Le 29 mars, le projet de loi climat arrive à l’Assemblée Nationale. Alors que depuis plus d’un an nous subissons une pandémie d’origine zoonotique, soit une maladie d’origine animale qui nous est transmise en partie du fait de la pression humaine sur les habitats naturels, on aurait pu s’attendre à ce que le gouvernement prenne mesure de l’urgence écologique…
Pourtant, ce texte trahit les mesures proposées par la Convention Citoyenne pour le Climat en réduisant à peau de chagrin les engagements fermes et véritables pour que la France réponde aux objectifs, pourtant insuffisants, de l’Accord de Paris. Les 150 membres de la Convention, de nombreuses organisations dont la FSU appellent à faire du dimanche 28 mars un temps fort de mobilisation pour faire pression sur l’Assemblée et obtenir une loi à la hauteur des enjeux environnementaux, mais aussi sociaux et économiques de notre société.
Le Snuipp-FSU 87 s’y associe et y participera comme il l’avait fait pour les précédentes initiatives de la Marche pour le Climat et de Youthforclimate.
Rendez-vous à Limoges, le dimanche 28/03, à 11h Place de la République
Manif festive, dans le respect des gestes barrières, prolongée par un pique-nique.
D’un côté ce gouvernement maintient les “libertés” à polluer de l’agriculture intensive, des grands groupes industriels, des grands travaux inutiles… de l’autre, par la loi de Sécurité Globale comme par des protocoles sans logique sanitaire ni cohérence, il fait en sorte de réduire l’ensemble de nos libertés à circuler, nous voir, nous cultiver, manifester, respirer, vivre… Réfugié-es, militant-es, précaires sont toujours plus surveillé-es et criminalisé-es, à l’inverse les pollueurs laissés tranquilles.
Le Snuipp-FSU n’est pas dupe de cela est appelle à rejoindre les initiatives contre la Loi de Sécurité Globale, ou celles en soutient aux précaires, intermittents du spectacle et du travail, qui occupent de nombreux théâtres un peu partout en France. Depuis le 11 mars, la Coordination des Intermittents et Précaires du Limousin occupe le Théâtre de l’Union à Limoges, ils et elles y organisent débats, actions, rencontres et projections, y font vivre la flamme de la contestation chaque jour notamment par le biais des “midi en lutte”. Plus que de coups de mains, c’est de monde et de renforts qu’elles et ils réclament, pour montrer ensemble que nous ne pouvons nous satisfaire d’un “monde de demain” qui ressemble à celui d’hier en pire. Nous refusons que les crises sanitaires et climatiques servent à nous faire payer leur crise.
Antoine Guillaumie.