Présents :
Mme Orlay (IA DASEN), Mme Grizon (secrétaire générale), M. Gauthier (IENA), Mme Morellet (Pôle social en faveur des personnels) , M. Faugeras(CPA), M. Leclerc (ISST), M. Maurange (CPD), Aurélien Gourcerol (EMSD)
Vos représentants FSU : Sonia Lajaumont (SNEP), Florence Delhoume (SNASUB) Martial Roux (SNUEP), Pascal Lavigerie (secrétaire du CHSCT, SNUIPP)
UNSA : 3 représentants
Mme Orlay : Il n’y a que 4, 5 médecins. Ce n’est pas facile mais il faut tenir en prenant en compte l’équilibre des personnes pour pouvoir assurer le service. C’est un exercice d’équilibriste.
A côté des situations du covid, les situations d’écoles et de collègues en difficultés restent les mêmes et nous travaillons à rétablir les choses. Quand une situation arrive chez nous elle est souvent déjà bien enkystée. Ce n’est pas facile à résoudre rapidement.
Voilà notre contexte. La situation sanitaire ne fait que s’ajouter à des situations déjà problématiques.
Déclaration liminaire unsa
Cette déclaration pour l’EPS concerne aussi le premier degré : nombre de projets artistiques et sportifs sont empêchés par exemple.
Ordre du jour :
– point de situation covid depuis la rentrée de janvier :
– nb de classes fermées : 2 (1 maternelle Odette Couty, 1 à la primaire Herriot, réouverture le 22)
– nb d’établissements fermés : 0
– nb de cas confirmés : 31 (élèves et personnels)
– nb de cas contacts en isolement : 65
– 47 cas positifs et 297 cas contacts dans le second degré.
Cas à part : le cas du collège Ozanam : fermeture d’une semaine pour un cas positif mais surtout beaucoup de cas contact dans l’équipe enseignante.
Protocole reste identique : remontée par les établissements, « tracing » par la DSDEN, un point quotidien avec l’ARS et la préfecture
FSU : Concernant le protocole, malgré l’annonce dans la FAQ gouvernementale qui dit :
– « Les réunions regroupant plus de six personnes doivent dans la mesure du possible se tenir en audio/visio conférence »
Les conseils de classes ont lieu, des conseils écoles collèges etc…
Mme Grizon : on suit les mises à jour de la FAQ : passage sur les réunions : dans la mesure du possible, les instances qui contribuent au bon fonctionnement des établissements doivent être maintenue sous une forme ou une autre !
Donc, si les rencontre parents-prof sont annulées, les conseils écoles-collèges peuvent se tenir ! Les conseils d’écoles aussi ! Dans la limite du raisonnable et avec les précautions d’usage et… bref le terrain a toute latitude !
FSU : L’absence de cadrage national créé des disparités entre établissements dans les modalités de travail ce qui aura une influence sur l’égalité des élèves face à l’examen.
Mme Grizon : Il faut conserver l’adaptation locale au maximum car c’est aussi une demande du terrain.
M Maurange : Eps premier degré :
Un guide de reprise est paru samedi et confirme les décisions avancées localement :
– en maternelle, les activités de motricités sont validées
– activité danse : la danse fait partie des activités physiques et sportives donc interdite en milieu clos, sauf pour les classes à spécialité danse (CHAD…)
Cas particulier des classes GS/CP : en accord avec Mr Gauthier et d’autres départements : si l’organisation de l’école le permet, les GS peuvent participer à l’activité avec les maternelles, le CP n’a droit qu’aux activités en extérieur.
La DSDEN va mettre l’accent sur les trente minutes d’activités physique par jour sous forme de propositions d’activités.
– point sur l’évolution réglementaires pour les personnels vulnérables (prise en compte de la circulaire du mois de décembre qui proroge jusqu’en décembre 2021 les pathologies prises en compte)
Une trentaine de personnels en situation vulnérables (isolés) en raison de leur pathologie, plus les grossesses en fin de troisième semestre (4 cas).
Certains personnels vulnérables ont souhaité reprendre en janvier.
Evolution de position administrative sur les cas contact ou avérés :
Suppression du jour de carence (sans rétroactivité) pour les cas avérés à partir de début janvier.
Cas contacts : télétravail si cela est possible sinon en ASA sur la période.
Aléas liés à la nouvelle procédure Amélie : une circulaire Fonction Publique du 12 janv 2021 précise les documents à transmettre. La DSDEN va communiquer et donner des précisions dans la lettre hebdo.
A propos des masques :
Les équipements : dotation de masques en tissus lavables 50 fois qui seront livrés dans les écoles au plus tard à la reprise des vacances de février. Certains établissements de 2nd ont pu récupérer leur dotation.
FSU : Les personnels vivant avec des personnes vulnérables peuvent-ils accéder à des masques chirurgicaux ?
Mme Grizon : oui bien sûr, nous avons les moyens actuellement de les fournir, ils devront se signaler à la DSDEN.
FSU : A cause des variants, le Haut conseil de santé publique (information du journal la Voix du Nord) recommande de ne plus utiliser les masques tissus aux normes AFNOR (filtration70%) mais des masques chirurgicaux (filtration jusqu’à 90%). Nous demandons donc l’équipement préventif des personnels vu le développement et la contagiosité élevée des variants.
Nous savons aussi que les chiffres remontés par l’éducation nationale sont inférieurs à ceux constatés par santé publique France, cela renforce notre volonté de voir les personnels correctement protégés.
Mme Gizon nous affirme ne pas cacher ou minimiser les chiffres, car croisés avec l’ARS. Elle nous livre les chiffres qui remontent des établissements.
Nous ne remettons pas en cause sa parole, sa bonne volonté mais constatons l’écart de chiffres !
Mr Leclerc : ne pas confondre les masques : les masques tissus de type 1 fournis par l’éducation nationale sont assez performants. Vérifier plutôt que les personnels ne portent pas des masques fabriqués par eux-mêmes (classés catégorie 2) et donc insuffisamment protecteurs face au variants.
Mme Grizon fera à nouveau remonter notre demande.
– point sur la politique de tests dans le second degré et dans le premier degré :
Mme Grizon : la politique de test a été réfléchie depuis novembre plutôt en mode prévention, avec des personnels médicaux de l’éducation nationale et des problèmes logistiques à régler.
Livraison avant Noel de tous les matériels nécessaires
Formation des personnels par un médecin de l’Ars puis Mme Brun a pris le relai.
6 personnels pour équipe mobile de test, une trentaine d’infirmières formées sur le département (sur un peu plus de 50).
Perspective de dépistage dans les zones ou le virus circule
Demande réorientée : tester dans les établissements ou il y aurait 3 cas positifs
Tests commencés le 12 janv sur ST Exupéry et autour (25 personnes)
Sur Bessines 23 personnes
34 tests sur Calmette et autour
St Junien et écoles 34 tests planifiés aujourd’hui
Aujourd’hui seules 2 personnes de l’équipe mobile sont nécessaires par établissement pour tester sont nécessaires (contre trois la semaine passée)
Le protocole de test prend une vingtaine de minutes : comment prendre en charge sur le premier degré, sur le temps de classe, il faut cibler pour envoyer un remplaçant.
Il n’y avait pas de vison à priori de nombres de personnes qui souhaiterait passer test
Problème rencontré pour l’évacuation des déchets médicaux dans le premier degré qui n’a pas de contrat pour cette évacuation
Du coup c’est un frein pour implanter un centre dans le premier degré et se pose le problème du remplacement.
Le protocole de test : proposition faite aux personnels (ni positifs ni cas contacts ceux là vont se faire tester dans le privé)
Plutôt si cas positifs dans un école, on déplace équipe mobile et des remplaçants pour tester
Travail avec les collectivités sur le déploiement de ces opérations de tests.
Problématique des absences des infirmières dans les Eple pendant ces périodes de tests : pression sur les infirmières qui doivent assurer test et travail quotidien, et risque collatéral avec le passage dans la territoriale.
Les infirmières se sont très largement mobilisées et seront surtout utilisées dans leurs établissements. 30 (formées et volontaires) sur 53.
Il faut deux à trois jours pour mettre en place dans un établissement les tests (acheminement, prise de rdv)
FAQ (15 janv) prévoie que les personnels de santé scolaires (+ de 50 ans ou risques de comorbidité) vont pouvoir être vaccinés comme les personnels libéraux.
– présentation du projet de plan dépt de prévention par Matthieu Maurange :
Le PAP n’étant pas validé, il est difficile d’avancer au niveau départemental.
L’enquête à destination des directeurs d’écoles a soulevé des questions et des inquiétudes chez les collègues.
Les résultats : 98% de retours. On a été très réactifs pour aider et rassurer les collègues.
Dernière relance réalisée par le rectorat en ce début d’année : déjà des retours et demande d’aide pour remplir.
A terme on aura un outil pertinent pour apporter des vraies réponses aux collègues et gérer des situations.
Sur le PAP : les deux lignes sur l’égalité nous apparaissent trop faibles par rapport aux enjeux de ces questions et aux propositions de la FSU. Il y a désormais deux référentes qui présenteront
Mr Faugeras : le projet sera présenté en chscta et son bilan aussi, c’est cela l’important.
Pour le départemental, on propose la validation par échange écrit pour aller plus vite. M Maurange envoie le projet.
– bilan des fiches SST en cours.
Les différentes fiches sont passées en revue pour voir si les situations ont évolué depuis leur rédaction.
Une fiche DGI (danger grave et imminent) est évoquée.
– Points annexes :
FSU : pour les pesa : souci sur la perspective des vacances de Février où il y aurait cours alors qu’ils n’ont pas eu cours lors de la première quinzaine ?
Mme Grizon : cela concerne et relève d’une décision priseà l’inspe.
Nous demandons que Mr Gauthier prenne attache avec l’Inspe, car cette situation peut avoir des retombées sur les classes dans lesquelles les pesas enseignent.
FSU : Problème du recrutement des AESH avec soucis d’emplois du temps : taux horaire faible, cela pose des problèmes de rémunération. Menaces de démission d’au moins une AESH que son coordonnateur envoie à 25 kms de chez elle à l’autre bout du PIAL. Elle n’est pas au courant de la réglementation sur ses frais de déplacements etc. Il faut leur signifier leurs droits. AESH et PIAL : vraie problématique.
Mme Grizon : rappel du cadre général des contrats aesh qui n’a pas évolué.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est close à 12h15.