Présents : Mr Guilbault (SG rectorat), Mme Benezit (DRH), Nicolas Leclerc (ISST), F Faugeras (Conseiller de prévention), Frédérique Luneau (conseillère ressources humaine académique) , July Aurat (Conseillère Technique social en faveur des personnels et des élèves)
2 représentants unsa,
Vos collègues de la FSU : Laurence Ferret (secrétaire CHSCTA), Laetitia Agnoux, Sonia Lajaumont, David Gipoulou, Olivier Maratrat, Nicolas Vanderlick, Philippe Duthoit, Fabrice Couegnas, Pascal Lavigerie.
Le CHSCT-A s’est réuni le 22 septembre 2020. Dans la déclaration FSU (à laquelle s’est joint l’UNSA), les représentants du personnel ont notamment dénoncé l’allégement du protocole sanitaire, mis en question l’efficacité des masques en tissu et pointé le sentiment d’abandon ressenti par les collègues lors de cette rentrée pas comme les autres. Le secrétaire général qui présidait la séance a indiqué que les évolutions du protocole s’appuyaient sur les conseils et l’expertise des scientifiques. Il s’est voulu rassurant sur les masques tissus qui répondent aux normes et doivent permettre de protéger usagers et personnels. De même, il n’a pas le sentiment que les collègues soient livrés à eux-mêmes, car un travail est engagé dans tous les établissements, l’académie assurant un suivi très fin de toutes les situations.
L’ordre du jour portait sur :
1. le programme annuel de prévention
En raison de la crise sanitaire, les actions initiées en 2019 n’ont pu être menées à terme. Il est donc proposé de maintenir les actions en cours pour 2020 : chantier de prévention des Risques Psychosociaux, évacuation des produits chimiques dangereux des établissements et amiante.
2. le programme annuel de visites :
Les visites prévues l’année dernière sont reportées cette année.
- Visite inversée des profs d’EPS
- Visite du Lycée Simone Weil à Brive-la-Gaillarde.
3. le chantier de prévention des RPS :
Le travail de prévention des RPS à destination des personnels de direction et des directeurs d’école est repris.
Des formations ont été mises en place auprès des chefs d’établissement et des directeurs d’école pour leur donner des outils méthodologiques pour les accompagner dans la rédaction des DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels). L’administration se félicite des retours positifs des intéressés après ces formations.
A de multiples reprises pendant la séance, les représentants de la FSU ont alerté sur les Risques Psychosociaux et la nécessité de pratiquer une réelle politique de prévention dans ce domaine notamment en intégrant ce volet au DUERP. L’urgence est réelle. Les conditions de travail particulièrement dégradées : effectifs trop lourds, prescriptions institutionnelles, réformes du collège et du lycée corrélées à la crise sanitaire génèrent de la souffrance professionnelle chez nos collègues. La FSU enjoint l’administration à agir et à faire des propositions concrètes et rapidement applicables.
La FSU a également demandé du temps institutionnalisé pour la rédaction et/ou la mise à jour des DUERP fort du constat que 100 % des écoles ont réalisé leur DUERP car elles ont eu ce temps dédié. Par ailleurs, ce temps n’existant plus, le DUERP étant aussi désormais dématérialisé, les équipes ne font globalement plus les mises à jour qui devraient être annuelles.
Mr Guibault a pris note de la demande.
Bilan de l’ISST ( Mr Leclerc)
28 inspections ont été faites dans le premier degré.
En fin de séance, les représentants de la FSU ont indiqué que les réécritures successives du protocole se révélaient contradictoires et conduisaient les personnels à douter de la crédibilité des informations données. Les agents sont en attente de réponses concrètes.
La FSU s’est enquise du recrutement de personnels pour pallier les absences liées au COVID.
Pour l’instant, le Rectorat est en capacité de remplacer pour limiter les brassages mais arrivera prochainement au bout de l’exercice.
Un représentant du SNES-FSU est revenu sur la question du brassage dans les lycées. La réforme du baccalauréat a fait exploser le groupe classe pour les niveaux 1ère et terminale. Limiter le brassage est par conséquent impossible. L’application stricte des gestes barrières est donc indispensable. Or, le manque cruel de personnel de vie scolaire ne permet pas de faire respecter ces gestes, particulièrement à la cantine et à l’internat.
Le secrétaire a indiqué que le réassort des masques s’effectuerait avant la Toussaint (60 000 masques ont été commandés).
Un représentant de la FSU a interrogé l’administration sur les masques type II distribués aux personnels ex-vulnérables !
En effet, la norme EN 14683:2019 est valable pour les masques type 1, type2 et type 2R comme l’a confirmé Mr Leclerc.
A priori seule la présence de l’indication type 2 sur les boites garantit la qualité des masques.
Affaire à suivre ...
Des précisions ont été demandées sur la situation administrative d’un-e agent s’il-elle devait garder son enfant en cas de classe fermée ou de suspicion de COVID.
Dans ces cas de figure, l’agent peut être autorisé à exercer en télétravail si ses fonctions peuvent être exercées à distance. Si cela n’est pas possible, il-elle est placé-e en autorisation spéciale d’absence. L’agent n’a donc pas recours aux jours pour garde d’enfant malade.
La FSU a fait remonter les demandes de directeurs d’écoles de Haute-Vienne : ceux-ci souhaitent se voir mis à disposition des courriers et affichages types pour informer les parents dans les différents cas de figures de la gestion de la crise covid.
Mme Bénézit a affirmé que cela était, sinon déjà fait (comme en Corrèze), au moins en cours d’élaboration. N’hésitez pas à revenir vers nous si ce n’était pas le cas.