULIS sont scolarisés soit dans leur classe de regroupement soit dans leur classe de référence, en évitant les habituels allers-retours entre ces classes.
SNUipp-FSU : si le respect du protocole est possible, il n’y a aucune raison pour ne pas accueillir quelque élève que ce soit à l’école.
Selon les situations, la scolarisation pourra ou pas se réaliser dans le respect des conditions imposées par le protocole sanitaire.
Si celui-ci ne peut être respecté, et cela vaut aussi pour l’ensemble des élèves, il ne saurait être question de mettre en danger les autres élèves, les enseignant.e.s et les AESH.
Les élèves scolarisés en ULIS viennent pour beaucoup d’entre eux en taxi, avec un port du masque pouvant être approximatif. Cela doit aussi être un sujet, la sécurité sanitaire étant la priorité.
Quel est l’objectif de cette réunion ?
C’est une proposition faite par M. Rousseau de se réunir. Il nous signifie que M. Gauthier qui devait venir ne sera finalement pas présent (Au CHSCT-d)
M. Rousseau :
Avec la question du retour à l’école, des démarches se mettent en place de manière un peu nouvelle.
Adaptation des protocoles locaux en fonction des réalités physiques. « Vous devez… » est un risque qu’il ne faut pas prendre pour la suite de la scolarisation.
M. Rousseau tient à saluer les enseignants référents. Nécessité de faire du « cousu-main ». Donc vraie mobilisation pour trouver des solutions. 1er réflexe à avoir : contacter l’enseignant référent.
Travail avec la MDPH se poursuit. Que les notifications et les dossiers puissent être traités pour la rentrée.
Plusieurs centaines de dossiers sur les bureaux de la MDPH. Allocations prolongées des droits au delà deu 31 juillet, sauf à ce que la notification première ait pu être réalisée .
Une cinquantaine de contrats d’AESH supplémentaires ont été signés. Élément nouveau avec ARS et ministère : que le médico social contribue au retour à l’école.
Lorsqu’une situation est repérée, l’idée est de proposer à une famille qui le demande de venir en appui en lien avec le médico social.
On peut aller jusqu’à formaliser (ESS, PPS…).
SNUIpp-FSU : ESS sous forme de visio pose plusieurs problèmes à commencer par celui de la confidentialité.
M. Rousseau dit que le présentiel peut toujours se faire, qu’il est préférable mais qu’il est des situations où il est difficile à tenir sous cette forme.
SNUIpp-FSU : Nous parlons du problème des masques non prévus pour les AESH, notamment lors des premières livraisons.
M. Rousseau a bien dit que les AESH faisaient partie à part entière de la communauté éducative et de l’Education Nationale.
Rousseau : question du rapport au numérique et à l’inégalité de traitement
Les missions des AESH : revenir sur leur cœur de mission. 1 – aide aux gestes de la vie quotidienne 2 – aide relationnelle (enfants entre eux, avec les adultes) 3 – accessibilité pédagogique : activités parfois inédites ou innovantes
Equipes mobiles d’appui pour épauler les AESH : sur les situations qui restent difficiles
Il a précisé (et c’est une très bonne chose !) que les AESH n’avaient pas à se voir confié.e.s des missions administratives.
Chaque département met en place une Equipe Mobile d’Appui médico sociale (personnifiée par Mme Chatenet dans notre département, soit une équipe d’une personne…) afin de coordonner des actions et faire entrer le médico social à l’école.
Dans la prochaine lettre hebdo, il en sera question.
Elle pourra aussi intervenir à l’échelle d’un PIAL.
Fiche saisine n’est pas simple mais il ne faut oublier personne.
Penser à bien saisir l’équipe d’appui médico sociale.
Il faut aussi que l’enseignant.e soit le plus associé possible.
Les gestes barrières : comment faire pour être dans le respect du protocole sanitaire ?
M. Rousseau : des gestes vont s’installer, dans la répétition. Nécessité donc d’avoir dans un premier temps des difficultés à voir tous les gestes bien appliqués.
Au plan pédagogique, M. Rousseau propose de développer des activités langagières
Contrat effectif avec quotité de travail porté à 24h pour les AESh co.
SNUipp-FSU : Restent les autres AESH (le grande majorité) qui restent à des quotités largement inférieures et n’étant pas en cohérence avec des notifications individuelles de 24h par semaine. Puisque la progressivité est un mot largement utilisé depuis cet épisode lié à la situation sanitaire, il convient aussi de l’appliquer s’agissant des quotités de travail des AESH afin de leur permettre de se dégager un salaire un peu moins bas.
La nécessité de reconnaissance de ce métier passe par une rémunération autrement importante. Si les contrats ont connu des évolutions positives, avec a (trop long) terme des CDI à la clé, côté salaire, le compte n’y est vraiment pas.
Fabrice Prémaud, Elodie Deloménie et Antoine Guillaumie pour le SNUipp-FSU 87