CORONAVIRUS

POINT AU 24 FEVRIER 2023

Evolutions entrant en vigueur dès la fin du mois de janvier 2023 :
 

  • A compter du 1er février 2023, l’usage du système d’information « SI-DEP », permettant la délivrance des résultats des tests pratiqués par l’ensemble des laboratoires et structures autorisés à réaliser le diagnostic de Covid-19, sera conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées, au partage de leurs données personnelles à cette fin. Conformément à la volonté du législateur, le système d’information « SI-DEP » sera maintenu en activité jusqu’au 30 juin 2023.
  • A compter du 31 janvier 2023, il sera mis fin au téléservice « Contact Covid » de l’Assurance maladie, qui permettait l’identification et la prise en charge des personnes malades du Covid-19 et des cas contacts. Cet arrêt, souhaité par le législateur dans un souci de normalisation des outils de gestion de l’épidémie de Covid-19, implique de facto l’arrêt du dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladie liés au Covid-19. Il induit également la suspension des possibilités de contact tracing par l’Assurance maladie visant à rechercher les cas contacts dans l’entourage des personnes positives au Covid-19.
  • Enfin, à compter du 1er février 2023, conformément aux recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 et la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques ne seront plus requis. En revanche, comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles.

Ces évolutions interviennent dans un contexte épidémique favorable, marqué par une très faible circulation virale en France métropolitaine et en Outre-mer. Elles s’inscrivent par ailleurs dans la continuité de stratégies similaires constatées dans l’ensemble des pays européens. Ces évolutions visent in fine à mettre en place une stratégie globale de lutte contre les infections respiratoires aiguës de l’hiver (Covid-19, grippe, bronchiolite), qui sera pleinement déployée pour la prochaine saison 2023-2024.

POINT AU 5 JUILLET 2022

Comment récupérer ses autotests ?

Malheureusement, comme vous le constatez dans les écoles et ailleurs, la crise covid, loin d’être terminée, connait une septième vague virulente !

Nous dirons que nous n’attendons rien du Ministère en terme de protocole ou autre, surtout à deux jours de la sortie !

Par contre, nous pensons que vous pouvez être en recherche d’autotest à la fois pour finir l’année sereinement, préparer vos vacances tranquillement et anticiper une rentrée où l’on annonce déjà la huitième vague.

Il est toujours possible de retirer des autotests gratuits en pharmacie à condition de présenter l’attestation professionnelle (présente sur le site AMELIE) et une pièce d’identité.

Cette attestation doit toujours être remplie et signée par votre directeur.trice. Pour alléger sa tâche, vous pouvez préremplir l’attestation que vous trouverez ci-dessous au format doc.x.

A vos écouvillons et bonnes vacances !

POINT AU 20 MARS 2022

Nouvelles modifications dans la FAQ mise à jour le 17 mars dernier. Dans un contexte de reprise forte des cas de covid et en l’absence de moyens suffisants de remplacement, la situation se dégrade à nouveau fortement. Les actions de formation continue via les constellations se poursuit malgré tout. Beaucoup de collègues nous ont contacté pour nous dire leur incompréhension.

Si une Brigade Formation Continue (BFC) existait toujours, cela éviterait toute confusion. D’où la nécessité d’en recréer une. Pour rappel, la dernière année du quinquennat Sarkozy s’est traduit dans notre département pas la suppression de la BFC (soit à l’époque 11 postes sur les 40 suppressions au total). Depuis, les 2 quinquennats suivants (Hollande et Macron) n’ont pas permis de reconstituer cette BFC (qui comptait dans les années 90 pas moins de 24 collègues !).

Les dernières modifications sont surlignées en jaune :

POINT AU 11 MARS 2022

Cela faisait longtemps… une quinzaine de jours que nous avons repris le chemin de l’école depuis les vacances d’hiver et que nous n’avons pas changé de protocole sanitaire dans les écoles. Mais rassurez-vous ! Ce sera chose faite, à partir de ce lundi 14 mars, nous repassons au niveau 1 !

Les nouveautés :

  • la fin du port du masque pour les élèves et les personnels en intérieur ;
  • la fin de l’obligation de la limitation du brassage entre groupes d’élèves ;
  • la fin des restrictions pour la pratique des activités physiques et sportives ;
  • les mesures relatives au lavage des mains, à l’aération et à la désinfection des surfaces sont quant à elles maintenues ;
  • les sports de contact en intérieur et les activités en piscine peuvent avoir lieu ;
  • les voyages et sorties scolaires sont autorisées.

Bien entendu, nous pouvons nous réjouir d’enfin pouvoir baisser les masques en classe, et de revoir les visages de nos élèves. Mais nous pouvons aussi nous interroger sur l’allègement du protocole à cet instant où la courbe des contaminations ne descend plus…

POINT AU 28 FEVRIER 2022

Passage au niveau 2, nouveau protocole.

  1. Conséquences du passage au cadre sanitaire niveau 2:
  • fin du port du masque en extérieur pour les élèves et les personnels
  • possibilité de pratiquer les activités sportives en intérieur sans port du masque mais en respectant la distanciation (sports de contact toujours interdits sans masque en intérieur)
  • brassage accepté par niveau ou groupe de classe, notamment pour la restauration scolaire
  • les moments de convivialité sont à nouveau tolérés depuis le 16 février avec respect des gestes barrières
  • les élèves en situation de handicap ou à scolarité partagée reprennent leur organisation pédagogique telle que décrite dans leur PPS tout en respectant les mesures sanitaires
  • les sorties et les voyages scolaires, ainsi que les voyages à l’étranger, ne sont pas interdits mais doivent se conformer à l’évolution des contraintes sur le pass vaccinal
  • gestion des cas contacts élèves et personnels, dans une école ou un établissement :
  • à partir du 21 février : suppression de la déclaration sur l’honneur de la réalisation d’un test négatif ;
  • jusqu’au 28 février : si autotest négatif à J0, J2 et J4 => pas d’isolement
  • à partir du 28 février : après le dernier contact avec le cas confirmé ou après avoir reçu l’information => un seul autotest ou test antigénique à J2 et aucun isolement avant le résultat du test.
  • Maintien de la règle concernant le redémarrage d’un cycle : l’apparition d’un nouveau cas confirmé dans les 7 jours n’engendre pas un nouveau cycle de tests.
  1. Evolution du pass vaccinal

Le pass vaccinal consiste en la présentation de l’une des trois preuves : certificat de vaccination, certificat de contre-indication à la vaccination, certificat de rétablissement. Pour ce dernier, sa durée de validité est ramenée de 6 à 4 mois.

  1. Activité en EPS et en piscine

En protocole sanitaire niveau 2, les activités sportives en intérieur sont autorisées sans port du masque mais en respectant la distanciation (sports de contact toujours interdits sans masque en intérieur).

Les activités physiques et sportives en piscine sont autorisées lorsque les conditions d’accueil à la piscine permettent de respecter strictement les règles sanitaires. Ce qui implique le port masque ou distanciation à chaque instant (vestiaire, sanitaires, bassin et zone d’attente…).

  1. Protection des personnels
  • personnels cas contacts à risques

Couverture vaccinale complète:

Jusqu’au 28 février : pas d’isolement après contact avec un cas confirmé tant que les résultats des tests sont négatifs (J0 : un test antigénique ou PCR ; J2 et J4 : autotests).

Les autotests peuvent être retirés en pharmacie gratuitement sur présentation du courrier remis par l’école ou l’établissement et d’une pièce d’identité.

A compter du 28 février 2022 : un seul test (autotest ou antigénique) sera à réaliser à J2 après le dernier contact avec le cas confirmé ou au moment de l’information. Aucun isolement entre J0 et J2.

  • personnels vulnérables

Le régime des ASA ne subit aucune modification : on ne peut pas leur demander de reprendre leur poste d’enseignement.

Depuis le 2 février 2022, les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées peuvent, sur certificat de leur médecin, obtenir gratuitement des masques de type FFP2 en pharmacie.

POINT AU 11 FEVRIER 2022

En route pour le 58ème protocole !

Le ministre a réuni ce vendredi matin les organisations syndicales pour annoncer les prochaines mesures d’allègement du protocole. Cette réunion faisait suite à l’instance réunie mardi 8 février avec le ministère de la santé, le ministère de l’EN et le président du haut conseil à la santé publique, où les pistes d’allègement avaient été évoquées.
Le ministre a d’abord rappelé la nouvelle méthode de travail : discussions avec les OS et les autorités de santé, annonce des modifications auprès des OS, envoi par mail aux personnels puis seulement annonces à la presse.

Sur le fond, pas de surprise sur les pistes déjà évoquées : allègement selon le calendrier de reprise après les vacances, retour au niveau 2 à partir du 21 février qui implique le retrait du masque en extérieur pour les élèves et les personnels, le brassage autorisé par niveau notamment à la cantine, le retour des activités physiques et sportives en intérieur sans masque en respectant la distanciation (pas de sport de contact). Sur la politique de tests : passage de 3 tests à un seul à J+2 (les données scientifiques montrant que souvent le J0 est négatif alors que le J+2 est positif). Il est mis un terme à la déclaration sur l’honneur remplacée par une “responsabilisation” des parents.

SNUipp-FSU :

Il y a enfin une anticipation sur les mesures prises et les personnels sont prévenus en amont.

Il aura donc fallu 20 mois de crise sanitaire et une grève massive des personnels le 13 janvier pour obtenir une méthode de travail respectueuse des personnels imposée par le premier ministre à Jean-Michel Blanquer. Le rapport de force créé en janvier a notamment permis cela.

Les moyens supplémentaires restent à être concrétisés. En Haute-Vienne, pas de recrutement sur la liste complémentaire au dernier CRPE, puisque l’académie avait décidé de ne pas en ouvrir !

Côté contractuels, leur nombre a été porté à 15 mais la DSDEN n’arrive toujours pas à trouver 15 personnes. Il faut dire qu’avoir un contrat jusqu’à la fin de l’année scolaire n’a rien de très attrayant…

Quant aux jours de classes non remplacés, ils ont explosé.

Extrait du mail envoyé ce jour sur nos boîtes pros par M. Blanquer :


Le protocole sanitaire
 passera du niveau 3 au niveau 2 dans le premier degré

Ce changement signifie notamment :  

·         la fin de l’obligation du port du masque en extérieur pour les élèves de l’école élémentaire et les personnels ;

·        la possibilité de pratiquer à nouveau des activités physiques et sportives en intérieur sans port du masque (mais avec respect d’une distanciation : les sports de contact ne sont donc pas autorisés sans masque) ;

·         l’allègement des règles de limitation du brassage (par niveau ou groupe de classes plutôt que par classe), notamment pendant les temps de restauration.

 Le port du masque dans les espaces intérieurs demeure à ce stade requis dans les espaces clos, pour les personnels et les élèves de six ans et plus.

Le niveau 2 du protocole sanitaire continuera à s’appliquer dans le second degré.

S’agissant du dépistage :   

·        A compter du 28 février, soit quatre semaines après le pic épidémique, le dispositif de dépistage des personnes ayant eu un contact avec un cas confirmé sera allégé en population générale. Il le sera aussi en milieu scolaire. Les élèves, comme les personnels n’auront plus à réaliser qu’un seul test (autotest ou test antigénique) à J2 au lieu de trois (J0, J2 et J4) ;

·       La présentation d’une déclaration sur l’honneur des responsables légaux des élèves attestant de la réalisation des tests ne sera plus exigée pour que les élèves soient accueillis dans les établissements scolaires. Cette mesure de simplification s’appliquera dès la rentrée du 21 février

De futurs allègements pourront être envisagés si l’amélioration de la situation sanitaire se poursuit au cours des prochaines semaines, en lien avec les allègements qui pourraient être retenus en population générale.

POINT AU 28 JANVIER 2022

Cette mise à jour du 25 janvier de la FAQ est la quatrième depuis la rentrée de janvier. C’est, a minima, la 57ème depuis le début de la crise, ce nombre est à rapporter au 66 semaines de classe depuis la première qui est parue le 15 mars 2020. Cette dernière comportait 13 pages, celle de ce jour en compte 44!

Elle vise principalement à intégrer l’entrée en vigueur de l’obligation du passe vaccinal dans certaines situations à compter du 24 janvier 2022.

Rappel :

Quelle est la situation des parents personnels de l’éducation nationale devant assurer la garde de leurs enfants de moins de 16 ans en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque son enfant est identifié comme personne contact à risque ?

Le fonctionnaire devant assurer la garde de son enfant en raison de la fermeture de son établissement d’accueil, de sa classe ou de sa section, ou encore lorsque l’enfant est identifié par l’Assurance Maladie comme étant « contact à risque », est placé, lorsque le travail à distance n’est pas possible, et, sur présentation d’un justificatif de l’établissement attestant que l’enfant ne peut être accueilli ou d’un document de l’assurance maladie attestant que l’enfant est considéré comme « contact à risque », en autorisation spéciale d’absence (ASA).

L’âge limite des enfants pour lesquels ces autorisations d’absence peuvent être accordées est de 16 ans, aucune limite d’âge n’étant fixée pour les enfants en situation de handicap.  
Ces autorisations spéciales d’absence ne s’imputent pas sur le contingent d’autorisation spéciale d’absence pour garde d’enfants habituel.

Cette mesure ne peut bénéficier qu’à un des parents à la fois. L’agent public remettra à son employeur une attestation sur l’honneur qu’il est le seul des deux parents demandant à bénéficier de la mesure pour les jours concernés et qu’il ne dispose pas de modes de garde alternatifs.

Le rectorat nous a transmis un point bilan de situation sur la pandémie. Edifiant !

158 classes fermées en cette fin de semaine dans notre département !

Pas de liste complémentaire, pas de recrutement à venir, 10 postes de contractuels qui n’arrivent même pas à trouver preneur… La crise covid peine de plus en plus à masquer une crise plus profonde dans l’Education Nationale.

Si l’objectif du ministère de l’Education Nationale était de laisser courir le virus dans les établissements scolaires, c’est réussi. Le dernier bilan communiqué par le rectorat de Limoges fait exploser les compteurs.

Article à retrouver sur le site du journal Le Populaire

Le point de situation publié par le rectorat est sans appel :

POINT AU 19 JANVIER 2022

POINT AU 14 JANVIER 2022

Rappel MASQUES : Des masques chirurgicaux jetables de type IIR doivent être mis à disposition de tous les personnels de l’éducation nationale qui le demandent. Il faut inciter les collègues à user de ce droit et intervenir auprès des IA et IEN en cas de difficultés.

Attention temporalité du J0 : il s’agit de la date à laquelle l’école dispose de l’information du cas positif. A partir de ce jour les J2 et J4 sont définis par l’école en référence au J0.

  1. Accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire.

Les enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire doivent être accueillis en cas de fermeture de leur classe.

  1. Modalités

Sur le temps scolaire, cet accueil exceptionnel devrait se faire dans le cadre d’un groupe de 20 élèves maximum. Pour autant, à titre exceptionnel, cet accueil peut être assuré dans les autres classes, chaque élève accueilli devra l’être dans la même classe durant une période d’accueil.

Les collectivités locales peuvent le mettre en place sur le temps périscolaire et celui des vacances.

Remarque: Ce sont les directrices et directeurs qui vont recevoir les demandes et auront à les gérer, dans le cadre de la pénurie de personnel, la seule solution “réaliste” sera souvent la répartition dans les classes ( et donc le brassage ! ).

  1. Conditions
  • Les élèves accueillis doivent présenter une attestation parentale sur l’honneur de réalisation d’un autotest de moins de 24 h et de son résultat négatif.
  • Les élèves cas contacts avant la fermeture devront respecter le protocole de dépistage par autotests à J0, J+2 et J+4 avec production d’une attestation sur l’honneur parentale à chaque étape.
  • Les élèves cas confirmés avant la fermeture ne peuvent être accueillis qu’à la suite de la période d’isolement qu’ils doivent respecter (cf cas ci-dessous)
  • Professions concernées par le dispositif:
  • les personnels des établissements de santé
  • biologistes, infirmiers·ières DE, médecins, pharmaciens et préparateurs en pharmacie, sages-femmes, ambulanciers
  • professionnels et bénévoles de la filière de dépistage et de vaccination (effecteurs comme administratifs)
  • tous les personnels des établissements et services médico-sociaux: établissements pour personnes âgées, personnes handicapées, aide sociale à l’enfance, aide à domicile… (cf page 8 FAQ MEN pour liste détaillée)

Quelle que soit la profession, l’autre responsable légal doit être obligé d’exercer son activité en présentiel, et il ne doit pas exister de solution de garde alternative.

  1. Documents à fournir
  • justificatif de la profession (carte pro, fiche de paie…)
  • attestation sur l’honneur de non-disponibilité d’un mode de garde alternatif,
  • attestation parentale sur l’honneur de réalisation d’un autotest de moins de 24 h et de son résultat négatif.

2. Suspicion, cas confirmé, cas contact COVID … : marche à suivre.

Cette FAQ, en cohérence avec les annonces de Castex, instaure la substitution des tests antigéniques ou PCR par des auto-tests !

Il est néanmoins des cas où un test antigénique ou PCR est obligatoire:

  • pour le retour anticipé à J5 des élèves de moins de 12 ans “cas confirmé”
  • pour le retour anticipé à J5 ou J7 des personnels “cas confirmé” selon leur schéma vaccinal
  • pour le premier test des personnels vaccinés cas contact à risque et pour le test à J7 pour les personnels non-vaccinés
  • pour confirmer un auto-test positif

Les règles décrites dans le tableau ci-dessous sont valable pour les activités scolaires ET périscolaires

3. Activités en piscine

Elles sont suspendues pour les écoliers tout au long du mois de janvier.

POINT AU 6 JANVIER 2022

Encore des modifications, qui rendent toujours plus compliquées la gestion sur le terrain. Il va VRAIMENT falloir que l’on dise tous COLLECTIVEMENT

STOP !

Pour ce faire, la grève semble inéluctable et pourra être de nature à avoir des résultats positifs pour tou.te.s !

Les nouveautés ( à retrouver en intégralité et surlignées en jaune sur la MAJ FAQ du 6.

Un accueil est-il assuré pour les enfants des personnels indispensables à la gestion de la
crise sanitaire lorsque la classe ou l’établissement de leur enfant est fermé ?

Oui, un dispositif d’accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire
est activé en cas de fermeture d’une classe, d’une école ou d’un établissement.
Cet accueil exceptionnel se fera en groupe de 20 élèves maximum.
Cet accueil est assuré par l’éducation nationale sur le temps scolaire.

Accueil assuré par l’éducation nationale mais, concrètement, comment fait-on ?!!!

Autre “nouveauté” : si un deuxième cas positif est dépisté dans une classe, le protocole ne repart pas au départ si ce dernier survient dans un délai de 7 jours. Si c’est plus, retour à la case départ…

POINT AU 4 JANVIER 2022

En complément de la MAJ de la FAQ de la veille de la rentrée (sic) (cf ci après), un nouvelle MAJ a été effectuée, en attendant la suivante, tant ce protocole se révèle ingérable et insupportable.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute difficulté ou témoignage.

Nous travaillons à la préparation d’une action (grève) pour montrer l’extrême difficulté dans laquelle se trouvent beaucoup de collègues, à commencer par les directrices et directeurs d’école, action que nous espérons la plus unitaire possible et mise en place le plus tôt possible. Les raisons ne manquent pas ! :

Des règles de fonctionnement revues

– retour à la règle « 1 cas positif = fermeture de la classe »

– isolement des cas contacts intrafamiliaux

– mise en place d’une campagne de tests systématiques hebdomadaires

Des équipements protecteurs

– fourniture de masques chirurgicaux et FFP2

– dotation de capteurs CO2 pour l’ensemble des locaux scolaires

– renouvellement de la dotation en auto-tests pour les personnels

Des moyens humains

– recrutement immédiat des listes complémentaires

– dotation supplémentaire en postes de titulaires au plus vite via un collectif budgétaire

La règle de fermeture de la classe à partir de 3 cas confirmés est supprimée. Désormais, c’est le protocole suivant qui s’applique :

Sorties scolaires et voyages scolaires avec nuitée.s

Si la FAQ ne formule pas d’interdiction formelle, elle recommande vivement de reporter les sorties scolaires comportant des activités en espace clos (théâtre, musée, cinéma …) ainsi que les voyages scolaires en France ou à l’étranger.

Concernant les activités scolaires se déroulant à l’air libre (promenade en forêt, course d’orientation …) elles peuvent être maintenues.

Réunions et instances

Toutes les réunions doivent prioritairement être organisées à distance. Si ces réunions ne peuvent être organisées à distance, elles peuvent se tenir en présentiel dans le strict respect des gestes barrières, notamment le port du masque, les mesures d’aération/ventilation des locaux ainsi que les règles de distanciation. Toutes les parties prenantes doivent être conviées à ces instances.

Les réunions parents/enseignants type remise de livrets, même avec prise de RDV, sont vivement déconseillées.

Les RDV individuels avec les parents doivent de préférence se faire à distance.

En clair, débrouillez-vous!

Elèves en situation spécifique

Dans le cadre de l’interdiction du brassage, les élèves bénéficiant de dispositifs inclusifs (ULIS, UEE…) suivent tous les enseignements avec un même groupe d’élèves : soit dans leur classe d’inscription, soit dans le dispositif en fonction de leurs besoins spécifiques et du choix des équipes.

Dans notre département, une communication a été faite aux collègues concernées :

UPE2A et des APEV :

Pour ces deux dispositifs, le traitement est identique. Il n’y a plus de prise en charge groupant des élèves de classes différentes, on ne sort plus les élèves de la classe : les enseignants interviennent uniquement au sein de la classe.
Si l’enseignant de la classe refuse, l’enseignant du dispositif est libéré pour une autre classe de la même école ou pour une autre école selon les cas.

ESS :
Les ESS sont maintenues dans la mesure du possible.
Dans le 1er degré, la seule difficulté qui pourrait se présenter est liée au non brassage des élèves sur le temps où l’enseignant de la classe est en ESS. Les élèves ne peuvent être répartis dans les classes. Dans bon nombre d’écoles, les directeurs et directrices déchargées peuvent prendre en charge la classe sur ce temps ; ailleurs, une autre personne de l’école peut être en “surveillance” sur une activité autonome (service civique par exemple) en classe ou dans la cour.
Cette organisation relève de la compétence de l’école : si le directeur ou la directrice annonce qu’aucune organisation n’est possible, l’ESS doit être reportée sur une autre journée ou en dehors du temps scolaire.

Les solutions proposées ne peuvent que laisser pantois…

POINT AU 2 JANVIER 2022

L’école va reprendre comme prévu ce lundi 3 janvier parce que sinon “on irait vers un blocage du pays”. En clair, l’économie prime sur la santé.

Le ministre Blanquer, supplanté en ce début d’année par le ministre de la santé, reste figé dans son dogme de ne pas fermer les écoles à tout prix. Y compris donc celui de la santé publique.

La période qui s’ouvre est aussi celle de la carte scolaire. Notre académie s’est à nouveau vue dotée de 0 poste supplémentaire. Le CTA programmé le 12 janvier prochain donnera la répartition des moyens entre les 3 départements. Pour la 3ème année sous Covid, aucun moyen spécifique n’est donc prévu. Rien à ce propos dans les priorités annoncées par le gouvernement (dédoublements des GS en REP et REP+, 24 élèves maximum en GS, CP et CE1 hors REP et REP+, augmentation de certaines décharges de direction, voir ICI,…). Et Blanquer d’annoncer l’appel aux contractuels et… aux retraités de l’Education Nationale ! Pendant ce temps, des jeunes ayant échoué au concours et se trouvant sur les listes complémentaires (sauf dans notre académie !) attendent… Mais créer des postes pour diminuer le nombre des élèves dans TOUTES les classes et pour les remplacements…, toujours rien.

Cette carte scolaire va à nouveau voir son lot de fermetures, dégradant de fait les conditions d’accueil et d’apprentissage mais aussi de protection face au virus. Les raisons de se mobiliser à nouveau vont être bien réelles !

Voir la MAJ de la FAQ sur le site du ministère nous plaçant dans une situation toujours plus difficile à gérer… Quelques nouveautés :

Fermeture de classe ou d’établissement
Au sein des écoles maternelles et élémentaires, et dès lors que seuls sont admis des élèves justifiant
d’un test ou d’un autotest négatif tous les deux jours, il n’y a plus lieu de fermer automatiquement la
classe si trois cas positifs sont identifiés.
Toutefois, en fonction de la situation, en présence par exemple d’un très grand nombre de cas, et
d’une analyse partagée entre les différents acteurs prenant part à la gestion de la situation (éducation
nationale, ARS, préfecture), des mesures de gestion supplémentaires dont, par exemple, la décision
de suspension de l’accueil de tous les élèves d’une classe, d’une école ou d’un établissement scolaire
ou la mise en place d’une opération de dépistage ciblée, peuvent être décidées.

Coté galette ou autre :

Les moments de convivialité (vœux, galettes…) sont-ils autorisés dans les écoles et
établissements scolaires ?
Compte tenu de la situation épidémique, les moments de convivialité entre élèves et personnels ou
entre personnels doivent désormais être prohibés. En effet, ces derniers, par leur nature même, ne
permettent pas le respect en continu des gestes barrières.

Si un.e collègue est absent.e et non rempacé.e :

En revanche, à partir du niveau 3 / niveau orange, lorsqu’un enseignant est absent et dans l’attente
de son remplacement, le non brassage entre les classes doit être respecté. Les élèves ne peuvent
donc être répartis dans les autres classes.

Que se passe-t-il lors de l’apparition d’un cas confirmé dans une école maternelle ou
élémentaire?
La survenue d’un cas confirmé parmi les élèves entraîne l’éviction du cas confirmé, la mise en œuvre
du protocole de dépistage réactif avec la suspension de l’accueil en présentiel des autres élèves dans
l’attente de la réalisation d’un test. Les élèves de la classe (et ceux identifiés comme contacts à risque
en dehors de la classe) qui satisfont aux conditions ci-dessous pourront poursuivre les
apprentissages en présentiel sous réserve :

• de présenter un résultat de test TAG ou RT-PCR négatif,
• d’attester sur l’honneur de la réalisation de deux autotests négatifs à J2 et J4 à compter du
premier test ;
Cette évolution entre en vigueur à compter du lundi 3 janvier 2022.

Que se passe-t-il pour les « cas contacts » dans une école ou un établissement scolaire ?
Il appartient aux personnels et aux responsables légaux des élèves d’informer sans délai le directeur
ou le responsable d’établissement des situations de cas contact.
• S’agissant des élèves de moins de 12 ans, indépendamment de leur statut vaccinal, ainsi que
des élèves de plus de 12 ans et des personnels bénéficiant d’un statut vaccinal complet, ils
n’ont pas à s’isoler s’ils réalisent un test antigénique ou PCR immédiat puis des autotests à
J2 et J4.

Le SNUipp-FSU a réagi et pris ses responsabilités en déclenchant une nouvelle alerte sociale, après celle effectuée début décembre et courant jusqu’au 14 janvier. Vous trouverez l’article “Rentrée : comme si de rien n’était” sur le sujet sur le site du SNUipp-FSU National.

La nouvelle infographie du ministère :

POINT AU 10 DECEMBRE

Voici un courrier intersyndical envoyé au Premier ministre ce vendredi 10/12/2021, demandant des mesures efficaces à l’école pour endiguer l’épidémie.

POINT AU 8 DECEMBRE

La DSDEN 87 vient de communiquer ce jour aux écoles afin d’apporter des précisions sur la mise en place du protocole à compter de ce jeudi 9 décembre :

Les principales évolutions portent sur les points suivants :

– l’obligation du port du masque en intérieur et extérieur : cette mesure est déjà en place dans le département, depuis l’arrêté de Mme la préfète la semaine dernière.

– les activités physiques et sportives : elles sont autorisées en extérieur (sans masque) ; et celles de basse intensité, en intérieur (compatibles avec le port du masque ).
L’accès à la piscine n’est pas interdit à ce stade: une attention particulière sera portée au port du masque en amont de la baignade et à l’absence de brassage des élèves avant d’arriver au bord du bassin.

Remplacement : à partir du niveau 3, la limitation du brassage s’impose : les élèves ne peuvent être répartis dans les autres classes. C’est pourquoi, lorsqu’une l’absence est prévue et qu’elle ne peut être remplacée, il convient de prévenir les familles que leur enfant ne pourra pas être accueilli à l’école. Le modèle de message suivant pourra faciliter la communication aux familles.

En revanche, lorsque l’absence de l’enseignant n’a pas pu être anticipée, les enfants sont gardés à l’école jusqu’à ce qu’un parent puisse venir les chercher. Dans ce cas, l’école pourra utilement assurer la surveillance des enfants, en mobilisant les adultes disponibles qui pourraient être présents dans l’école.

Des fermetures de classes pour une durée de 7 jours sont toujours ponctuellement réalisées après l’accord du docteur Biogeau, lors de l’apparition de trois cas confirmésparmi les élèvesou sur préconisation de l’ARS dans certaines situations particulières.

Afin de répondre aux interrogations déjà remontées auprès des IEN et assistants de prévention, il semble important de préciser les points suivants :
– le fonctionnement des ULIS se poursuit : chaque élève d’ULIS, en dehors de temps de regroupement, peut uniquement être inclus dans la classe de référence.
– Le directeur d’école n’est pas habilité à communiquer l’identité du patient positif. C’est donc bien la famille de l’élève qui transmet cette information aux différentes structures fréquentées : club sportif, centre aéré, mairie pour la garderie … Je vous invite à rappeler cette information aux familles.

POINT AU 7 DECEMBRE

Écoles maternelles et élémentaires : le protocole sanitaire de niveau 3 s’applique à l’ensemble des départements à partir du jeudi 9 décembre (cf ICI)
(à l’exception de la Guyane, qui reste au niveau 4)

Le protocole de contact-tracing prévoit pour l’ensemble des départements, quel que soit le niveau de protocole applicable :

  • Après un cas confirmé, poursuite des apprentissages en présentiel pour les élèves testés négatifs
  • Apprentissages à distance pour les élèves testés positifs et isolement pendant 10 jours avant retour en classe
  • Les familles sont invitées à réaliser un nouveau dépistage au bout de 7 jours
  • L’apparition de trois cas confirmés parmi les élèves conduit à la fermeture de la classe pour une durée de 7 jours

On ne revient donc pas à la fermeture de la classe lorsqu’il y a eu 1 cas avéré positif à la covid 19.

Le test négatif réalisé immédiatement après avoir été en contact avec l’élève positif ne signifie pas que l’élève testé n’est pas déjà porteur du virus en incubation.

Pas de test exigé à J + 7.

Et pourtant, le nombre de cas positifs parmi les élèves est en explosion : 33 550 vendredi 3 décembre, taux d’incidence chez les 6-12 ans à 663 pour 100 000, soit +92% ! Et 385 cas supplémentaires dans le rang des personnels de l’Education Nationale en 24h ! 200 000 tests effectués la semaine dernière alors que 600 000 étaient annoncés !

Il est demandé toujours plus aux collègues, y compris de faire classe en présentiel ET à distance : des parents refusent de faire le test, qu’à cela ne tienne, ils garderont leurs enfants chez eux (ou ailleurs) ET nous sommes censés leur faire l’école à distance !

Et en Haute-Vienne, les écoles doivent se débrouiller avec ce protocole de niveau 3 qui ne propose que complexité et inefficacité face au virus. Et surtout, faire le bilan du projet d’école à rendre avant les vacances !

Pour le SNUipp-FSU 87, il n’y a pas d’urgence à renvoyer le bilan du projet d’école, c’est quand on le pourra, quand les conditions seront réunies pour ce faire.

Quant à effectuer tout à la fois l’école en présentiel et à distance, c’est NON ! Nous faisons ce que nous pouvons, nul besoin d’injonction pour que ce soit au mieux !

A lire la tribune que nous avons initiée publiée ce jour dans “Le Monde” :

POINT AU 3 décembre

extrait de la lettre hebdo n° 12 de la DSDEN :

Arrêté préfectoral – port du masque
Au niveau départemental, la préfète a décidé, après consultation des élus, de rendre obligatoire, à compter du 2 décembre, le port du masque dans tous les lieux recevant du public et sur les communes de plus de 3500 habitants, mais également dans les cours de récréation des établissements scolaires, pour tous les élèves de plus de 6 ans, sur l’ensemble du département.
Le port du masque est rendu obligatoire en extérieur dans certaines circonstances.
Dès lors, la préfète de la Haute-Vienne, après consultation des élus et au-delà de la mesure nationale, a décidé de rendre obligatoire le port du masque à compter du jeudi 2 décembre et jusqu’au 4 janvier 2022

• sur le reste du département dans les lieux et circonstances suivantes :

• dans tous les commerces, services, marchés, brocantes, braderies, vide-greniers, et dans toutes

manifestations revendicatives, culturelles ou festives ;

• dans les files d’attente et sur les parcs de stationnement des commerces à leurs jours et heures

d’ouverture ;

• à moins de 50 mètres des établissements scolaires (publics et privés), des crèches, des autres

établissements d’accueil du jeune enfant et accueils collectifs de mineurs ;

• à moins de 50 mètres des entrées réservées au public des établissements culturels, artistiques et sportifs ;

• dans les cours de récréation de l’ensemble des établissements scolaires, pour tous les élèves de plus de 6 ans.

L’obligation du port du masque ne s’applique pas :

• aux enfants de moins de 11 ans (sauf au sein des établissements scolaires et périscolaires) ;

• aux personnes pratiquant une activité sportive en plein air.

Vous trouverez ici le lien vers l’arrêté préfectoral: http://ia87.ac-limoges.fr/spip.php?article2431

POINT AU 30 NOVEMBRE

Rajout au 1er décembre : Dans cette deuxième version de la FAQ toujours datée du 26 novembre, mise en ligne entre le 30/11 et 1er/12/21, le ministère répare un oubli quant à la gestion de plusieurs cas positifs dans une classe. Il est ajouté en page 18 qu’à partir de trois cas de fratries différentes dans une même classe sur une période de 7 jours, celle-ci est fermée pour une durée de 7 jours.

Textes de référence:

Le nouveau protocole annoncé est arrivé, provoquant à nouveau incompréhension et colère. Décidément, il y a de la constance entre inadéquation des décisions prises et réalité des nécessités de terrain.

Le manque de moyens dans la brigade de remplacement met à mal tout effort pour ne pas brasser les groupes d’élèves et respecter les gestes barrières élémentaires. Cela fait maintenant la 3ème année où l’on vit l’école sous covid et les problèmes d’avant ne sont pas réglés, bien au contraire, ils sont chaque jour aggravés. Au point où nous nous sommes vus obligés à remettre en avant nos consignes syndicales quand un.e enseignant.e n’est pas remplacé.e (voir ICI).

Cette cinquième FAQ de l’année va à l’encontre des mesures prises par ailleurs dans la société et met en danger l’école

  • Le protocole qui devait s’appliquer avec les 4 niveaux d’application ne bouge pas et le niveau 2 est officiellement maintenu
  • Pourtant, alors que la pandémie reprend un rythme inquiétant, le ministère instaure un assouplissement du protocole dans les écoles pour le dispositif à mettre en œuvre lors de l’émergence d’un cas confirmé en classe.

La nouvelle doctrine énoncée à grand renfort de média : non fermeture de classe et retour en présentiel dès présentation d’un test négatif, s’appliquera de plein droit à compter du lundi 6 décembre. D’ici là, comme le sous-tend le texte, les incitations ne manqueront pas pour une application immédiate. Pour les fermetures opérées la semaine dernière, rien ne peut empêcher à ce que la nouvelle doctrine s’applique. En tout état de cause, une information liminaire aux familles est incontournable. Une nouvelle fois, la communication du ministre fait peu de cas de la réalité de l’école et de son fonctionnement.

Le niveau 2 est maintenu (décision du 15/11/21) sur l’ensemble du territoire à l’exception de la Guyane pour laquelle le niveau 4 est de rigueur.

Enseignement en présentiel

Suspension de l’accueil des élèves de la classe et des cas contacts à risque identifiés en dehors de la classe pour une durée de 7 jours sauf présentation d’un document attestant d’un test négatif. Dans ce dernier cas, même au niveau 1, ces élèves, à partir du CP, devront porter le masque dans les espaces clos pendant 7 jours après la survenue du cas confirmé.

Les élèves qui ne présenteront pas de test bénéficieront de l’enseignement en distanciel. Pour autant la FAQ n’en dit pas plus sur cette prise en charge.

Pour le SNUipp-FSU, il est hors de question d’imposer une double journée à l’enseignant de la classe. Dans ces conditions la question de la prise en charge des apprentissages pour les élèves restant à la maison est entière!

Dans le premier degré, la règle du dépistage immédiat ne s’appliquent pas aux personnels !

POINT AU 25 NOVEMBRE

INCROYABLE MAIS VRAI : Le nombre de cas positifs à la Covid est en TRÈS FORTE HAUSSE et la décision qui est prise est de NE PLUS FERMER les classes ayant eu au moins 1 cas positif !

Lors de la conférence de presse d’Olivier Véran ce jeudi 25 novembre, le ministre des Solidarités et de la Santé n’était pas seul puisqu’il était accompagné de Jérôme Salomon (Directeur Général de la Santé) et de Jean-Michel Blanquer (Ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports). Mesure annoncée par le ministre Blanquer : un nouveau protocole sanitaire va arriver à l’école primaire.

Ce nouveau dispositif vise à éviter la fermeture systématique et automatique d’une classe suite à un élève présentant un test positif.

Ces mesures doivent débuter ce lundi 29 novembre 2021 :

  • Plus de fermeture de classe dès le 1er cas de COVID-19 mais un dépistage systématique de toute la classe
    • Seuls les élèves présentant un test négatif pourront revenir en classe.
    • Ces tests pourront être réalisés par les responsables légaux (pharmacie, laboratoire…) ou dans le cadre d’opérations de prélèvement organisées dans l’établissement lorsque c’est possible
    • Le test est gratuit.
  • Maintien du niveau 2 du protocole sur tout le territoire métropolitain
  • Maintien de la politique de tests salivaires en primaire

Avec ce nouveau protocole, Jean-Michel Blanquer a pour unique objectif de ne pas fermer de classes, étant dans l’impossibilité de gérer une telle situation. En effet, depuis le début de cette crise sanitaire, aucun recrutement supplémentaire n’a été effectué permettant de prendre en compte cette réalité : abaissement du nombre des élèves par classe, création de postes de brigades…

Guislaine David, co-secrétaire générale du Snuipp-FSU,sur le plateau de France Info TV, a réagi : “Pour tester tous les élèves, il faut être très réactif. Tester dès le premier cas covid, c’est compliqué à mettre en place dans les écoles, les laboratoires sont débordés, des classes continuent de fermer. Avec le pic épidémique, ce n’est pas le bon moment pour généraliser cette expérimentation à toutes les écoles. “

“On est très loin des 600000 tests dans les écoles par semaine, pourtant c’est très important de tester les élèves pour limiter la propagation du virus.”

Communiqué de presse SNUipp-FSU 25 novembre 2021:

POINT AU 13 NOVEMBRE

Faisant suite aux annonces du président de la République au sujet de la situation sanitaire, les écoliers scolarisés en classes élémentaires devront remettre le masque. L’info suivante a été donnée dans la lettre hebdo n°9 de la DSDEN 87 :

Contexte sanitaire et port du masque
Compte tenu de la situation sanitaire, l’ensemble des départements qui avaient bénéficié du passage au niveau 1 du protocole sanitaire au cours des dernières semaines devront à nouveau appliquer le protocole de niveau 2 à compter du lundi 15 novembre 2021.
Ceci implique en particulier que le port du masque en intérieur sera requis à compter du lundi 15 novembre pour tous les élèves des écoles élémentaires. Le protocole de contact-tracing est inchangé pour l’ensemble des départements:
École : fermeture de la classe dès le 1er cas et poursuite des apprentissages à distance

L’IA DASEN avait envoyé à chaque directrice-teur un courrier daté du 7 septembre dernier ayant pour objet protocole COVID au sein des écoles publiques et privés sous contrat du département de la Haute-Vienne et indiquant la marche à suivre dans une telle circonstance. (cf documents sur le site de la DSDEN 87 dont la fiche ft19 et le modèle de courrier aux parents)

POINT AU 15 OCTOBRE

Le département de la Haute-Vienne vient de passer du niveau 2 au niveau 1 (vert) du protocole sanitaire.


Les règles applicables au niveau 1 pourront être mises en place à compter du lundi 18 octobre 2021 : le
port du masque pour les élèves n’est plus obligatoire. Les élèves de l’école primaire ne sont pas tenus de
porter le masque dans les locaux de la demi-pension du collège (à compter de lundi prochain). Le
masque reste obligatoire pour les enfants dans les transports scolaires.
Pour les personnels, le port du masque reste obligatoire dans les espaces clos.

La carte des départements est mise à jour chaque semaine, en fonction de l’évaluation de la circulation
du virus.


Pour mémoire, différents liens utiles :


Lien vers le protocole applicable :
les mesures
Lien vers la FAQ.


Le protocole de contact-tracing est inchangé pour l’ensemble des départements, quel que soit le niveau de protocole applicable :


École : fermeture de la classe dès le 1er cas et poursuite des apprentissages à distance

Point au 14 octobre 2021 : bas les masques ???

La trentième fois… “n’est pas coutume” : nous apprenons par les médias, que notre département fait partie de ceux dans lesquels les enfants pourront enlever les masques à partir du 18 octobre. Retenons déjà les aspects positifs de cette nouvelle : le 87 est donc passé au niveau 1 d’alerte de manière durable, ce qui signifie un taux d’incidence faible (moins de 50 cas pour 100 000 habitants). Surtout, nous savons toutes et tous combien nous attendions cette nouvelle tant nous ne pouvions nous satisfaire de les voir subir ces masques qui sont un obstacle tant dans leurs apprentissages que dans tout ce qui devrait être une vie d’enfant.

Pour autant, cette nouvelle doit être accueillie avec une certaine prudence. Toutes et tous ont bien vu que le côté coup de com’ là-dedans est au moins aussi important que la réalité sanitaire… Dans une ambiance assez morose de baisse du pouvoir d’achat, de débat présidentiel aux relents pestilentiels et, dans notre secteur, de réforme mettant en danger les fondements de notre école, le gouvernement tient à se faire l’annonciateur de bonnes nouvelles… tant pis si c’est parfois un peu trop tôt ! Le cas de la Lozère montre que ces annonces se font sans que les choses soient profondément maîtrisées : les masques avaient pu y être enlevés début octobre, mais devant un rebond spectaculaire du taux d’incidence en une semaine, ils sont de retour à présent. Cet exemple pose quelques questions : dans quelle mesure le fait d’enlever maintenant les masques a participé au rebond ? Les premiers articles s’y intéressant évoquent entre autres causes les clusters apparus dans les écoles lozériennes… De plus, la com’ c’est rigolo mais la réalité du terrain est toute autre. Nous savons nous que jouer à mettre, puis enlever, puis remettre n’est pas si évident. Si d’aventure nous devions les faire remettre bientôt cela ne ferait qu’ajouter à la confusion et la désorganisation que nous connaissons depuis bien des mois et qui pèse lourdement sur l’école. Enfin, il n’est pas prévu de date pour que les personnels puissent enlever leurs masques, qu’elles et ils soient vacciné-e-s ou non… mais quoiqu’il advienne, guettons les médias puisqu’il semble que ce soit devenu la voie hiérarchique normale…

protocole de contact tracing

Les directeurs ont reçu de la part du ministère un protocole ainsi que des modèles de courriers à destination des familles.

Si on peut se réjouir d’avoir enfin des courriers types pour communiquer avec les familles en cas de cas COVID avéré, on déplore également le fait qu’on rajoute encore une fois une charge de travail aux directeurs.

Le document reçu, appelé “fiche de synthèse” est difficile à lire car très dense mais le plus gênant est que la liste des tâches se rallonge:

L’école informe la DSDEN et procède à la fermeture de la classe concernée pour une période de 7 jours.

L’école identifie en lien avec la DSDEN les éventuels contacts à risque sur le temps scolaire .Les informations sont renseignées dans le tableau type fourni par l’Assurance maladie (appelé FT19)

Nouveautés:

L’école informe les responsables légaux des élèves de la classe concernée et des autres élèves contacts à risque ainsi que les personnels contacts à risque de la nécessité de respecter une quarantaine et précise la date de retour possible à l’école (voir courrier type) Ces courriers valent certificats d’isolement et justificatifs auprès des employeurs des responsables légaux.

l’école informe l’ensemble des représentants légaux et des personnels de l’école (voir courrier type).

Autant dire que si le directeur n’est pas déchargé ce jour là, ses élèves ne bénéficieront pas de beaucoup d’heures de classes !

Le Snuipp va redemander à l’administration où est passé l’aide administrative qui réalisait ce travail précédemment

Point au 2 septembre

Contrairement aux précédentes, cette nouvelle FAQ ne rend pas compte de modifications parcellaires. Elle est entièrement réécrite, mais pour autant, des pans entiers ne comportent pas de modification majeure. Elle reste volumineuse avec 35 pages. Y sont mélangés des obligations des préconisations mais aussi des recommandations ce qui rend l’ensemble juridiquement instable. On y retrouve aussi des injonctions fortes immédiatement tempérées par “lorsqu’elle est matériellement possible”. Elle tait aussi certaines réalités, notamment ce qu’il y a lieu de faire faute de remplacement d’un enseignant ou de plusieurs enseignants absents et ce qu’elle qu’en soit la cause.

L’an dernier, une multitude de mises à jour de la FAQ avaient été publiées par le ministère. Il est peu probable, qu’à cette rentrée, le ministère se soit mis en mesure d’éviter cette profusion !

Cette circulaire tente de donner une présentation lisible des modifications saillantes applicables dans les écoles et pour les personnels à cette rentrée.

La synthèse du SNUipp-FSU :

Une confirmation majeure : l’ASA est de droit le jour de la vaccination et le lendemain, sous condition de déclaration à l’IEN.

Voir l’Arrêté préfectoral sur le port du masque

La MAJ de la foire aux questions du ministère

Point au 28 juillet

Protocole sanitaire rentrée 2021

Le protocole est donc publié. Voici les 4 scenarii :

Protocole sanitaire 2021-2022 : https://www.education.gouv.fr/annee-scolaire-2021-2022-protocole-sanitaire-et-mesures-de-fonctionnement-324257

Une fois n’est pas coutume, nous découvrons par voie de presse le protocole sanitaire de rentrée mais au 28 juillet. En attendant les modifications au 1er (ou 2) septembre !

Pour limiter le brassage et assurer la distanciation, toujours rien en termes de moyens. Pour rappel, nous demandons des créations de postes afin de faire baisser le nombre des élèves par classe qui, en plus de l’évidence pédagogique, permet de mieux assurer la protection de chacun.e et lutter avec plus de force contre la propagation de ce virus qui n’en finit pas de nous pourrir la vie.

A compter du niveau jaune, la distanciation physique doit être maintenue entre les élèves de groupes différents (classes, groupes de classes ou niveaux).

On retrouve ici la notion du fameux “si possible” qui continue de planer sur toutes les organisations et d’exercer une forte pression sur les collègues au premier rang desquel.le.s se trouvent les directrices et directeurs. Plutôt que d’organiser une organisation hiérarchique au sein même des écoles, de meilleures conditions pour exercer les fonction de direction de l’école devraient être mises en place. Mais quand on a un gouvernement qui poursuite sa politique de sape des services publics, qu’attendre d’autre ?

L’Etat et le Ministère devraient pourtant se doter de tous les moyens pour éviter que des ou les élèves aient à travailler à distance et connaissent de nouvelles fermetures de classes ou d’écoles. On ne disposera donc que de mots via ce protocole.

Le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports met donc à disposition de ses agents en contact direct avec les élèves au sein des établissements des masques dits “grand public”, à raison de deux masques pour chaque jour de présence dans les écoles ou établissements.

Toujours les mêmes masques pour les personnels. Aucune stratégie afin d’améliorer les conditions de travail de tous les personnels intervenant dans les classes mais aussi d’apprentissages s’agissant des élèves.

Il appartient aux parents de fournir des masques à leurs enfants.

Toujours pas de masques fournis pour tous les élèves à charge de l’Etat !

Avec l’appui de la collectivité territoriale, il revient à chaque école et établissement d’organiser le nettoyage et la désinfection des locaux et des équipements

Beaucoup de travail en plus pour les directrices et directeurs des écoles mais quel temps spécifique dégagé pour ce faire ?

Ah mais oui, avec un statut, pas de problème !

Le personnel de direction, les directeurs d’école, les professeurs ainsi que tous les autres personnels sont formés aux gestes barrières, aux règles de distanciation physique et au port du masque pour eux-mêmes et pour les élèves dont ils ont la charge le cas échéant.

Affirmer en l’écrivant que aurions été formés relève ni plus ni moins que du mensonge. Nous sommes confrontés depuis longtemps à nous former nous mêmes (informatique, formation continue…), de là à oser écrire que nous avons été formés spécifiquement aux gestes barrières, aux règles de distanciation physique et au port du masque… On n’a même pas pu avoir la formation aux premiers secours cette année passée… Alors oui, on sait lire un protocole. Est-ce cela la formation ?

Mais chiche ! Oui à la formation mais aussi à la baisse du nombre des élèves par classe !

Point au 7 juillet

Effets secondaires de la vaccination :

ministère de la transformation et de la fonction publique rend les ASA possibles

Textes de référence:

Concernant la situation des agent.es développant des effets secondaires à la vaccination et étant de fait dans l’incapacité d’assurer leur service.

Une circulaire du ministère de la transformation et de la fonction publique du 5 juillet stipule désormais que : “Les chefs de service réservent une issue favorable aux demandes de placement en autorisation spéciales d’absence formulées par les agents qui déclarent des effets secondaires importants après avoir été vaccinés contre le covid-19.

L’agent public transmet à son employeur une attestation sur l’honneur qu’il n’est pas en mesure de travailler pour ce motif.

Cette autorisation spéciale d’absence peut être accordée le jour et le lendemain de la vaccination. Les situations particulières font l’objet d’un examen individualisé.

Ce qui est désormais acté par une circulaire doit pouvoir être appliqué pour les situations portées à la connaissance avant le 5 juillet. Il s’agit donc de faire requalifier les arrêts imputables à la vaccination ayant donné lieu à application du jour de carence en ASA.

Nous sommes intervenus localement à plusieurs reprises pour demander à ce qu’aucun jour de carence ne soit retiré dans ce cas-là. Mme Grizon,, Secrétaire Générale de la DSDEN 87, nous avait assuré garder en attente les dossiers relevant de cet arrêt de travail là, en attendant un texte officiel du Ministère. Ce qui maintenant est chose faite et devrait donc voir la gestion de ces cas de figures effectuée de la meilleure des manières ou régularisée si carence avait été appliquée.

Nous vous conseillons de faire parvenir à l’administration (remplacement87@ac-limoges.fr) votre certificat de vaccination et l’arrêt consécutif à celle-ci afin de demander à ne pas subir le jour de carence. Pour toute difficulté, n’hésitez pas à nous contacter (snu87@snuipp.fr ou 05 55 43 27 30, transfert d’appel effectué).

Les interventions de la FSU ne sont pas étrangères à la parution de cette circulaire. Le SNUipp-FSU continue de revendiquer la reconnaissance du Covid en maladie professionnelle pour les agents sur l’ensemble du territoire.

Point au 17 juin

France Info nous informe hier soir que “les masques ne seront plus obligatoires dans les cours d’école” comme l’a annoncé “Matignon mercredi 16 juin après avoir reçu un avis favorable du Haut Conseil de la santé publique (et non la Haute Autorité de santé comme précédemment indiqué par erreur)”.

Dans la matinée, les écoles ont reçu un courriel de l’IA-Dasen puis du Ministère, ce dernier indiquant :

Après avis des autorités sanitaires le Gouvernement a annoncé, comme vous le savez, la fin du port du masque en extérieur sauf exceptions (regroupements importants, files d’attente, marchés, stades…). Les arrêtés préfectoraux sur le port du masque seront en conséquence modifiés dès jeudi 17 juin. En revanche, le port du masque dans les milieux clos reste obligatoire (entreprises, magasins, transports…).

Cette mesure d’allègement s’applique également aux personnels et aux élèves des écoles, collèges et lycées dans les espaces extérieurs des établissements scolaires (cours de récréation, préaux, autres espaces de plein air…). Les règles relatives au port du masque dans les espaces intérieurs des écoles et établissements ne sont en revanche pas modifiées.

Les documents en ligne (FAQ, protocoles…) seront actualisés dans la journée.

A nouveau, les nouvelles arrivent par voie de presse et autres déclarations télévisuelles contradictoires…

Heureusement, nous avons pu lire que les moments de convivialité entre personnels sont de nouveau autorisés, donc comprendre qu’ils étaient interdits auparavant !

Les changements depuis le 17 juin :

  1. Nouveau protocole sanitaire

La FAQ annonce un nouveau protocole sanitaire qui reprend les grandes lignes de la mise à jour de la FAQ :

  • levée de l’obligation du port du masque en espace extérieur et maintien de l’obligation pour tous (sauf élèves de maternelle) en espace clos,
  • une aération d’au moins 5 minutes doit également avoir lieu toutes les heures,
  1. Port du masque

Si l’obligation du port du masque est levée à l’extérieur, il reste obligatoire à l’intérieur pour toutes et tous y compris les accompagnateurs, quelle que soit l‘activité. Les élèves de maternelle restent non assujettis à cette obligation.

  1. Musique et chorale

La FAQ affirme que le port du masque “n’empêche absolument pas” la pratique de ces activités en intérieur. A l’extérieur le port du masque n’est plus obligatoire mais une distanciation de deux mètres entre élèves est “recommandée”.

  1. Journée “portes ouvertes”

Elles sont de nouveau autorisées dans le respect strict des gestes barrières, mais avec des recommandations nombreuses:

  • il est conseillé de les tenir en extérieur
  • en espace clos, “recommandation” d’une jauge d’une personne pour 4m².
  • visite virtuelle et visio/audio conférence sont à privilégier.
  1. Tests

Des opérations de dépistage ciblées peuvent également être organisées en école:

  • dans les écoles et établissements scolaires situés les départements où le virus circule activement et les départements où l’incidence est en hausse,
  • dans les écoles et établissements scolaires situés dans les lieux où sont identifiés des nouveaux variants, le variant indien « Delta » en premier lieu.

Point au 3 juin

Nous sommes intervenus à plusieurs reprises (en intervenant auprès du cabinet de la DSDEN 87 mais aussi lors des dernières commissions : cf les comptes rendus des derniers CDEN et CHSCT) pour demander à notre administration d’octroyer des ASA aux collègues qui auraient à subir des effets indésirables de la vaccination, notamment à l’issue de la seconde injection. Un arrêt de travail avec certificat médical du médecin entraîne la ponction d’un jour de carence, ce qui est à la fois scandaleux et un non sens pour que, tous ensemble, nous arrivions à venir à bout de ce virus qui contraint nos vies depuis plus d’un an maintenant.

L’administration reste dans l’attente du feu vert du ministère pour placer les collègues concerné.e.s en ASA. Si vous êtes concerné.e.s, faites le bien savoir à votre IEN et à la cellule de remplacement de façon à ne pas vous voir ponctionné.e.s d’un jour de carence. N’hésitez pas à nous informer de votre situation et à nous solliciter.

Faq covid du ministère du 28 mai 2021 : les changements

Eurêka le Ministère publie la version de la FAQ datée du même jour (les précédentes avaient été publiées plusieurs jours après leur date d’écriture). Il fait même preuve d’anticipation puisqu’il annonce des modifications qui seront effectives au 9 juin ! C’est sans doute cela le monde d’après…

Seules les modifications impactant la vie des écoles et de ses personnels sont relevées, d’autres concernent spécifiquement les collèges et lycées et ne sont pas reprises :

  • Réunions en présentiel, conseils des maîtres, de cycle, d’école, réunion de parents…

Ces réunions en présentiel restent vivement déconseillées, mais à compter du 9 juin, les réunions regroupant plus de 6 personnes pourront se tenir en présence dans le strict respect des consignes sanitaires (port du masque, respect de la distanciation et des gestes barrières). Toutefois, il est recommandé d’appliquer une jauge d’une personne pour 4 m².

  • Les élèves à besoins éducatifs particuliers

A compter de la publication de cette nouvelle FAQ (28/05/21), les élèves en situation de handicap en scolarité partagée peuvent reprendre l’organisation pédagogique telle que prévue dans leur projet personnalisé de scolarisation, en veillant au respect le plus strict des mesures sanitaires en vigueur.

  • Les cours d’éducation physique et sportive (EPS)

A compter du 9 juin, les activités physiques et sportives qui, par leur nature, ne permettent pas le respect de la distanciation (par exemple les sports de contact) seront autorisées en extérieur pour les élèves d’un même groupe classe. A compter du 30 juin, ces activités seront également autorisées en intérieur pour les élèves d’un même groupe classe.

  • Les activités physiques et sportives des mineurs sur le temps périscolaire et extra-scolaire

Les activités physiques et sportives encadrées des mineurs en extérieur comme en intérieur organisées sur le temps périscolaire et extra-scolaire sont de nouveau autorisées dans le respect des gestes barrières.

  • Le dispositif « vacances apprenantes » 2021 et protocole sanitaire

Le protocole sanitaire applicable est celui de l’établissement d’accueil. Néanmoins, si certaines dispositions de ce protocole sont moins strictes que celles du protocole sanitaire de l’éducation nationale, alors ce sont les dispositions du protocole de l’éducation nationale qui s’appliquent.

  • Les sorties et voyages scolaires

Sans nuitées : les sorties scolaires sans nuitées, sur le plan national, étaient d’ores et déjà autorisées dans le respect des gestes barrières.

Avec nuitées : uniquement à compter du 20 juin, les voyages scolaires avec nuitée(s) seront de nouveau autorisés dans le respect du protocole sanitaire applicable aux accueils collectifs de mineurs. L’opportunité de ces voyages scolaires devra être analysée en amont au regard de la situation sanitaire locale.

  • Les fêtes de fin d’année et kermesses

La tenue des fêtes de fin d’année et des kermesses sera autorisée selon le calendrier suivant et si la situation sanitaire le permet :

A compter duparticipantsdistanciation
9 juinextérieurassis1 mètre
1er juilletextérieurassis1 mètre
1er juillet debout extérieur
recommandation 4 m² par personne (ce qui correspond à une distanciation de 1 m!)

La formulation de cette réponse, en page 36, est étonnante, notamment sur le paragraphe concernant la situation à compter du 1er juillet. Mais dans les termes actuels, elle n’autorise en aucune manière la fête de fin d’année en intérieur. Le SNUipp-FSU interroge le ministère…

  • Personnels vulnérables

La FAQ confirme le dispositif antérieur : “Si l’employeur estime être dans l’impossibilité d’aménager le poste de façon à protéger suffisamment l’agent, celui-ci est alors placé en autorisation spéciale d’absence (ASA)”. En conséquence les personnels vulnérables, devant élèves, restent en ASA.

Point au 2 juin

Nous sommes intervenus à plusieurs reprises (en intervenant auprès du cabinet de la DSDEN 87 mais aussi lors des dernières commissions : cf les comptes rendus des derniers CDEN et CHSCT) pour demander à notre administration d’octroyer des ASA aux collègues qui auraient à subir des effets indésirables de la vaccination, notamment à l’issue de la seconde injection. Un arrêt de travail avec certificat médical du médecin entraîne la ponction d’un jour de carence, ce qui est à la fois scandaleux et un non sens pour que, tous ensemble, nous arrivions à venir à bout de ce virus qui contraint nos vies depuis plus d’un an maintenant.

L’administration reste dans l’attente du feu vert du ministère pour placer les collègues concerné.e.s en ASA. Si vous êtes concerné.e.s, faites le bien savoir à votre IEN et à la cellule de remplacement de façon à ne pas vous voir ponctionné.e.s d’un jour de carence. N’hésitez pas à nous informer de votre situation et à nous solliciter.

Les personnels et les ASA : dans la dernière FAQ, on peut lire :

Quelle est la situation des parents personnels de l’éducation nationale devant assurer la
garde de leurs enfants accueillis au collège ou au lycée pour une quotité de temps réduite ?


Les personnels dont la présence sur site est nécessaire à l’accueil des élèves ou qui doivent assurer à distance la continuité pédagogique ne peuvent bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence qu’à titre dérogatoire, sur la base d’un examen de leur situation individuelle et en tenant compte des impératifs de continuité du service.


Ces mesures ne peuvent bénéficier qu’à un des parents à la fois. La personne remettra à son supérieur hiérarchique (IEN de circonscription ou chef d’établissement) une attestation sur l’honneur qu’il est le seul des deux parents à bénéficier de la mesure pour les jours concernés et qu’il ne dispose pas de modes de garde alternatifs.

Elles s’appliquent aux fonctionnaires comme aux agents contractuels. Ces ASA ne s’imputent pas sur le contingent des ASA pour garde d’enfants malades

Les personnels peuvent-ils bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence pour se faire
vacciner ?


Il est recommandé aux personnels de prendre rendez-vous à un moment compatible avec la continuité du service et de l’accueil des élèves (mercredi, samedi, dimanche, etc.). Lorsque cela n’est pas possible, une autorisation spéciale d’absence (ASA) peut être attribuée à la personne qui se rend, sur son temps de travail ou durant ses obligations de service, à un rendez-vous de vaccination.

Lire ci-après le point de situation effectué par le SNUipp-FSU à partir des chiffres communiqués par le ministère :

Point au 11 mai

Après deux semaines de reprise de l’école, les chiffres montrent que, si la situation sanitaire s’est améliorée, le virus est encore bien présent dans les écoles comme il l’est de façon générale dans la société.

Le nombre de fermetures de classes a très fortement augmenté au cours de cette semaine, passant de 1118 recensées la première semaine à 4992 pour celle-ci. Au vu de la circulation du virus toujours intense sur le territoire, la règle de fermeture dès le premier cas de Covid appliquée est nécessaire, malgré ces conséquences, car elle permet de prévenir la propagation de contamination dans les écoles. Cette règle de protection doit durer tant que durera l’épidémie pour permettre d’y venir à bout et non pas être remise en cause à la fin du mois comme le laisse entendre le ministre.

La prévention par le biais de campagne de tests massives et régulières doit également s’amplifier. Seulement 207 554 tests ont ainsi été réalisés lors de la semaine de rentrée. Un nombre en recul par rapport aux 245 000 réalisés avant la coupure. Pour amplifier cette nécessaire détection du virus, le ministère doit démultiplier le nombre de tests proposés et ouvrir les possibilités d’autotests à tous les élèves, et dès le primaire comme le permet l’autorisation de la Haute autorité de santé qui valide une préconisation du conseil scientifique.

Depuis le début de l’année, c’est une constante, le manque d’anticipation pour sécuriser les écoles est criant, laissant ainsi la gestion de la crise aux équipes sur le terrain.

Le ministère se doit d’apporter de véritables réponses en recrutant des remplaçants, en rendant enfin effective la priorité de vaccination des personnels tant de fois annoncée depuis janvier dernier, en finançant l’achat par les collectivités locales de capteurs de CO2,…

Vous trouverez en pièce-jointe l’analyse détaillée de ce point de situation sanitaire.

point sur la situation sanitaire au 7 mai

Point au 03 mai

Une nouvelle fois le ministère démontre son absence d’anticipation qui met à mal le travail et l’organisation des équipes. Ces changements, à une semaine d’intervalle et à chaque fois durant les week-end, entraînent une surcharge de travail pour la mise en place et une séquence d’explication aux familles.

Lire le communiqué de presse du SNUipp-FSU

Lire le point d’analyse effectué par le SNUipp-FSU à partir des données du Ministère :

Les derniers changements à signaler sont :

Situation des élèves scolarisés en dispositif ULIS :

Pour éviter le brassage, les élèves d’ULIS, ou autres dispositifs d’inclusions, doivent rester au sein d’un seul groupe, soit la classe dont ils. elles dépendent, soit la structure ULIS. Les équipes doivent réfléchir et choisir ce qui leur paraît le mieux pour les élèves.

EPS :

Les gymnases et les piscines réouvrent… Néanmoins, il est recommandé de privilégier les activités extérieures et seules des activités intérieures de “basse intensité” permettant le port du masque sont possibles. Donc nous ne voyons d’autre solution que de privilégier la planche, l’étoile de mer avec masque ou pour une nage plus intense, rendez-vous à Uzurat ou dans la Vienne 😉 Cette disposition est également valable pour le périscolaire.

Nota: les activités extra-scolaires sont toujours suspendues.

ASA :

Les parents personnels de l’Education Nationale, sont placé.es en ASA lors de la fermeture de la crèche, école ou collège ainsi que pour les enfants accueillis pour une quotité de temps d’enseignement réduite. Il faut dans ce cas fournir le courrier indiquant la situation de l’établissement, cela vaut attestation. Un seul des deux parents peut en bénéficier.

Point au 29 avril

Ajouts à la MAJ de la FAQ du 23 avril :

EPS et motricité :

  • En élémentaire, la pratique de l’EPS en intérieur est interdite jusqu’à nouvel ordre, piscine comprise. Par contre en maternelle les activités de motricité sont autorisées en intérieur.
  • Lors du point sur la situation sanitaire du 26 avril, suite à une demande de la FSU, la Ministre de la Fonction publique a annoncé que les personnels souffrant d’effets secondaires suite à leur vaccination pourraient bénéficier d’ASA.

Si vous êtes dans ce cas là et avez des difficultés pour ce faire, n’hésitez pas à nous contacter au 05 55 43 27 30.

Nous avons joint M. Gauthier en fin de matinée afin de faire un point sur la situation de reprise dans le département.

Il nous a indiqué que ce mardi on recensait 3 classes de maternelle fermées et 10 d’élémentaires ainsi qu’une école (à 2 classes).

Nous l’avons aussi appelé pour avoir confirmation que des remplaçant.e.s avaient vu leurs missions changées (ex UPE2A, Enfants du voyage, ESS) pour être mobilisé sur des remplacements dits traditionnels, c’est à dire dans une classe “classique”.

M. Gauthier nous a confirmé cette information, la justifiant par la situation sanitaire actuelle et les annonces du ministre Blanquer.

Nous lui avons dit qu’il n’était pour nous pas justifié de prendre des moyens de ce type, ces enfants là étant les plus fragiles. Puisque l’on parle de vague épidémique, nous avons poursuivi la métaphore météorologique pour signifier que les besoins nécessaires ne sont pas de l’ordre du +1, 2 ou 3 moyens mais vont bien au delà pour tenter de l’endiguer.

Le fait est que les moyens ne sont pas là et en être réduits à supprimer les remplacements des collègues ayant en charge des élèves primo arrivants ou des gens du voyage résume l’impréparation dans laquelle une fois encore s’est faite cette rentrée.

S’agissant du non remplacement des collègues pour des équipes éducatives, cela pose aussi problème. M. Gauthier a bien réaffirmé qu’il n’était pas question de répartir les élèves dans d’autres classes. La seule solution proposée est de les mettre en récréation. S’il ne s’agissait que d’1/2 heure, cela pourrait s’entendre, mais dans des écoles, ce sont plusieurs équipes qui sont programmées dans la journée. Alors, là encore, on risque d’être contraint de suspendre ces réunions pourtant essentielles pour les élèves les plus fragiles, ce qui n’est pas acceptable.

M. Gauthier nous a dit aussi que les écoles devant organiser des tests salivaires ne se verraient plus aidées par des brigades… pour raisons de gestion de la crise sanitaire…

Nous avons répondu que les conditions de cette reprise étaient décidément bien dégradées. La surcharge de travail, notamment pour la ou le collègue en charge de la direction était déjà énorme. Sans moyen humain pour aider lors des tests, l’exercice sera stressant et épuisant. Jusqu’à quel point devra-t-on tout accepter ?

Suite à l’alerte sociale déposée le 23 avril, le SNUipp-FSU a été reçu le 27 avril par la DGRH et la DGESCO dans le cadre de la négociation préalable au dépôt d’un préavis de grève. En l’état, les (non)réponses apportées par le ministère ne sont pas satisfaisantes et le SNUipp-FSU confirme le dépôt de son préavis de grève. A tous les niveaux, il nous faut poursuivre de montrer que, malgré de premières avancées, le cadrage n’est pas à la hauteur des enjeux sanitaires et d’une école de qualité.

Il s’agirait maintenant de VRAIMENT mettre les moyens afin de ne pas en être réduits à de telles décisions ou à devoir fermer classes et écoles. Le ministre a annoncé 5 000 postes pour pallier les difficultés de remplacement. Aucun poste de plus n’est à ce jour prévu pour la Haute-Vienne. Quant aux autres départements, la même partition semble jouée ! M. Blanquer mentirait-il ? Oh…. !

On pourrait d’ailleurs se laisser aller à penser (si l’on faisait preuve de mauvais esprit) que cette décision de demander aux parents des élèves d’une classe non remplacée de les ramener chez eux n’allait pas faire long feu… Comme la fermeture d’une classe après un cas positif avéré… Ou comment savoir s’adapter à toute situation.

M. Blanquer dans la lettre qu’il nous a adressé dit : de nouvelles études scientifiques ont confirmé une moindre contagiosité des enfants et un risque faible qu’ils développent de formes graves.

Mais pourquoi donc alors avoir encore fermé les écoles et fermer toute classe dont un élève serait positif ?

Autre extrait de sa lettre : Le printemps nous offre davantage de possibilités pour trouver des solutions ou pour adopter des alternatives aux enseignements en classe : je vous invite à vous en saisir. Vous pourrez notamment conduire davantage d’activités ou faire cours en extérieur. Les classes en plein air sont bénéfiques sur le plan sanitaire, et elles le sont aussi sur le plan éducatif. À cet effet, des ressources seront mises à votre disposition.

On a hâte de connaître les ressources… Des parapluies ? Des préaux ouverts et portatifs ?

Faire cours en extérieur… Mais alors, court !

Imaginez… Dehors, dans la cours, sur le stade, une classe à 25, à côté d’autres classes faisant de même, pour un cours (on se croirait revenu au siècle dernier) dont ou pourrait se laisser aller à comprendre qu’il serait magistral, tant qu’à faire !

Point au 27 avril

Faq covid du ministère du 23 avril 2021 : les changements

Textes de référence:

Le protocole sanitaire datant de février 2021 reste inchangé. Néanmoins, la nécessité de l’aération au minimum quelques minutes toutes les heures et 15 minutes avant les entrées en classe (matin, midi, récréations et soir) des locaux et du non brassage à la cantine sont réaffirmés et complétés par des fiches repères. L’utilisation de capteurs de CO2 est mise en avant mais sans obligation et reste à charge des municipalités ou communautés de communes.

Situations de fermeture de classe

Suite aux nombreuses interventions du SNUipp-FSU, l’apparition d’un seul cas avéré entraîne la fermeture de la classe pendant 7 jours, quel que soit le niveau, quel que soit le variant. Tous.tes les élèves sont alors considéré.es comme cas contact. l’enseignant dans la classe assure la surveillance dans l’attente de la prise en charge de ses élèves par les parents.

Pour revenir en classe, les élèves de plus de 6 ans devront attester d’un test PCR négatif. Les élèves de maternelle sont invité.es à justifier d’un test salivaire négatif. Les tests ne sont pas obligatoires mais réduisent le temps d’éviction.

A contrario, l’apparition d’un cas confirmé parmi les personnels n’implique pas automatiquement la fermeture de la classe. Dans la même logique ministérielle, les enseignants des classes fermées pour raison de covid, ne sont pas automatiquement considérés comme cas contact. Dans les deux cas, une évaluation sera menée par le “contact-tracing”. Cette notion n’est pas plus précisée.

Le retour à l’école, de chaque élève dont la classe a été fermée, sera possible :

  • après 10 jours pour un cas avéré pour tous les élèves,
  • après 7 jours pour un cas contact hors foyer pour tous les élèves avec test négatif. S’il n’y a pas de d’attestation de conduite de test, le délai passe à 14 jours.
  • après 17 jours pour un cas contact au sein du foyer pour tous les élèves avec test négatif. S’il n’y a pas de d’attestation de conduite de test, le délai passe à 24 jours.


Interdiction du brassage et de la répartition dans une autre classe des élèves ce qui implique la fermeture de la classe lors du non remplacement d’un enseignant absent.

Il y a lieu d’organiser la surveillance dans l’attente de leur prise en charge. Il reste impossible de renvoyer les élèves non pris en charge par leurs parents en cours de journée.

EPS :

La pratique de l’EPS en intérieur est interdite jusqu’à nouvel ordre, piscine comprise. Les gymnases ne peuvent être utilisés que pour des activités autres que pour des activités physiques et sportives.

Périscolaire et extra-scolaire :

L’accueil périscolaire est autorisé dans le respect du protocole sanitaire. Par contre, les activités extra-scolaires sont suspendues à partir du 26 avril et jusqu’à nouvel ordre .

Protection” des personnels :

Les personnels (PE, AESH, ATSEM) bénéficieraient de 2 autotests par semaine à effectuer à domicile.

La campagne de tests salivaires dans les écoles continue.

Une campagne de vaccination “prioritaire” pour les enseignants de plus de 55 ans est en œuvre.

Situations donnant droit à ASA

  • Les personnels dit vulnérables continuent de bénéficier d’ASA.
  • Les enfants des personnels exerçant dans les écoles sont prioritaires dans les collèges accueillant des élèves. Il est impossible d’avoir des ASA pour la semaine du 26 avril concernant la garde d’enfant de moins de 16 ans.
  • Les agents devant assurer la garde de leur enfant de moins de 16 ans identifié.e comme cas contact bénéficient d’ASA. Cette mesure ne peut bénéficier qu’à un des parents à la fois. Il faudra remettre une attestation sur l’honneur qu’il ou elle est le ou la seul.e des deux parents demandant à bénéficier de la mesure pour les jours concernés
  • Lorsque la prise de rendez-vous pour se faire vacciner n’est pas possible hors du temps de service, il est possible de bénéficier d’une ASA pour se rendre à son rendez-vous.
  • Les personnels ayant pris des rendez-vous médicaux durant la période des congés applicable à leur zone initiale peuvent bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence à titre dérogatoire. Il faudra remettre un justificatif à son IEN. Attention, lors d’un examen en hôpital, celui-ci remet régulièrement un “bulletin de situation” qui a valeur d’arrêt de travail et induit l’application du jour de carence, il faut impérativement exiger une attestation indiquant la date et l’heure de l’examen sans plus de précision.

Point au 22 avril

Etant donné que la conférence de presse de ce soir n’a pas été très précise, elle nous laisse beaucoup d’interrogations…

Voici donc quelques infos du SNUipp-FSU suite à la réunion sanitaire au MEN le 22 /04 avec les syndicats :

Le ministère reste bien flou à deux jours de la rentrée sur bien des questions malgré les interventions répétées du SNUipp-FSU!!!

  • Dès qu’un cas positif, la classe est fermée. Il s’agit donc de l’application de ce qui avait été mis en place dans les 19 départements avant la fermeture. Décision de fermeture de classe est désormais accélérée : on ne passe plus par l’ARS, cela va plus vite.
  • Une instruction serait donnée pour ne pas faire la répartition des élèves dans les classes de l’école. Cela signifie renvoi chez eux des élèves et organisation de l’enseignement à distance
  • Auto tests vont être livrés dans les écoles et établissements pour les personnels dès le 26 avril et à partir du 10 mai pour les lycéens. Des tests salivaires seront mis en œuvre dans les collèges.

Réponses du MEN aux questions posées par la FSU :

  • Une ASA sera donnée pour aller se faire vacciner lorsqu’un rdv est obtenu sur le temps de travail.
  • La foire aux questions sera actualisée, en termes de responsabilité notamment pour les autotests.
  • Davantage de médiateurs seront recrutés, notamment pour les autotests.
  • Les recrutements de contractuels sont poursuivis dans les académies.
  • Les dispositifs d’accueil dans les collèges pour les enfants de personnels prioritaires dont enseignants du 1° degré seront reconduits la semaine prochaine.

La FSU a demandé la mise à disposition rapide du protocole aux écoles, dénonçant le fait que les informations sont encore dévoilées au dernier moment (et toujours via la presse) et que les difficultés d’organisation vont encore une fois être importantes.

Elle a réitéré son exigence d’un plan global de vaccinations de tous les personnels volontaires et rappelé qu’au vu de la précipitation avec laquelle les premières vaccinations ont été organisées, il se saurait en aucune manière être établis des bilans trop hâtifs d’adhésion ou non de la profession à la vaccination.

La FSU a insisté sur une plus grande transparence concernant les éléments chiffrés, la situation sanitaire montrant la nécessité d’avoir des tableaux de bord complets, en open data.

Point au 16 avril

L’ensemble des personnels de l’Education Nationale a reçu aujourd’hui une information concernant la campagne de vaccination.

Celle-ci cible tous les personnels de plus de 55 ans exerçant au contact des élèves en école, collège et lycée.

Des créneaux de vaccination leur sont dédiés dans des centres de vaccination pour les deux prochaines semaines, y compris les week-end.

En Haute-Vienne, les personnels doivent prendre RDV sur le site www.sante.fr et sélectionner la page réservé aux professionnels de l’Education. Une ligne téléphonique est également dédiée à la prise de RDV : 05 55 08 75 20.

Vous pouvez retrouver tous ces éléments dans le courrier du Rectorat ci-dessous :

Point au 2 avril

Nous voilà repartis sur des changements de dernière minute ! ET une nouvelle fois avoir à modifier des organisations.

Conseil : vous avez arrêté une organisation pour l’accueil de la semaine prochaine. Vous pouvez envoyer les listes demandées pour aujourd’hui en précisant que l’organisation est réglée et que les collègues intervenant ne sont pas disponibles pour être envoyé.e.s ailleurs (s’ils ou elles ne le souhaitent pas bien entendu !).

Nous avons joint M. Gauthier afin de lui faire part de plusieurs interrogations et demandes de précisions.

Celui-ci nous a dit qu’un courriel était en cours d’envoi. Les écoles ont reçu à 14h58 le message :

Ces précisions viennent se substituer à la circulaire du 8 avril qui vous a été communiquée hier.
L’accueil des enfants se fera sur la base de groupes de 10 enfants pour la maternelle et 15 enfants pour l’élémentaire.
Cet accueil est possible si un seul parent est dans la liste des bénéficiaires et ne peut pas avoir d’autre mode de prise en charge pour son enfant.

La liste des personnels indispensables et pouvant prétendre à la garde de leur enfant à l’école est augmentée (cf liste ci-après)

Un modèle d’attestation sur l’honneur est ajouté pour être donné à la signature des parents si vous le jugez utile :

Point au 1er avril

On serait bien tenté par une petite blagounette mais on s’en abstiendra tant tout cela tient de la grande farce (les plus anciens se rappelleront la chanson de Leny Escudéro)…

Le Président de la République a (pour une énième reprise) pris la parole pour annoncer, après un suspens préalable digne des émissions télé réalité, la fermeture des écoles la semaine prochaine et les vacances pour tous les 2 semaines suivantes.

Notre ministre sportif de l’Education Nationale nous a envoyé une vidéo de 5 minutes nous expliquant ce qu’il en était, en usant de son arme pédagogique préférée, la répétition. Parce que c’est vrai que nous, les PE et autres instits, avons beaucoup de mal à comprendre, surtout du premier coup (aïe). Et il l’a dit : on a appris, on est prêt. Y’a donc plus qu’à partir. Enfin, il faut quand même effectuer quelques menues préparations… Heureusement, communication a été faite ce jour sur le coup des 16h. La circulaire de cadrage de l’accueil des personnels indispensables à la gestion de la crise date du 8 avril 2020 et est à nouveau envoyée aux directrices et directeurs des écoles.

Un peu trop tard cependant pour communiquer cet avant dernier jour de classe en présentiel avec les parents concernés.

M. Gauthier nous avait joint ce matin afin d’avoir les premiers retours. L’occasion pour nous de rappeler nos propositions (non retenues) faites à l’été dernier pour mettre tous les atouts de notre côté afin d’éviter une nouvelle fermeture des écoles. La dernière carte scolaire a vu 20 fermetures de classe, la brigade de remplacement est toujours largement insuffisante et la dotation de 0 poste supplémentaire à l’Académie, avec un bien insuffisant +4 pour la Haute-Vienne ne permet pas d’y remédier. Et en plus, il y a 14 contractuels… qui ne demanderaient sans doute pas mieux que de pouvoir entrevoir un chemin vers la titularisation. Royalement (puisqu’on en est là !), l’Académie aura à la rentrée prochaine 55 PESA, contre 90 cette année. Enfin, 90 sur le papier puisque les 3 démissions à l’issue du dernier concours n’avaient même pas été compensées. Et M. Blanquer avait pu, pour la 2ème fois après 2018, rendre plus de 200 millions non utilisés sur son budget ! Soit l’équivalent de la création de 4 200 postes ! Postes qui auraient bien fait besoin.

Parce que cette situation de pandémie nécessite de revoir ses fondamentaux. En plus de l’intérêt pédagogique évident, faire baisser le nombre des élèves par classe est un levier efficace pour freiner la circulation du virus. Et avoir un volant de remplaçants permettant de ne pas avoir à brasser les groupes un autre ! Mais créer des conditions d’enseignement meilleures n’est pas ce qui a retenu l’attention de notre ministre, qui a préféré faire des économies.

Et pendant ce temps-là, les enseignant.e.s continuent sur le terrain, avec un horizon de vaccination toujours non défini et une probable reprise le 26 avril sans toujours avoir pu être vacciné.e.

M. Gauthier a aussi envoyé une lettre aux directrices et directeurs au sujet de la semaine prochaine :

Un dispositif de continuité pédagogique sera mis en place du 6 au 9 avril 2021. Les enseignants assureront cette continuité pédagogique depuis leur domicile, ou, s’ils le souhaitent depuis leur école.

Lors de notre entretien ce matin, nous avons insisté sur le terme de lien à garder avec les élèves plutôt que parler de continuité pédagogique.


Durant cette semaine, seuls les enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et les enfants en situation de handicap dont les parents le souhaiteraient seront accueillis dans les écoles, par des enseignants volontaires. Les AESH seront présents pour continuer à assurer l’accompagnement de ces élèves.

On le constate aussi : les AESH doivent venir pour suivre l’enfant concerné et qui se rendrait à l’école. Pourquoi pas aussi sur la base du volontariat ?


Les enfants des enseignants et des AESH mobilisés pourront être accueillis.
Comme lors du confinement du printemps dernier, et en lien avec les mairies concernées, un même lieu d’accueil pourra regrouper des élèves issus d’écoles différentes.
Les enseignants qui seraient amenés à se déplacer à plus de 10 kilomètres de leur domicile utiliseront l’attestation de déplacement professionnel disponible sur l’application « #TousAntiCovid ».
Le vendredi 9 avril, les directrices et directeurs d’école nous feront parvenir, par le biais d’un document communiqué ultérieurement, la liste des enseignants qui auront assuré un accueil.
Il convient, demain vendredi 2 avril, d’informer l’IEN de circonscription de l’accueil éventuel d’élèves mardi 6 avril.
A partir de mardi 6 avril, les écoles concernées renseigneront dès l’entrée en classe un formulaire qui sera mis en ligne pour indiquer le nombre et les modalités d’accueil des élèves présents.

Enfin, dans les annonces faites par le Président, cette reprise des primaires au 26 avril, tandis que celle des secondaires est décalée à la semaine suivante. Sans un mot de justification. Mais on croit en connaître la raison.

Point au 29 mars

▶ Le SNUipp-FSU livre son analyse de la situation sanitaire dans les écoles à partir des données communiquées par le ministère de l’Education nationale et les académies dans leurs points de situation hebdomadaires, sur leurs sites ou dans la presse. Ces données, loin d’être exhaustives, sont loin de refléter les données diffusées par Santé Publique France notamment.

▶ Les données sont partielles et n’intègrent pas les informations des académies de Nice, Guyane et Martinique.

▶ Des décalages subsistent entre les données recensées par le ministère et les données publiées par les académies, notamment sur le nombre de fermetures de classes et d’établissements.

point au 22 mars

▶ Le SNUipp-FSU livre son analyse de la situation sanitaire dans les écoles à partir des données communiquées par le ministère de l’Education nationale et les académies dans leurs points de situation hebdomadaires, sur leurs sites ou dans la presse. Ces données, loin d’être exhaustives, sont loin de refléter les données diffusées par Santé Publique France notamment.

▶ Les données sont partielles et n’intègrent pas les informations des académies de Poitiers, Guadeloupe, Guyane, Martinique et Mayotte.

▶ Le ministère ne communique pas pour l’académie de la Réunion actuellement en vacances

point au 5 mars

Point de situation sanitaire

Les dernières données communiquées par le ministère illustrent la reprise épidémique à lécole au retour des vacances, que ce soit chez les personnels ou les élèves. 

La comparaison avec le précédent retour de vacances de fin d’année pour la zone C est éloquente. On comptabilise ainsi 3 fois plus d’élèves positifs dans les académies d’Ile-de-France à ce retour des vacances d’hiver.

Les données du ministère, reposant sur le déclaratif des familles, sont toujours très loin dintégrer tous les cas positifs recensés par Santé Public France. Pour la seule zone A, le ministère comptabilise 3,5 fois moins de cas parmi les élèves. Les différences perdurent entre les chiffres du ministère et ceux des académies ainsi que le manque de sens des données hebdomadaires avec une semaine s’arrêtant le jeudi à 13h. Le ministère doit prendre exemple sur Santé Public France et proposer l’ensemble de ses données  en open-data dont celles concernant les tests.

Enfin, le dernier point hebdomadaire de Santé Public France de jeudi dernier confirme que les élèves d’âge primaire sont la tranche d’âge où le taux de positivité au variant anglais (20I/501Y.V1) est le plus important dans la population (64,9%) et décline ensuite au fil des tranches d’âge. Pourtant malgré sa contagiosité accrue la règle de fermeture des classes pour casser les chaines de contamination reste figée à 3 cas identifiés. 

La reprise complète de l’école à partir de cette semaine va accroître de nouveau la circulation du virus parmi les élèves et les personnels des écoles puis au sein de leurs familles. 

Décider des mesures fortes pour maintenir les écoles ouvertes comme le SNUipp-FSU le réclame depuis plusieurs semaines (mise en place effective de tests salivaires massifs réalisés dans les écoles par des équipes mobiles, renforcement de l’aération des locaux, allégement des effectifs, fourniture gratuite de masques chirurgicaux aux élèves, vaccination prioritaire des personnels…) est encore plus indispensable.

Point au 2 mars


A propos de la campagne de tests salivaires :

Monsieur Gauthier adjoint à l’IA-DASEN de la Haute-Vienne a envoyé un mail hier soir aux écoles.
On peut y lire :

“Les écoles dans lesquelles les tests sont mis en place sont définies conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et l’éducation nationale sur la base de l’observation de différents facteurs. Il n’y a donc pas d’automaticité entre un cas Covid dans une école et la mise en place de tests salivaires.”

Ce n’est donc pas parce que l’on a des personnes, élèves ou personnels, touchés par la Covid qu’il y aura une campagne de tests…

Ce matin notre ministre M. Blanquer s’est exprimé sur un grand média radiophonique. S’agissant de la campagne de tests salivaires, il a annoncé une “montée progressive en puissance” pour atteindre les 300 000 tests par semaine au niveau national. Pour faire un point de comparaison, on comptait à la rentrée 2019, 6 703 750 élèves dans le 1er degré. Autant dire que, contrairement aux évaluations nationales, les tests ne concerneront pas tout le monde.

Remarque : Au journaliste qui lui demande où en est le chantier de la revalorisation des enseignants, M. Blanquer a osé dire qu’elle était déjà en œuvre, pour preuve la prime de 150 euros touchée ce mois-ci par tous les enseignants , laissant les auditeurs croire que nous étions augmentés de 150 euros par mois. Pour preuve encore l’augmentation de la rémunération des débuts de carrière de 100 euros par mois.

Point au 1er mars

Les premiers tests salivaires auront lieu en Haute Vienne demain, mardi 2 mars, dans une école de Limoges.

Vous pourrez suivre tout cela quasi en temps réel puisque toute la presse devrait couvrir ce gros évènement qui se déroulera en présence de Madame Drucker-Godard rectrice et Madame Orlay IA-Dasen du 87.

Le collègue en charge de la direction de l’école avait été prévenu de cette journée « tests » mercredi par son IEN mais sans plus d’informations (que ce dernier n’avait d’ailleurs pas à ce moment-là). Il a reçu le mail officiel vendredi à 11h31.

Il a dû imprimer, photocopier, trier et faire passer les documents à compléter par les familles dans l’après-midi, alors qu’il n’était pas déchargé !

Les documents sont :

– « Autorisation parentale ponctuelle -Enregistrement et utilisation a des fins médiatiques (presse) ou par un tiers de l’image / voix d’une personne mineure » Ouf, vous n’aurez pas à avoir ce document une fois la campagne lancée et la presse rassasiée !

– « Fiche de prélèvement » (élaborée par le laboratoire) que vous pouvez-voir ci-après.

– « Formulaire de renseignements et de consentement pour la réalisation d’un examen de dépistage de la Covid-19 utilisant les tests sur prélèvement salivaire pour une personne mineure » ça c’est le titre, représentatif de la simplicité du document que vous pouvez lire in-extenso ci-dessous. De plus ce document est redondant avec les infos nécessaires au laboratoire !

– les familles doivent aussi fournir une photocopie de la carte vitale.

Bien sûr, il faut réceptionner et trier les retours des documents et sans doute palier le manque de photocopieuse dans les familles.

Nous avons alerté Mme Grizon (secrétaire générale de la DSDEN 87) quant à la lourdeur de cette tâche pour les collègues en charge de la direction. Elle est bien consciente de ce problème et nous a dit voir au cas par cas les situations : si les collègues ne bénéficient pas d’une décharge complète et/ou de la présence d’un AED ou d’un service civique, ils pourraient se voir attribuer une brigade pour cette journée de préparation dans la limite « des stocks disponibles » 😊.

Le jour J (ou T ?) :

– les tests seront réalisés par…. Je vous sens tendus… restez zen ! Chez nous, c’est un personnel du laboratoire aidé de l’infirmière scolaire de secteur et en cas de besoin, d’une infirmière de l’équipe mobile covid, qui officieront. Le nombre de personnes nécessaires dépend de la taille de l’école et du nombre d’élèves à tester.

– une voire deux brigades seront dépêchées pour assurer l’accompagnement des groupes d’enfants à tester et/ou remplacer les collègues voulant cracher dans le petit flacon.

– pour les personnels, pensez à venir avec votre carte vitale et sachez que vous aurez un reste à charge d’un euro qui devrait être prélevé sur le prochain acte médical remboursé. Le SNUipp national que nous avons informé de cette nouvelle, est resté pantois puisque nous sommes le premier département à faire remonter cette information. Il apparaitrait que cela corresponde au reste à charge « habituel » de tout acte d’analyse biologique dû à l’assurance maladie. Il semblerait pourtant logique que l’État, notre employeur, s’acquitte de cette somme. Nous vous tiendrons au courant de l’avancée des recherches de notre syndicat national : affaire à suivre.

La DSDEN travaille en collaboration avec les communes. En effet, la campagne de test concerne tous les adultes de l’école et il faut penser à la désinfection de la salle de prélèvements.

Seuls les parents recevront les résultats des tests de leurs enfants. Charge aux familles de faire le nécessaire en fonction des résultats au test.

Pour cette première semaine de test, qui va éprouver le protocole conçu par la DSDEN, une dizaine d’écoles (sur Limoges, St Léonard et St Junien) ont été choisies en collaboration avec l’ARS.

Un premier bilan sera tiré la semaine prochaine. N’hésitez pas à témoigner de ce qui se passe dans votre école, donnez-nous vos idées et/ou remarques pour l’amélioration de la forme des documents proposés, pour l’organisation de manière générale de cette campagne. L’administration est demandeuse.

Au niveau académique, un panel d’établissements fera l’objet de tests salivaires tous les 15 jours. Pour le département, les heureux élus sont :

  • Le lycée Renoir (quid du collège ? Mme Grizon n’avait pas la réponse ce matin)
  • Le lycée Saint-Exupéry
  • L’école primaire Edouard Herriot de Limoges.

Point au 23 février

La FAQ a été mise à jour le 19 février ainsi que les démarches à suivre en cas de Suspicion ou confirmation de cas covid-19 : ce qu’il faut faire.

POINT DE SITUATION SANITAIRE

Les seules données communiquées par le ministère sont celles de la zone B jusqu’à jeudi dernier avant son départ en vacances vendredi. Elles n’intègrent donc pas les contaminations liées à l’école des élèves et personnels de la zone C survenues durant les vacances. Pourtant, contrairement à ce qu’affirme toujours le ministre dans les médias, l’école joue un rôle actif dans la propagation de l’épidémie comme l’a démontré encore la note de Terra Nova.

Ces données partielles mettent néanmoins en avant une forte hausse des fermetures de classes notamment en Moselle et dans le Nord où les variants anglais et sud-africain sont dominants. 

Par ailleurs, contrairement à ce que le ministère avait annoncé, il semble dans l’incapacité de fournir un bilan hebdomadaire des campagnes de tests réalisées dans les écoles et établissements.

Le retour de vacances échelonné à partir de cette semaine va accroître de nouveau la circulation du virus parmi les élèves et les personnels des écoles. Décider des mesures fortes pour permettre de maintenir les écoles ouvertes comme le SNUipp-FSU le réclame depuis plusieurs semaines (mise en place effective de tests salivaires massifs réalisés dans les écoles par des équipes mobiles, renforcement de l’aération des locaux, allégement des effectifs, fourniture gratuite de masques chirurgicaux aux élèves, vaccination prioritaire des personnels…) prend donc une acuité toute particulière.

Lire le point de situation sanitaire au 19 février 2021:

Point au 8 février 2021

Lire le point de situation sanitaire au 5 février 2021

Contaminations en hausse : agir sans tarder


Les fermetures de classes ont augmenté de 110%, comme le révèle le ministère dans son point sanitaire du 5 février, passant de 444 à 934 fermetures en l’espace d’une semaine. Si le renforcement du protocole sanitaire dans les écoles et la redéfinition des cas contacts dans les classes sont à l’origine de cette progression spectaculaire, le principe de précaution reste une mesure de bon sens.

Encore plus, a fortiori quand les élèves ne portent pas de masque comme c’est le cas dans les écoles maternelles et les cantines scolaires. Le principe de précaution est même recommandé à l’heure où des cas de variant plus contaminants du virus, britannique ou sud-africain, commencent à être détectés dans les écoles. Désormais, dès qu’un élève ou personnel sera cas contact à l’un de ces variants la classe ferme. Alors que ces variants représentent déjà plus de 20% des contaminations, l’identification d’une positivité reste longue ce qui obère l’efficacité de la mesure.

Mais le principe de précaution ne suffit pas à expliquer les chiffres de contaminations qui continuent à augmenter et diverger. Une nouvelle fois le nombre de contaminations chez les élèves dépasse la barre des 10 000 cas positifs avec 12 520 cas, soit une hausse de 5,5%. Ce nombre reste bien en deçà du nombre de contaminations des 0-19 ans recensées par Santé Publique France puisque le ministère, lui, comptabilise 2,1 fois moins de cas. Selon le ministère, le nombre de cas chez les personnels serait en légère baisse de 3%, avec 1 808 cas positifs. Mais les remontées de 27 académies indiquent 2 137 cas, soit 329 cas supplémentaires. Ces chiffres du ministère ne concernent que les personnels de l’Éducation nationale et non les agents des collectivités travaillant dans les écoles (ATSEM, agents de cantine…), le nombre de cas réels dans les écoles est donc largement sous-estimé.

Avec un plateau de plus de 10 000 cas de contaminations chez les élèves pour la troisième semaine consécutive, des mesures fortes sont nécessaires pour éviter l’installation de l’épidémie qui aura déjà contaminé plus de 125 500 élèves depuis la rentrée scolaire. Il est temps que le ministère reconnaisse enfin la réalité de la situation sanitaire dans les écoles.

Pour toutes ces raisons, le SNUipp-FSU réitère son exigence de fourniture quotidienne de masques chirurgicaux gratuits pour les élèves et les personnels, requête encore plus nécessaire depuis l’interdiction des masques “faits maison”. Il rappelle également sa demande de priorité d’accès à la vaccination pour les personnels exerçant dans les écoles comme d’une vaste campagne de tests salivaires.

Si le départ d’une première zone en congés va ralentir les courbes ascendantes à l’échelle du pays, les vacances scolaires ne résoudront pas, seules, la circulation de l’épidémie dans les écoles. Le SNUipp-FSU demande que les prochaines semaines soient utilisées pour anticiper et définir un plan visant à garantir véritablement la santé des élèves et des personnels dans les écoles dès la fin des vacances.

Paris, le 8 février 2021

Point au 5 janvier

Des nouvelles pour les personnels vulnérables : L’ordonnance du 21 décembre 2020 a prorogé jusqu’au 31 décembre 2021 le décret du 10 novembre. Celui-ci reprenait les règles du mois d’avril 2020. La liste étendue des critères de vulnérabilité est donc toujours d’actualité pour cette nouvelle année.

Sur présentation du certificat médical, les personnels vulnérables peuvent faire valoir leur droit à

  • être placés en ASA ou
  • bénéficier de mesures de protections individuelles renforcées : fourniture de masques chirurgicaux de type II par la DSDEN.

Les personnels vulnérables ont dû recevoir en cette rentrée de janvier une nouvelle dotation de masques chirurgicaux. Si tel n’était pas le cas, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

Point au 15 décembre

Le premier ministre Jean Castex s’est exprimé ce matin sur un grand média radiophonique.

Il a indiqué avoir demandé un guide de recommandation au Conseil Scientifique. On y lit en page 4 :

En ce qui concerne les écoles et les lycées, deux propositions peuvent être envisagées pour permettre de limiter au maximum la diffusion virale dans la semaine qui précède les repas de réveillon :

  • Renforcer les mesures barrières à l’école et dans les lycées la semaine du 14 décembre notamment dans les périodes à risque des repas où les enfants ne portent pas leur masque. Il est à ce titre recommandé aux établissements scolaires d’éviter les rassemblements liés aux fêtes de fin d’année dans les écoles.
  • Laisser une tolérance aux familles qui le peuvent et qui le souhaitent d’élargir de 2 jours la période des vacances scolaires afin que l’auto-confinement de 1 semaine soit également possible pour les enfants. Il est donc recommandé de ne pas pénaliser les absences scolaires des 17 et 18 décembre

Le Premier Ministre a indiqué vouloir suivre les préconisations qui en sont issues en encourageant l’auto confinement. Et s’agissant de l’Ecole, il a même ajouté : “si vous pouvez ne pas amener vos enfants à l’école jeudi et vendredi, c’est la période de 8 jours, vous le faites. Ceci n’est pas une obligation. Du bon sens. On dit des recommandations.”

Une fois encore, c’est en entendant une information sur un grand média que nous sommes informés. Au passage, pour la grande majorité d’entre nous, le prochain jour d’école est… jeudi. ET on apprend, qu’à nouveau, l’école bascule dans le non obligatoire.

Et pour nous-mêmes et nos proches, pour tous ceux qui ne pourront pas ne pas mettre leurs enfants à l’école, nous serons encore exclus des mesures de protections que d’autres pourront adopter.

Une nouvelle fois les parents vont devoir prendre une responsabilité qui ne devrait pas leur incomber et faire un choix cornélien : moins d’école et plus de protection vs moins de protection et plus d’école ?

Nos ministres et députés de la majorité bombent le torse actuellement en communiquant sur le “on gère mieux que les autres, nos voisins, à commencer par l’Allemagne”. Mais cette dernière a annoncé, il y a un moment déjà, fermer les écoles ce jeudi 17 décembre. Et nos dirigeants décident AU DERNIER MOMENT de se calquer sur ces mêmes dates mais sans prendre réellement de décision.

Enfin, par son intervention et ses propos, le premier ministre consent à admettre que les enfants ne sont pas hors les chaînes de transmission du virus. Presque un scoop !

La FSU a réagi ce jour par voie de communiqué de presse :

Nous avons joint M. Gauthier, IENA à la l’IADASEN, au sujet de cette annonce, en en disant l’analyse que l’on en faisait et en demandant si une communication aux écoles et aux collègues allait être faite.

M. Gauthier nous a dit, qu’effectivement, un courrier était sur le point d’être envoyé afin de demander que ne soit pas exigé de justificatif aux parents d’élèves qui auront fait le choix de ne pas remettre leurs enfants à l’école ces jeudi et vendredi prochains.

Si les absences des élèves constatées ces 17 et 18 décembre devront être consignées sur le registre d’appel, celles-ci seront considérées comme justifiées…

Le courrier envoyé par la DSDEN ce mardi 15 aux directrices et directeurs d’écoles :

Le Cabinet du ministre nous transmet l’instruction suivante:

“Comme évoqué dans la note du conseil scientifique publiée le 14 décembre , certains parents pourraient souhaiter garder leur enfant à la maison une semaine avant le 24 décembre, de manière à limiter au maximum les interactions sociales avant les fêtes. Compte tenu de la possibilité  laissée aux familles de se regrouper à l’occasion des fêtes de Noël, une telle disposition pourra être tolérée aux seules fins d’isolement des enfants. Ainsi, les absences des enfants souhaitées par les parents privilégiant un auto – confinement les 17 et 18 décembre ne devront pas être sanctionnées. Ces absences seront signalées en amont à l’école.

 Par ailleurs, il conviendra de rappeler l’importance de veiller au strict respect des mesures barrières dans les écoles et les établissements scolaires les derniers jours avant les congés. Le protocole sanitaire en vigueur depuis le 2 novembre a démontré son efficacité dans l’espace scolaire et il ne saurait être question de relâcher la vigilance collective.

Ainsi, les manifestations festives habituellement organisées à cette période au sein des structures scolaires seront évitées  et une attention particulière sera apportée aux temps de repas durant lesquels les enfants ne portent pas leur masque.

Je vous remercie pour le respect de ces consignes qui contribuent à la maîtrise de la situation sanitaire, ainsi que pour votre mobilisation et celle de vos équipes.”
La DSDEN reste à votre disposition pour la mise en œuvre de ces consignes. Nous vous précisons que ces absences éventuelles seront notées dans le registre d’appel et traitées comme des absences justifiées ordinaires, sans procédure spécifique supplémentaire.

Par ailleurs, on a été informé par les services de la DSDEN 87 qu’il n’y aurait pas de livraison de nouveaux masques de protection à la rentrée, à l’exception de masques chirurgicaux pour les personnels vulnérables. Une nouvelle livraison de masques tissus devrait être faite après les vacances… de février! ET toujours pas de proposition d’être dotés de masques chirurgicaux, pourtant mieux protecteurs.

D’ici-là, nous nous serons largement mobilisés, sur une base intersyndicale large – où ne manquent à l’appel que 2 organisations, coutumières de n’être pas souvent dans l’action – le mardi 26 janvier prochain en nous mettant en grève

pour “un plan d’urgence pour l’école”.

Point au 2 novembre

Personnels vulnérables : confirmation

Nous avons joint Mme Grizon suite à la mise à jour de la FAQ ministérielle en date du 1er novembre. Dans ces réponses, les agents considérés comme vulnérables sont à nouveau ceux précisés dans la liste définie par le décret n°2020-521 du 5 mai 2020 (les 11 cas…). Elle nous confirme donc que les personnels qui se signaleront et enverront un certificat d’isolement fourni par leur médecin, pourront faire valoir leur droit à télétravail ou à ASA, cela reste à définir (l’essentiel étant qu’ils ne se rendent pas dans les écoles).

Pour les personnels qui vivent avec une personne vulnérable, plus rien n’est indiqué dans la FAQ ministérielle concernant un éventuel droit à ASA ou télétravail. Mme Grizon confirme que les seules mesures connues sont de distribuer à ces personnels des masques chirurgicaux de type II, pour renforcer leur protection (NDLR : sous entendu les masques grand public protège donc bien moins !)

Organisation des conseils d’école et crise covid !

Nous avons été contacté par des collègues en charge de la direction d’école, car se pose le problème de la tenue des conseils d’école en cette période de confinement. Nous avons donc appelé M Gauthier pour qui la tenue des conseils d’école est de l’ordre du respect de la démocratie dans l’Education Nationale. Il nous a indiqué vouloir communiquer dans la journée en direction des écoles pour leur permettre, si nécessaire, de les décaler le temps de trouver avec la municipalité des modalités de tenue de ces réunions. Le but est bien sûr de permettre de respecter les règles de distanciation sociale. Les grosses écoles, ayant un nombre important de membres dans le conseil, doivent essayer de trouver un lieu ou des modalités satisfaisantes pour la tenue de cette instance. Monsieur Gauthier a fait état, par exemple, de la tenue de conseils d’écoles en juin dans des gymnases…

Les membres des conseils doivent remplir leur propre autorisation de sortie pour se rendre à la réunion (avec comme support la convocation) donc pas de travail supplémentaire pour nos collègues !

Le courrier de Mr Gauthier est arrivé !

Point au 30 octobre

Personnels vulnérables : nous avons eu Mme Grizon au téléphone. Elle a bien pris note de l’arrêté du conseil d’état (dont nous faisions état le 27) mais elle constate qu’elle n’a pas reçu officiellement de nouvelle liste de critères définissant les personnels vulnérables ou actant le retour à la liste initiale. Nous l’avons alerté sur la mise à jour faite sur le site service public. Pour elle, les personnels vulnérables viennent à l’école lundi en attendant des informations officielles. Mais elle se renseigne pour savoir quand et comment prendre en compte cette mise à jour. Ces personnels étant déjà identifiés, elle portera de toute façon une attention particulière à leurs demandes. Nous vous invitons donc a évaluer la situation avec votre médecin et dans la mesure ou il émet un certificat d’isolement, la DSDEN devrait le prendre en compte !

Extrait du courrier du cabinet de l’IA, reçu par les directeurs d’écoles :

“Le ministère a adressé hier à l’ensemble des directeurs d’école, le protocole sanitaire actualisé.
Celui-ci instaure le port du masque obligatoire dans les écoles pour tous les élèves à partir du CP. Il appartient aux parents de fournir les masques à leurs enfants.
Les écoles élémentaires et primaires disposent d’un stock de masques en taille enfant (reçus en juin et septembre dernier) qui permet de doter ponctuellement des élèves qui n’en disposeraient pas.

De nouveaux équipements professionnels seront livrés dés le début de la semaine prochaine pour chaque personnel :
– masques en tissu : 6 (et non plus 4) par personnel.
– masques jetables destinés aux personnels vulnérables.
– une dotation forfaitaire de masques jetables par école.
– des masques inclusifs destinés aux personnels (PE+AESH) travaillant auprès d’enfants sourds.”

Les masques tissus sont de marque Corele (reconnaissables au trois “plis” !)

Pour nous, la dotation de six masques va dans le bon sens mais reste insuffisante pour permettre une rotation aisée, un espacement conséquent des lessives ! De plus, certains collègues ne supportent pas les masques tissus et se voient contraints de payer de leur deniers des masques chirurgicaux. Le SNUipp demande nationalement que soient fournis des masques chirurgicaux. Localement, une boite est fournie en plus par école, on ira pas très loin !

“A compter de ce jour, il est nécessaire de disposer d’une attestation lors de ses déplacements.” Chaque collègue a été destinataire d’un mail de la DSDEN. Pour lundi matin l’attestation gouvernementale classique suffira. Pensez à éditer et faire tamponner par l’école votre attestation permanente.

Point au 27 octobre

Personnels vulnérables (enseignants et AESH !) retour à la situation au 5 mai 2020 : la liste des 11 affections qui définissent la vulnérabilité est provisoirement rétablie à partir du 15/10/2020. Les personnels concernés doivent fournir une attestation de leur médecin pour être placés en ASA.

Le référé du conseil d’état du 15/10/20 suspend les articles 2, 3 et 4 du décret 2020-1098 du 29/08/20 portant restriction de la liste des affections reconnues pour définir les “personnes vulnérables”. Par ricochet cet arrêt rétablit la liste des 11 affections définies à l’article 1 du décret 2020-521. Cette liste est utilisée dans l’article 20 de la loi 2020-473 donnant accès à la position d’activité partielle pour les personnes concernées.

Si cette loi s’applique aux salariés relevant de droit privé, la circulaire du 1er ministre du 1er septembre

réduisant elle aussi la liste des affections permettant le travail à distance ou, à défaut, la mise en position d’ASA, s’appuie elle aussi sur les articles suspendus par le conseil d’état. En conséquence, la liste des onze affections est rétablie (au moins provisoirement) !

Quant à la période du 1er septembre au 14 octobre des personnels qui ont été arrêtés par leur médecin en “arrêt maladie ordinaires” en raison d’une affection listée, elle devrait faire l’objet d’une nouvelle étude en fonction de la décision sur le fond ou d’une nouvelle circulaire du premier ministre.

Pour l’heure, la FSU s’adresse au 1er ministre pour exiger l’abrogation de la circulaire du 1er septembre et rappeler ses revendications en matière de prise en compte des affections pour les arrêts depuis le 1er septembre afin d’une part que les jours de carence soit payées et d’autre part que les arrêts maladies soient transformés en ASA.

Point au 23 octobre

Nous avons joint ce vendredi Mme Grizon, Secrétaire Générale de la DSDEN 87 afin de savoir comment notre département allait assurer la protection de ses agents (enseignants dont brigades et TRS, AESH, psychologues, membres des RASED). Suite à l’annonce du ministère (cf Communiqué de presse du 20 octobre) de suspendre la distribution des masques traités aux zéolites, nous avons demandé quels masques seraient distribués et quand.

Mme Grizon nous a dit qu’aucun masque de la marque DIM n’avait été reçu par la DSDEN 87. Des masques en tissu seront bien fournis, mais non traités aux zéolites , à hauteur de 6 par agent (enseignants dont brigades et TRS, AESH, psychologues, membres des RASED). Personne ne devrait être oublié. D’autre part, chaque école devra également se voir pourvue de masques avec les liens à nouer en complément. La distribution des masques se fera le lundi 2 novembre.

Mme Orlay, IA DASEN, a adressé ce jour même un message à mesdames et messieurs les directrices et directeurs d’école :

Ce jeudi 22 octobre, monsieur le premier ministre a annoncé la mise en place d’un couvre-feu de 21h00 à 6h00, dans 38 départements supplémentaires, dont celui de la Haute Vienne : http://www.haute-vienne.gouv.fr/Actualites/COVID-19-Point-de-situation-en-Haute-Vienne

Pour information, le fonctionnement des écoles reste à l’identique.
Cependant certains d’entre vous auront des questions. Vous pouvez nous en faire part si vous le souhaitez à l’adresse suivante : cabinet.ia87@ac-limoges.fr

Sachant que la première période scolaire a été dense et que chacun aspire à des congés les plus ressourçants possibles, la DSDEN reviendra vers vous si besoin en fin de semaine prochaine, juste avant la reprise.
Bien sûr, comme à l’accoutumée, une permanence est assurée, si besoin (cabinet : 05 55 11 42 93).

En ce moment, mes pensées vont à la famille de monsieur Samuel Paty ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative.

Le 20 octobre, au ministère de l’éducation nationale, une réunion visant à faire le point sur la situation sanitaire a été tenue en présence des syndicats dont la FSU et le SNUipp-FSU. Le secrétaire de cabinet du ministère a fait état d’une situation qui s’accélérait avec plus de 2000 cas de Covid confirmés dans les dernières 24 h (1713 élèves et 440 personnels).

A la suite des interventions des organisations syndicales, il a tenu à préciser que l’essentiel des contaminations dans le milieu scolaire aurait des origines extérieures et affirmer mesurer l’engagement et l’état de fatigue des personnels. Comme le signalait déjà la ministre de la transformation et de la fonction publiques, le gouvernement tirera les conséquences de l’ordonnance du Conseil d’Etat concernant les cas vulnérables et « précisera le cadre qui s’applique ». L’objectif est de revenir au régime précédent (liste des 11 pathologies dans le décret du 5 mai) sauf pour les proches vulnérables. Les décisions devraient être rendues publiques en fin de semaine.

Le ministère repassera les consignes de respect des gestes barrière dans les réunions déconcentrées et sur la diffusion rapide des informations internes. Il signale qu’une éventuelle application de la phase 1 du plan de continuité pédagogique doit pouvoir être anticipée et ne pas être décrétée du jour au lendemain.

A propos des masques DIM, la secrétaire générale du ministère a rappelé qu’il s’agissait d’une commande de l’état dans une logique de production de masques réutilisables et de constitution du stock stratégique. Les deux zéolithes utilisées sont des « produits non interdits mais en cours de ré-autorisation ». Le gouvernement a commandé une expertise à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Les résultats devraient être disponibles début de semaine prochaine. C’est pourquoi, dans l’attente, le ministère demande aux académies de retirer les masques par précaution, de recommander de ne plus les porter et de distribuer des masques issus de leurs stocks à la rentrée. Des masques chirurgicaux seront distribués aux personnels vulnérables et masques tissus sans traitement biocide seront mis à disposition des autres personnels d’ici la rentrée.

A propos du traçage, le ministère rappelle que les directeurs n’ont pas à prendre les responsabilités de l’ARS ou des CPAM. Ils ne sont chargés que la transmission des décisions prises. Le ministère admet que cette tâche est lourde et que les directrices et directeurs suppléent ainsi à ces organismes qui « n’arrivent pas, les directeurs et directrices doivent pouvoir bénéficier de l’appui des IEN et des DDEN ». Sans commentaire !

La FSU est intervenue pour alerter solennellement sur l’état d’épuisement de la profession et qu’aux risques sanitaires directement liés à la COVID, s’ajoutent désormais de manière évidente la croissance de risques psychosociaux et leurs conséquences sur la santé des agents. Nous sommes revenus dans le détail sur les éléments des enquêtes Covid du SNUipp-FSU et du SNES-FSU. L’Engagement des collègues est immense pour maintenir l’école dans des conditions de protection satisfaisante. Nous avons interrogé sur une possible mise en œuvre de la phase 1 du plan de continuité pédagogique dans les zones les plus contaminées et la nécessité dans cette hypothèse de donner aux équipes le temps et les moyens suffisants.

Nous sommes revenus à la charge concernant les masques, en appelant à la responsabilité du ministère (voir plus haut). La FSU a redit son opposition au jour de carence et demandé à minima sa suspension dans la mesure ou l’état d’urgence sanitaire est à nouveau proclamé. Elle a également redemandé le retour intégral au décret du 5 mai concernant les agent.es vulnérables. Elle a averti à propos de certaines situations de non mise en œuvre des gestes barrière et des règles sanitaires en demi-pension et des conditions d’aération des salles notamment avec la venue du froid.

Toutes les organisations ont fait part du sentiment des collègues que les règles communes ne s’appliquaient pas à éducation nationale, ajoutant ainsi de la défiance là où la clarté et la cohérence seraient de mise.

Point au 15 octobre

Nous avons joint M. Gauthier, IENA, ce jour :

– gestion des cas contacts : il est nécessaire que chaque personne puisse savoir de manière claire si oui ou non elle appartient à la catégorie dite des cas contacts. Une grande cohérence est nécessaire.

M. Gauthier nous a répondu que c’était Mme Biogeau, médecin du Rectorat, qui déterminait qui était ou pas considéré comme cas contact.

– organisation des cours à l’Inspé avec nécessité de garantir une nécessaire distanciation

M. Gauthier nous a dit qu’il allait se rapprocher de l’Inspé afin de renouveler les consignes de respect des normes sanitaires et s’assurer que les PESA seront bien protégés.

D’autre part, nous avons ce jour adressé un courrier à Mme Orlay, IA DASEN, afin de l’alerter sur alertant sur le potentiel risque de toxicité des masques en tissu de la marque DIM.

A retrouver notre courrier envoyé à la DASEN : courrier-DASEN-masques-toxiques

cf notre article au sujet des masques

Point au 24 septembre

Un nouveau CHSCT-Académique s’est tenu ce mardi 22 septembre après-midi sur la situation sanitaire et son évolution. Nous y avons porté cette déclaration liminaire :

Covid 19: circulaires DGRH et DGAFP

Textes de référence :

Circulaire du 14/09/2020 de la DGRH

FAQ de la DGAFP mise à jour le 12/09/20

FAQ MEN mise à jour au 20/09/20

La circulaire en date du 14 septembre de la DGRH décline, pour le ministère de l’éducation nationale, des sports et de la jeunesse, les dispositions prises pour la fonction publique.

Elle confirme que la durée d’isolement passe de 14 à 7 jours et récapitule, pour les personnels l’ensemble des dispositions : de l’observation des gestes barrières à la typologie des différents groupes des personnels vulnérables, de la gestion des cas suspects, contacts ou encore de celle des parents d’enfants ne pouvant être accueillis en crèches collective, écoles ou collèges du fait d’une mesure de restriction d’accueil, en lien avec le covid.

Avec cette circulaire, la situation des personnels placés à l’isolement par l’ARS ou la sécurité sociale et en attente de résultat, est couverte par des ASA si le travail à distance n’est pas possible.

Pour le SNUipp-FSU, il reste à obtenir, pour celles et ceux qui vivent avec des personnes très vulnérables, les mêmes droits (travail à distance ou ASA).

Au-delà, la vigilance est de mise sur les situations :

  • des agents ne relevant pas des quatre situations de « vulnérabilités » en vertu du décret du 29 août 2020 (cancer évolutif sous traitement, immunodépression congénitale ou acquise, être âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ; être dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère) mais qui présentent l’un des facteurs de vulnérabilité, le travail à distance doit être proposé dans la mesure du possible. Si le travail en présentiel est maintenu, des mesures particulières doivent être appliquées : masques chirurgicaux de type II, mais des aménagements de la classe peuvent aussi être obtenus,
  • de garde par nourrice agréée ou à titre gracieux qui doivent pouvoir être prises en compte au même titre que l’accueil en crèche.

D’autres zones d’ombre subsistent, notamment celle de personnels qui ne peuvent pas être reçu-es rapidement par un médecin et qui ne disposent pas d’un certificat de mise en isolement.

Il y a lieu, dans cette situation, de solliciter le médecin de prévention. Dans l’impossibilité d’un rdv, on peut conseiller à ce personnel de s’adresser à un service de consultation en ligne dont le médecin pourra, au regard de la consultation, lui fournir un certificat d’isolement et une prescription de dépistage.

FAQ du ministère et les fiches covid ont été mises

à jour le 20/09/20

Elles modifient:

  • la définition des cas contact à risques.

Désormais, ne sont plus cas contact à risque et donc maintenus à l’école:

  • les enseignant.e.s puisqu’ils/elles portent un masque (cat. I) et les élèves si un élève de la classe est cas confirmé;
  • les élèves dont l’enseignant est cas confirmé;
  • les élèves vivant dans le même foyer qu’un cas confirmé.

A contrario, sont cas contact à risques:

  • les élèves et enseignant.e.s d’une classe dont au moins trois élèves, de fratries différentes, sont cas confirmés;
  • les membres de la communauté éducative non masqués ayant été en contact rapproché de plus de 15 minutes avec un cas positif non masqué également (lors de la prise de repas par exemple).
  • la gestion des cas contacts à risque:
  • les élèves reviennent à l’école après une période de 7 jours suivant le dernier contact avec le cas positif;
  • les adultes reviennent après un résultat négatif du “test PCR” qu’ils réaliseront 7 jours après le dernier contact avec le cas positif.
  • les délais de retour à l’école pour les cas confirmés sont modifiés:
  • cas symptomatiques : 7 jours pleins à partir de la date de début des symptômes. En cas de fièvre au 7ème jour, l’isolement se poursuit jusqu’à 48h après la disparition des symptômes.
  • cas asymptomatiques : 7 jours pleins à partir du jour du prélèvement positif.
  • d’autres modifications sont à noter:
  • l’affirmation de l’efficacité des masques fournis par le MEN ;
  • la disparition de la préconisation de la prise de température de l’enfant avant son départ à l’école;
  • l’ajout de “l’altération de l’état général” comme symptôme évocateur;
  • l’avertissement que la rhinite seule n’est pas un symptôme évocateur;
  • la précision que les voyages et sorties scolaires sont autorisés au plan national (sous réserve de restrictions préfectorales).

Procédure suspicion ou cas confirmé COVID

Procédure suspicion ou cas confirmé COVID
En cas de confirmation d’un cas Covid, il convient de contacter immédiatement par mail :

  • le médecin conseiller technique : Docteur Régine BIOGEAU : regine.biogeau-cambon@aclimoges.fr
  • avec en copie : IEN de circonscription et cabinet de la DSDEN : cabinet.ia87@aclimoges.fr.
    Les éléments à transmettre pour un cas COVID et les contacts à risque :
  • Nom
  • Prénom
  • Date de naissance
  • Numéro de téléphone et adresse des responsables légaux.
    Les identités du cas COVID ou cas contacts sont confidentielles et doivent seulement être transmises au docteur Biogeau.

Ajout du jeudi 10 septembre 2020

Retrouvez une Foire Aux Questions Covid-19 sur notre site : https://snuippfsu87.fr/2020/09/10/faq-covid-19-questions-reponses-pour-les-agents-de-la-fonction-publique/

POINT au 28 Août

A la suite de plusieurs interventions médiatisées visant à décrédibiliser les enseignant.e.s et leur travail, le SNUipp-FSU a produit un communiqué de presse bien nécessaire.

D’autre part, une déclaration commune (SNES-FSU, SNUIpp-FSU, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, FSU, SE-UNSA, SNALC, SGEN-CFDT, FEP-CFDT, Sud éducation, CGT educ’action, SNFOLC) au CSE (Conseil Supérieur de l’Education) du 11 juin 2020 :

Certains médias sont actuellement lancés dans une campagne de dénigrement des professeurs, de leur supposé manque de travail durant le confinement, de leur supposée réticence à reprendre le chemin des écoles et des établissements.

Les organisations membres du CSE s’indignent de ces discours mal informés, stigmatisant l’ensemble d’une profession. Le service public d’éducation a tenu pendant cette période difficile de part l’investissement des personnels, en dépit des nombreuses difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Les facteurs limitant la reprise sont avant tout d’ordre médical et matériel, liés à l’application des consignes et du protocole sanitaires.

Les organisations du CSE demandent au ministre de s’exprimer publiquement pour dénoncer cette campagne calomnieuse et soutenir les personnels de son ministère.

La rentrée est proche et la dernière mouture du protocole sanitaire est bien creuse ! A retenir : Les masques sont désormais obligatoires pour les enseignants de la maternelle à l’université et ce quelques soient les espaces ou les distances ! L’administration va procéder à la livraison de masques tissus (comme indiqué dans la lettre hebdo) et de lingettes dans la journée de lundi.

Restait le cas des personnels vulnérables  :

Pour la rentrée de septembre, la Secrétaire générale du ministère a confirmé ce qui a été dit par la ministre de la Fonction publique mercredi : les ASA ne seront plus accordées à partir du 1er septembre.

Pour le ministère la règle est le retour au travail des personnels vulnérables. Il peut y avoir télétravail si celui-ci est possible, mais si c’est impossible il faut une reprise du travail sur site. Un agent qui ne reviendrait pas doit prendre un arrêt de travail.

En CHSCT ministériel, l’administration a indiqué à notre représentant FSU que serait fourni à ces personnels des masques de type chirurgical à usage médical de catégorie 2 (à ne pas confondre avec les masques grand public de catégorie 2). Ce sont les masques recommandés pour les personnes positives au covid dans leurs déplacements. Les personnels vulnérables peuvent aussi en obtenir gratuitement en pharmacie sur présentation de leur certificat médical. Cet équipement est conforme aux préconisations des autorités sanitaires. Cinq millions de masques ont été achetés et sont en train d’être acheminés vers les rectorats. Il faudra une attestation médicale pour en bénéficier. Le MEN n’aura pas de masques FFP2, réservés en priorité aux personnels de santé soumis à des actes à risques avec des patients. Mr Gauthier nous a confirmé par téléphone que l’administration allait prendre contact avec les personnels qui avaient fourni un certificat médical en juin, pour les doter de ce type de masques.

Si il y avait du retard à l’allumage, n’hésitez pas à vous tourner vers votre pharmacie ! Sur prescription médicale, les pharmacies délivrent ce type de masques à raison de 10 par semaine.

Protocole à suivre en cas de suspicion ou de covid avéré

Lors du CHCTMEN du 27 août, le ministère a fait référence à un document produit conjointement avec les autorités sanitaires (en pièce jointe). L’objectif affiché par le ministère est d’éviter au maximum la fermeture de classes ou d’écoles.

1. En cas de suspicion, l’élève ou l’adulte doit consulter son médecin traitant ou contacter la cellule Covid-19 pour les suites à donner. « Dans l’attente de l’avis médical, les activités scolaires de l’école ou de l’établissement se poursuivent en respectant avec attention les mesures du protocole sanitaire. »

2. Si le cas est avéré, la directrice ou le directeur de l’école doit être prévenu.e et informe de suite l’ARS. « En lien avec le personnel médical de l’éducation nationale, elle ou il élabore la liste des personnes, élèves ou personnels, susceptibles d’être contacts à risque et la transmet à l’ARS ». Ces personnes doivent être isolées en attendant les recommandations de l’ARS qui décidera de la politique de dépistage.

3. L’information au sein de la communauté éducative La directrice ou le directeur de l’école informe les personnels ainsi que les responsables légaux des élèves de la présence d’un (ou plusieurs) cas avéré(s) et de la nécessité de s’isoler dans l’attente des recommandations de l’ARS s’ils ou elles sont personnes contact à risque. Pour les autres, élèves ou personnels, ils et elles doivent être informé.es de l’éventualité de la suspension provisoire de l’accueil des élèves, partielle ou totale, décision qui incombe au préfet en lien avec l’ARS. Rien n’est dit du déclenchement du plan de continuité pédagogique et à ce jour cette procédure reste secrète. Aucun seuil d’alerte (fermeture de classe, fermeture d’école) n’est indiqué.

4. En cas de covid-19 avéré dans l’entourage Les familles s’engagent à ne pas mettre leur enfant à l’école en attendant les préconisations de leur médecin traitant. « L’enfant bénéficie de la continuité pédagogique mise en œuvre par son école. »

Pour le SNUipp-FSU, il reste des zones à éclaircir comme la définition de « contact à risques », de la situation administrative des personnels en mesure d’éviction, de « la continuité pédagogique mise en pace par l’école » quand tous.tes les enseignant.es sont en poste ou encore des situations entraînant la fermeture de classes ou d’écoles. En l’état, ces mesures ne prennent pas en compte le nombre important d’échanges au cours d’une journée de classe et qui est l’une des caractéristiques scolaires. De même, la distanciation physique et la restriction du brassage n’étant que des recommandations, la circulation du virus risque de s’accélérer à partir de la rentrée.

Bonne rentrée à toutes et tous quand même !

POINT au 18 juin

Après avoir donc envoyé à toutes et tous dans les écoles et sous forme de décret le protocole modifié hier matin, un nouveau protocole arrive. Qui sera traduit, a dit M. Blanquer sur France Info ce jeudi matin à 8h10, sous forme d’un nouveau décret à paraître avant lundi 22 juin et qui se substituera à celui d’hier.

Et voilà le nouveau protocole sanitaire au 18 juin !

Préambule : mention à lire en bas de page de chaque feuille du PROTOCOLE SANITAIRE – GUIDE RELATIF AU FONCTIONNEMENT DES ECOLES ET ÉTABLISSEMENTS SECONDAIRES DANS LE CONTEXTE COVID-19 Page 3 / 8

Document réalisé par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse le 14 juin 2020 Les prescriptions du présent guide sont susceptibles d’être complétées ou ajustées en fonction de l’évolution des connaissances. Consultez régulièrement le site education.gouv.fr pour leur actualisation.

Cette mention discrète est fondamentale et rappelle celles figurant au bas de documents publicitaires…

Pour celles et ceux passionnés de lecture institunionnelle : https://www.education.gouv.fr/22-juin-accueil-de-tous-les-eleves-des-ecoles-et-colleges-303546

Pour travailler le plan dans la classe, notre ministère propose des Exemples de schémas d’aménagement des salles de classe dans le respect des règles de distanciation physique au 22 juin 2020. A dévorer sans modération !

Le décret paru hier et sous la responsabilité du ministre de l’Education Nationale faisait mention en page 3 de :

Dans les écoles élémentaires et les collèges, la distanciation physique d’au moins un mètre s’applique dans les espaces clos (dont la salle de classe), entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre les élèves quand ils sont côte à côte ou face à face.

Ce jeudi 18 juin, le protocole a été modifié et stipule désormais :

Dans les écoles élémentaires et les collèges, le principe est la distanciation physique d’au moins un mètre lorsqu’elle est matériellement possible, dans les espaces clos (dont la salle de classe), entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre les élèves quand ils sont côte à côte ou face à face.

La modification est capitale car elle permet de faire rentrer tous les élèves dans la salle de classe, avec ou sans le fameux mètre de distanciation latérale.

D’aucun pourrait nous accuser d’âtre tatillon ou de chercher avec avidité la petite bête qui monte qui monte. Mais le sujet est sérieux et les conséquences de ces mots et de ces formules, écrits sous forme de décret puis modifiés quelques heures plus tard sont majeures et sources de souffrance.

Comme nous devons faire sans cesse dans l’urgence, nous avons pris l’habitude d’être réactifs afin d’anticiper au mieux les choses. Le temps pressant, des messages par les écoles ont d’ailleurs été envoyés à nombre de familles afin d’expliquer le protocole paru hier. Il faudra donc en envoyer d’autres… Ou comment nous mettre encore en difficulté en étant à nouveau obligés de nous contredire, pouvant ainsi nous faire passer pour des girouettes, nous qui nous trouvons en bout de chaîne.

L’école, la classe, ça se pense, ça s’organise. Dans cette période tout particulièrement. Au delà de tout, le plus épuisant est l’instabilité de toute annonce. Ceci dit, et depuis le début de cette crise, les enseignant.e.s auront du sans cesse s’adapter, dans l’urgence, en constatant bien souvent que le travail qu’ils et elles effectuaient pouvait devenir obsolète avant même d’avoir été !

Alors que nous commençons l’avant dernière journée de classe mêlant école en présentiel et école à distance, sur la base du volontariat s’agissant de la scolarisation des enfants à l’école, nous devons découvrir le nouveau nouveau protocole effaçant celui de la veille…

Nous avons à nouveau joint M. Gauthier, IENA de la DSDEN 87, pour avoir confirmation que notre échange de la veille était caduque s’agissant des élèves d’élémentaire. M. Gauthier a bien évidemment confirmé qu’il n’y avait plus d’obstacle à la reprise de tous les élèves dans toutes les classes avec ce nouveau protocole.

Il aurait suffi qu’au cabinet du ministre quelqu’un ait eu l’idée saugrenue d’appeler quelque enseignant.e que ce soit au sujet du protocole pour que de tels hoquets n’aient pas eu lieu. Mais se soucie-t-on de nous à ce niveau là… ?

Et la transmission du virus dans tout ça…

La FSU a pris la décision de quitter le CHSCT Ministériel pour les raisons expliquées ICI.

POINT au 17 juin

Nous avons joint M. Gauthier ce mercredi midi pour poser plusieurs questions en rapport avec le nouveau protocole.

Surtout, pour tout problème, la première chose à faire est de prendre l’attache de son IEN.

 Obligation scolaire ≠ tous les élèves à l’école

Le retour à l’école ne sera pas forcément pour tous les élèves, là où cela n’est pas possible dans le respect du nouveau protocole. En d’autres termes, lorsqu’on ne peut pas accueillir les élèves pour différentes raisons d’ordre organisationnel (table double, salle exiguë), on peut fonctionner par groupe en nombre moins élevé que son groupe classe, en effectuant des rotations jour à jour.

  • Aujourd’hui, on n’a pas d’information sur le transport scolaire. Il n’est donc pas sûr du tout que tous les élèves puissent revenir à l’école.
  • Restauration scolaire paramétrée pour un volume d’élèves ne correspondant à la réalité d’une fréquentation habituelle.
  •  Installation des salles de classe
    • On réinstalle modestement. Il ne s’agit pas de retrouver une organisation parfaite.

Nous avons souligné le difficulté posée par l’annonce faite ce dimanche soir par le Président de la République en terme de réorganisation matérielle, du vendredi après la classe pour être opérationnel le lundi matin.

 Les personnels vulnérables

Les personnels vulnérables, confirmés comme tel et ne revenant pas à l’école, ne pourront pas être remplacés. Leur nombre actuel, autour de 140, devrait être largement revu à la baisse. Cependant, sûrement pas pour tous. Si tel est le cas, il ne pourra être question d’accueillir les élèves si le protocole “rénové” ne peut pas être respecté. Il faudra à nouveau contacter son IEN afin qu’il précise les choses.

Il n’est pas question que les enseignants prennent quelque responsabilité que ce soit concernant l’accueil des élèves sans respecter le protocole sanitaire.

A 2 semaines de la sortie, les enseignant.e.s, en bout de chaîne, seront encore mis à rude épreuve. Ou comment boire son calice jusqu’à la lie…

Réaction du SNUipp (communiqué de presse) suite aux annonces présidentielles : DES ANNONCES EN FORME D’IMPOSSIBLE PROMESSE

POINT au 16 juin

Réaction du SNUipp (communiqué de presse) suite aux annonces présidentielles : DES ANNONCES EN FORME D’IMPOSSIBLE PROMESSE

Ce midi, le protocole “allégé” n’est toujours pas disponible !

POINT au 15 juin

Suite aux annonces présidentielle d’hier soir, annonçant la reprise “obligatoire” de la scolarisation au 22 juin, nous avons contacté Mr Gauthier qui n’avait pas plus d’informations que nous sur le sujet ! Le protocole sanitaire a connu un léger bougé dans le décret du 14 juin : Exit la jauge maximale à 15, mais la distanciation d’un mètre entre chaque élève est la règle en classe ! A vos scies sauteuses pour séparer les tables doubles :). Wait and see !

Le SNUipp-FSU a eu une visio avec le ministère ce matin, en voici quelques extraits du compte rendu :

le MEN modifiera d’ici demain le protocole sanitaire en vue de son application le 22 juin. Il sera donc allégé.

L’analyse, très partiale, que fait le MEN du décret publié au JO de ce matin est la suivante :

• Les écoles maternelles sont soumises aux mêmes règles que les crèches. On veille à la distanciation, mais elle ne s’impose pas. Les personnels portent un masque.

• Dans les écoles élémentaires les règles de distanciation sont assouplies. Il faudra respecter une distanciation d’un mètre en latéral ou en face à face entre élèves et entre enseignants et élèves. Le ministère parle d’un resserrement des rangées. On passe d’une logique de distanciation d’élèves à une logique de distanciation de groupes. A l’extérieur (récréations, …), la distanciation est supprimée au sein d’un même groupe. Il est mis fin à l’accueil prioritaires des enfants des personnels soignants. En maternelle comme en élémentaire on revient à un nettoyage quotidien. Les jeux extérieurs ainsi que les objets, outils peuvent être partagés au sein d’un même groupe avec nettoyage en fin de journée.

• Les repas à la cantine sont possibles si les groupes ne se mélangent pas. L’organisation de kermesses est possible selon les règles usuelles (port de masques grand public et distanciation physique). Le MEN va demander un assouplissement d’ici le 22 juin afin que la distanciation d’un mètre soit une recommandation et non une règle incontournable. Les transports scolaires sont les seuls à devoir respecter la distanciation d’un mètre.

• C’est la fin du volontariat de maintien ou non des enfants à domicile .

Concernant les personnels vulnérables , ils n’ont pas vocation à rester à domicile par principe ; C’est l’avis du médecin qui sera déterminant.

Nous sommes toujours ce soir dans l’attente d’une communication de la DSDEN.

POINT au 9 juin

La période que nous vivons reste placée sous le signe de l’absence de vision, y compris de court terme.

Le protocole va-t-il changer, ou pas ? La semaine prochaine, le 22 juin, ou pas…

Des chroniqueurs d’une remarquable objectivité sévissent partout, jusqu’à la provocation (à écouter ICI en ayant comme objectif de rester…zen !)

Et nous dans tout ça ?

On fait au mieux, on serre les dents mais il est difficile de concilier des écrits contradictoires :

Parce que l’obligation d’instruction s’impose à tous, l’élève qui n’est pas en présentiel continue de bénéficier de la continuité pédagogique par un enseignement à distance.

lit-on dans le courrier envoyé par notre IA DASEN aux directrices et directeurs d’école.

Mention que l’on retrouve également dans son courrier aux parents et qui de fait nous pose plus de problèmes parce qu’il n’est pas partout possible d’assurer tout à la fois 100% d’école à l’école et 100% du suivi à distance.

D’ailleurs, sur le site du MEN, on lit :

Les professeurs qui assurent un service complet en présentiel dans l’école ou l’établissement ne sont pas astreints à l’enseignement à distance. L’enseignement à distance pour les élèves restés chez eux est assuré par les professeurs qui sont aussi à domicile. Le lien à distance entre élèves et professeurs est défini à l’échelle de l’école ou de l’établissement, avec l’aide, le cas échéant, des autorités académiques.

Mais que se passe-t-il là où TOUS les enseignants de l’école assurent la classe TOUS les jours ?

Chaque enseignant dans ce cas (et on est nombreux) doit s’adapter et une fois encore ne compter que sur lui-même pour gérer des communications officielles incompatibles les unes avec les autres.

Mais certain.e.s auront une prime…

Et le dégel du point d’indice pour TOU-TE-S ? Et son rattrapage depuis 2010 ?

Puisque déconfinement il y a, il est plus que nécessaire de nous retrouver !

Rassemblement de soutien pour la reconnaissance des soignants le 16 juin à 14h devant le CHU à Limoges

Plus jamais ça ! Nous les avons applaudis, maintenant il nous faut les soutenir 

POINT au 8 juin

La FAQ du ministère, mise à jour au 5/06/20, marque une inflexion concernant le bénéfice d’une ASA.

Par ailleurs une note de la DGRH rappelle la garantie du secret médical et discrédite toutes les tentatives locales de détournement de ce principe.

Textes de référence : Faq du ministère mise à jour le 5/06/20 page 18

Garde d’enfants,

la FàQ du MEN :

  • indique désormais clairement que “Les personnels enseignants sont prioritaires pour l’accueil de leurs enfants en crèche ainsi que dans les établissements scolaires”. 
  • Cela différentie les deux situations :
    1. les enfants ne peuvent être pris en charge (crèche ou école) durant leur temps de service. Alors les personnels se voient proposer d’exercer leur fonction à distance, pour les jours durant lesquels leurs enfants ne peuvent être accueillis (sur présentation d’une attestation de l’établissement scolaire ou de la crèche). Si le travail à distance n’est pas possible compte tenu des fonctions exercées ou de circonstances particulières, ils peuvent solliciter une autorisation spéciale d’absence (ASA). Cette autorisation est accordée à raison d’un responsable légal par fratrie sous réserve de justifier de l’absence toute solution de garde alternative (attestation sur l’honneur)
    2. les personnels enseignants qui souhaitent garder leurs enfants et ne pas les confier à la crèche ou à l’école alors qu’ils en ont la possibilité seront mobilisés par leur responsable hiérarchique pour la continuité pédagogique, sous la forme de travail à distance pour les élèves que leurs parents ont choisi ne pas confier à l’école. Aucune ASA ne pourra être accordée dans ce cas.
  • Rien n’est stipulé concernant les AESH qui ne peuvent pas poser de congés annuels.

Secret médical : Une note de la DGRH du 13 mai 2020 actualisée le 2 juin 2020, conformément au code de la santé, rappelle “la garantie de la protection du secret médical”. Pour cela le “certificat médical se bornera à attester la nécessité du confinement et sa durée ou par une déclaration sur le site de l’assurance maladie (www.ameli.fr)”.

POINT au 3 juin

Les changements induits par la nouvelle phase de déconfinement au 2 juin

Textes de référence :

Décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 (principalement les articles 31 à 36)

- Port du masque : légère évolution

Le port du masque reste obligatoire pour les personnels en présence des élèves. (Art. 36) mais les enseignant.e.s, en situation de “cours” et qui sont à plus d’un mètre des élèves, peuvent en être dispensé.e.s. Le port du masque est obligatoire pour les parents qui entrent dans une école ou un établissement (art.36 – 6°).

- Réunions au sein de l’école

Le décret lève l’interdiction de rassemblement ou réunions professionnelles mettant en présence plus de 10 personnes lors qu’elles peuvent être organisées dans les conditions de nature à permettre le respect des mesures d’hygiène (Art. 3 – 1°). Les conseils des maîtres ainsi que les conseils d’école pourraient donc se tenir “en présentiel” dans le respect de ces conditions. C’est à l’équipe pédagogique d’apprécier si les conditions permettent la tenue de telles réunions.

- Locaux et activités sportives

Dorénavant, il est possible d’utiliser les équipements sportifs couverts et de plein air sauf pour les sports collectifs et de combat en respectant une distanciation de 2 mètres.

Les vestiaires restent fermés.

POINT au 2 juin

Le décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire a été publié ce 1er juin.

Extrait nous concernant directement et s’agissant du port du masque :

Article 36

I. – L’accueil des usagers dans les établissements mentionnés au présent chapitre est organisé dans des conditions de nature à permettre le respect des règles d’hygiène et de distanciation mentionnées à l’article 1er.

Toutefois, dans les établissements et services mentionnés à l’article 32, dans les écoles maternelles ainsi que pour les assistants maternels, dès lors que le maintien de la distanciation physique entre le professionnel et l’enfant n’est par nature pas possible, l’établissement ou le professionnel concerné met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.

II. – Portent un masque de protection :

1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;

2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;

3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu’au moment de la prise en charge hors de l’école ;

4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;

5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l’article 32 ;

6° Les représentants légaux des élèves.

Les dispositions du 1° ne s’appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu’ils font cours et sont à une distance d’au moins un mètre des élèves.

POINT au 28 mai

Tout d’abord, un petit décryptage de l’interview de notre ministre sur une chaîne privée à regarder ICI.

Nous avons joint M. Gauthier ce matin et avons posé 3 questions :

- 1- Comment les collègues vont-ils faire pour gérer le nombre des élèves revenant à l’école si celui-ci dépasse les seuils ? (la liste des prioritaires concernant pratiquement tout le monde)

M. Gauthier confirme qu’effectivement tous les parents qui souhaitent remettre leur enfant à l’école peuvent trouver un angle de priorité. La réalité est la nécessité de reprise économique.

Il indique même que certains enfants seront pris moins fréquemment qu’auparavant du fait des rotations nécessaires dues au plus grand nombre de parents demandant que leur enfant reprenne le chemin de l’école.

SNUipp-FSU 87 : cela va compliquer notre tâche, il va falloir expliquer et argumenter, face à des parents qui ne seront pas toujours compréhensifs.

M. Gauthier nous dit qu’il faudra dire que la Municipalité peut mettre en place le dispositif 2S2C pour qu’il n’y ait pas de rupture dans la garde.

Il nous dit aussi qu’il y aura une montée en tension d’effectifs dans la plupart des écoles, certaines dans le rural devant toujours y échapper. Il cite plusieurs très grosses écoles de Limoges déjà en tension (Herriot, Landouge, Jules Ferry) mais aussi La Brégère.

SNUipp-FSU 87 : Les difficultés d’organisations s’y révèlent effectivement plus grandes que dans des écoles à taille plus modeste. D’où l’intérêt ne pas fermer les petites structures pour en créer des plus grosses ! (cf cas maternelle Paroutaud à Limoges par exemple…)

- 2- Des communes avaient pris un arrêté de non reprise de l’école. En reste-t-il ?

M. Gauthier nous a dit que certaines allaient reprendre (à partir du 4 juin concernant une commune) mais que cela restait encore à préciser.

Plusieurs communes ont réouvert leurs écoles à compter de ce lundi 25 mai.

- 3- 2S2C : ce dispositif d’appui à la reprise scolaire a-t-il commencé à être mis en place ? (cf plaquette officielle de présentation)

M. Gauthier nous dit que le courrier envoyé par Mme Orlay, IA-DASEN, aux maires des communes date d’une semaine. Difficile donc d’avoir déjà des réponses. Il nous précise qu’aucune convention n’a pour l’instant été signée. Les premières devraient l’être prochainement, certaines communes ayant déjà les moyens d’effectuer ces mises en place rapidement.

SNUipp-FSU 87 : nous rappelons notre grande méfiance quant à la mise en place de ce dispositif et de sa possible (probable ?) instrumentalisation après cette période de déconfinement. Le SNUipp-FSU et le SNEP-FSU se sont exprimés fortement sur ce point (cf ICI).

D’autre part, le C de Civisme nous interroge aussi beaucoup. Laisser le civisme aux mains des collectivités territoriales nous paraît même dangereux. L’Ecole doit rester celle de la République. Le civisme ne saurait devenir l’apanage de municipalités dont certaines sont bien malheureusement dirigées par des élu.e.s issu.e.s de formations politiques prônant le rejet de l’autre, le rejet de la différence et le repli sur soi.

M. Gauthier nous a répondu que le 2S2C n’avait aucune vocation à s’inscrire dans la durée et que c’était juste un moyen pour que tous les enfants puissent être gardés, puisque l’école seule n’en a pas les capacités.

SNUipp-FSU 87 : nous restons vigilants à ce que ce dispositif ne soit pas utilisé par la suite comme un ballon d’essai, une expérience pouvant être utilisée pour repenser fondamentalement l’école.

Questions diverses :

- Exeat et ineat : quand les collègues concerné.e.s seront informé.e.s de quelque réponse qu’elle soit ?

M. Gauthier nous dit savoir que beaucoup de collègues demandent un ineat pour intégrer notre département. Le problème est que TOUS les départements sont en difficulté en termes de personnels.

SNUipp-FSU 87 : nous avons signifié que très peu de collègues demandaient un exeat pour quitter le département et que prononcer les (3 à notre connaissance) demandes d’exeat seraient une bonne chose.

Nous avons également dit que des collègues viendraient dans notre département, qu’ils ou elles soient intégré.e.s ou non. A nouveau, des mises en disponibilité contraintes seront faites, faute d’accepter les exeat et ineat. Pour le département d’origine, le fait est que ces collègues là ne seront de toute façon pas ua travail à la rentrée prochaine. Pourquoi alors persister à refuser les exeat ?

M. Gauthier nous a dit ne pas pouvoir nous répondre.

- Les rendez-vous de carrière non effectués (une trentaine de collègues concerné.e.s).

M. Gauthier nous a dit que certains de ces RV seraient effectués d’ici à la sortie de juillet (quand les conditions étaient réunies). Il a bien expliqué qu’un RV de carrière n’était pas une inspection. Tous les RV de carrière restant à effectuer cette année ne le seront pas, ceux qui ne le seront pas seront effectués de septembre à décembre, l’avis de l’IADASEN devant être arrêté au 15 janvier 2021.

POINT au 20 mai

POINT au 20 mai

Vous trouverez ICI le compte rendu du CHSCT d qui s’est tenue hier.

Vous trouverez ICI le compte rendu de la réunion sur la scolarisation des élèves en situation de handicap avec M. Rousseau, IEN ASH et où il a été aussi beaucoup question des personnels AESH.

POINT au 18 mai

La FSU a questionné le ministère le 13 mai dernier afin d’obtenir un écrit concernant les annonces pour les personnels souhaitant garder leurs enfants.

En réponse à cette interpellation, le ministère, par la voix de M. Herlicoviez (chef de service à la DGRH, en charge du CHSCTM), écrit : 

Lorsqu’elle a été interrogée, la DGRH a indiqué que, pour le mois de mai, les personnels seraient invités à signaler à leur autorité hiérarchique leur indisponibilité en raison de la garde de leurs enfants, sans précision particulière. Les académies et les établissements se fonderont jusqu’au 1er juin sur cette simple information pour inviter les personnels enseignants à assurer la continuité pédagogique à distance des élèves qui ne reviendraient pas à l’école et les autres personnels à rester en télétravail. Ce n’est donc qu’à titre exceptionnel et au vu de circonstances particulières rendant impossible le travail à distance que les personnels enseignants et non enseignants seront placés en autorisation spéciale d’absence.

La FAQ du ministère mise à jour le 14 mai indique ceci :

« Les personnels qui, du fait de la fermeture des crèches et établissements scolaires, n’ont pas de solution de garde pour leurs enfants se voient proposer d’exercer leur fonction à distance. Si le travail à distance n’est pas possible compte tenu des fonctions exercées ou de circonstances particulières, ils peuvent solliciter une autorisation spéciale d’absence (ASA). Cette autorisation est accordée à raison d’un responsable légal par fratrie sous réserve de justifier de l’absence de solution de garde. Les parents qui ne souhaitent pas scolariser leur enfant alors même que la classe de ce dernier a ouvert sont regardés comme sans solution de garde dès lors que le retour à l’école se fait sur la base du volontariat. Les personnels enseignants sont prioritaires pour l’accueil de leurs enfants en crèche ainsi que dans les établissements scolaires. »

Les personnels, enseignant ou AESH, ont donc bien cette possibilité de garder leurs enfants sans précision ni justification particulière à fournir, comme le SNUipp-FSU l’a écrit à la suite du CHSCTM du 7 mai. Cette autorisation reste valable jusqu’au 31 mai.

POINT au 15 mai

Vous trouverez ICI le compte rendu du CTSD de présentation du protocole de “reprise”.

Point au 14 mai

Au BO n° 20 du 13 mai est paru :

Réouverture progressive des écoles et des établissements d’enseignement

Renforcement de l’accompagnement des personnels

Mme Grizon nous a fait parvenir ce mercredi 13 mai son relevé de conclusions faisant suite à notre alerte sociale déposée le 28 avril (et devant au regard des textes donner lieu à un relevé de conclusion 8 jours francs plus tard…)

Au niveau national, le SNUipp-FSU a déposé un préavis de grève portant sur la période jusqu’au 4 juillet dans le but de pouvoir appeler si nécessaire à la grève.

Nous restons dans l’attente d’une liste des parents d’élèves jugés comme indispensables à la gestion de la crise sanitaire et à la continuité de la vie de la Nation.

Plusieurs écoles n’ont pas encore rouvert leurs portes. Si vous êtes dans ce cas là, tenez-nous en informés (snu87@snuipp.fr)

Enfin, nous avons reçu sur nos boites professionnelles un courrier concernant nos rémunérations d’avril, dans lequel on apprend que les indemnités payées à la suite d’une activité ponctuelle (HSE, ISSR, indemnités de formation ou de jury…) et les retenues ponctuelles (pour jour de grève ou pour jour de carence) ont été suspendues. Ces indemnités dites non permanentes, tout comme les retenues, feront l’objet d’une régularisation ultérieurement, après retour à la normale. De la même manière, les changements dans la situation personnelle avec un impact sur le SFT ou les changements dans la situation professionnelle comme un changement d’échelon seront régularisés postérieurement à la période de confinement.

POINT au 12 mai

Nous y sommes.

Nous avons joint M. Gauthier :

- la DSDEN distribue les masques dont elle dispose mais fonctionne “à flux tendu”.

Si vous disposez de moins d’un jour d’avance, il faut prévenir son IEN de la situation.

- les enfants prioritaires à l’accueil : toujours pas de liste.

Nous avons dit que cela pouvait mettre des collègues en grande difficulté pour refuser tel ou tel élève, la notion de “personnels indispensables à la Nation” se révélant bien floue. Un banquier, une hôtesse de caisse, une AESH, une enseignante, toute personne travaillant dans le nettoyage, dans le transport, dans l’énergie, dans… bref, chacun.e peut avoir la certitude d’être considéré comme indispensable à la nation. Mais sans liste précise à montrer aux parents demandeurs, et devant un afflux pouvant se révéler plus fort que la capacité d’accueil, comment décider qui pour réponse positive, qui pour réponse négative, comment arbitrer ? Nous avons aussi souligné le fait que dans certaines écoles, déjà, les seuls enfants prioritaires bloquaient toute autre possibilité de retour à l’école.

M. Gauthier nous a répondu qu’il avait parfaitement conscience de cela et que des situations comme celles décrites avaient déjà été portées à sa connaissance.

- le remplacement

M. Gauthier nous a dit que seuls les collègues en arrêt maladie seraient remplacés mais que la DSDEN n’avait pas assez de remplaçants libres pour assurer tous les remplacements. Dans tous les autres cas, c’est donc la poursuite du télétravail.

Nous avons également fait part de la crainte (bien légitime) des collègues et des AESH devant effectuer des missions dans plusieurs écoles.

Nous n’avons pas eu de réponse en termes d’aménagements des missions pour moins de déplacements.

- collectivités territoriales et organisation de l’accueil en parallèle de l’école

Il y a tous les cas de figure sur la territoire. Parfois, oui, plus souvent , non. Mais pas de chiffres.

- les protocoles non encore validés par les IEN

Nous avons souligné la nécessité de faire confiance aux organisations pensées par les équipes, en cohérence avec les propos tenus lors des derniers CHSCT.

M. Gauthier a confirmé avoir toute confiance dans les équipes et les IEN. Il a également dit qu’il ne fallait pas hésiter à joindre les IEN pour compléter les explications sur les organisations envisagées. Cette période peut être une chance pour changer la nature des relations entre collègues et IEN, a-t-il également ajouté.

- les collègues assurant l’école à distance

Nous avons rappelé que ces collègues travaillaient. Les organisations d’école, lorsqu’elles le permettent peuvent aboutir à une organisation (et éventuellement mise en place d’une rotation des collègues en présentiel et à distance) où tous ne sont pas à l’école sans pour autant être personnel à risque et/ou en ASA.

A propos des ASA, on a rappelé que celles-ci impliquaient de ne pas travailler. Il fallait donc, en fonction des situations, en avoir une lecture distanciée afin de ne pas mettre les collègues en difficulté.

POINT au 11 mai

Réécoutez l’intervention de Fleur Bidon, membre du SNUipp-FSU 87 et directrice de l’école primaire de Saint-Sylvestre.

https://www.francebleu.fr/emissions/invite-de-france-bleu-limousin-8h15/limousin/fleur-bidon-directrice-d-ecole-a-saint-sylvestre-et-membre-du-syndicat-snuipp

POINT au 9 mai

#11mai dans les écoles
Et chez vous, comment ça se passe ?
Participez à l’enquête : 

https://consultation.snuipp.fr/11mai-dans-les-ecoles

Alors que le gouvernement annonce la réouverture de plus de 80% des écoles la semaine du 11 mai, il semble que la situation soit plus disparate que ce chiffre annoncé par le ministère. Aussi le SNUipp-FSU sollicite largement les enseignant-es des écoles pour établir une photographie précise. Des chiffres qui permettront à la fois aux délégués du personnel d’intervenir au plus près de la réalité du terrain lors des différentes instances et réunions avec l’administration et de publier une cartographie précise de comment se passe la « reprise » de l’école sur le terrain.

POINT au 7 mai

Notre syndicat national vient de nous faire part de la réponse du ministère au sujet des possibilités d’ASA nous concernant, enseignants comme AESH. Nous avons contacté M. Gauthier, IENA, pour le tenir informé de cette possibilité. Nous lui avons également rappelé que le Conseil d’Ecole était nécessaire pour valider les protocoles avant validation par les IEN.

M. Gauthier a pris note de nos remarques et a dit attendre plus d’instructions.

Ci-après le formulaire de demande d’ASA

Garde d’enfants : les enseignant.es et les AESH ont le choix !

Suite à l’obtention des ASA pour la garde d’enfants des personnels lors du CTMEN du 6 mai 2020 (voir circulaire admin n°23 du 6 mai), le SNUipp-FSU a obtenu lors du CHSCT-MEN du 7 mai que les enseignant.es ainsi que les AESH soient traité.es comme tous les autres parents. 

S’ils ne souhaitent pas remettre leurs enfants à l’école, les enseignant.es peuvent poursuivre l’enseignement à distance. Si le travail à distance n’est pas possible ils pourront obtenir des ASA. Ce cadre s’applique aussi aux AESH.

Cette situation est valable jusqu’au 31 mai et sera examinée à nouveau à l’aune des textes à paraître pour le 1er juin.

Suite à la demande de la FSU, un rappel du ministère en direction des DASEN sera fait pour l’application de cette règle dès cet après-midi.

Une attestation sur l’honneur suffit comme justificatif.

Nous avons à nouveau eu M. Gauthier au téléphone ce jeudi 7 mai à 17h30. Il nous a dit que les nouvelles dispositions dont nous lui avons fait part étaient prises en compte et intégrées.

N’hésitez pas à nous contacter si ce n’est pas le cas.

POINT au 6 mai

Nous avons été reçu ce matin sous forme de visio conférence en audience suite au dépôt de notre alerte sociale du 29 avril dernier.

Vous en trouverez le compte rendu ICI.

Lors du CTM qui s’est tenu hier, M. Blanquer a dit à propos de la responsabilité des une ou des autres : elle devra être précisée même si en l’état, aucun enseignant ne verra sa responsabilité pénale engagée à la condition d’appliquer le protocole sanitaire. La décision d’organisation retenue par le conseil des maître.sses sera présentée au conseil d’école et envoyée à l’IEN pour validation.

Le Conseil d’Ecole est donc le meilleur moyen de NOUS protéger.

D’autre part, vous trouverez  ICI le compte rendu que nos collègues du SNUipp-FSU national ont eu sous la présidence du ministre Blanquer.

POINT au 4 mai

Nous avons contacté M. Gratadour à propos de son vademecum envoyé aux écoles. Nous lui avons signifié que celui-ci avait fortement choqué la profession, que les collègues (et nous-mêmes évidemment) étions affectés et en colère. Dans les conditions particulières que nous vivons tous, nous avons dit que l’on s’attendait à une toute autre communication que celle-ci (pourquoi pas des outils pour parler de cette période à nos élèves).

M. Gratadour nous a répondu qu’il était profondément désolé si celui-ci avait pu choquer, que son objectif était de donner des pistes de réflexion afin d’aider les collègues au mieux, pas de les fragiliser encore plus. Il nous a dit que ce vademecum n’avait rien d’obligatoire, que l’on pouvait ou non s’en servir. Il nous a dit qu’il préciserait les choses aux IEN demain matin, de façon à ce qu’il n’y ait pas de méprise.

Nous avons dit que la communication avait bien largement manqué son but et avait créé un supplément de tension et de stress dont chacun.e se serait bien passé.

Une communication directement aux collègues aurait quand même été plus judicieuse.

Imposer collectivement nos exigences de déconfinement : PETITION UNITAIRE

Nous avons diffusé aujourd’hui des consignes syndicales communes aux équipes pédagogiques avec le SE-UNSA et le SGEN-CFDT. Un communiqué auquel s’est associée la FCPE a été diffusé à la presse. Lire ICI.

Sur la base de ce texte, la pétition à faire signer massivement, avec une première étape pour le CTMEN de demain est en ligne à l’adresse suivante :

https://deconfinement-des-ecoles-des-garanties.fr

Il nous faut faire en sorte qu’un maximum de collègues s’en emparent et la signent pour faire monter la pression sur le ministère toute cette semaine et notamment au CTM de demain (17h30) et imposer au final notre processus de déconfinement des écoles.

POINT au 3 mai

Le protocole sanitaire émanant du Ministère a finalement été transmis : voir ICI.

Le principal changement concerne les masques destinés aux enseignants et aux élèves. Ils ne sont plus obligatoires pour enseigner mais le restent pour l’entrée en classe pour les enseignants. L’allègement des règles de sécurité n’est pas particulièrement rassurant pour les parents et les enseignants…

Nous ne pouvons que conseiller aux équipes de produire un écrit afin de s’ôter toute responsabilité sanitaire. Et de saisir le CHSCT-D via la saisie d’une fiche SST. Nous vous en proposons ci-après un exemplaire modifiable et adaptable à votre point de vue.

Ce sera un nouveau point au menu de nos questions dans le cadre de notre alerte sociale. Pas question pour nous d’assumer des responsabilités que n’avons pas à endosser !

A consulter aussi cet article sur le Café pédagogique.

Pour échanger autour de cette problématique de la réouverture des écoles, nous organisons une visio conférence intitulée : RIS “11 mai” le jeudi 7 mai à 17h00

Pour participer à cette réunion :

https://us02web.zoom.us/j/85407580051

ID de réunion : 854 0758 0051

Mot de passe : 007981

POINT au 2 mai

La DSDEN a communiqué auprès des directrices-teurs de la ville de Limoges pour apporter quelques informations :

“La ville de Limoges a croisé les très nombreuses contingences à articuler et, en lien avec la DSDEN, a travaillé sur une ré ouverture progressive des écoles par groupes, selon le calendrier suivant :

– 11 mai : pré rentrée des personnels (pas d’élève)
 12 mai : retour en classe des élèves de CP / CE1 et CM2
 18 mai : retour en classe des élèves de GS / CE2 et CM1
 25 mai : retour en classe des élèves de PS et MS.
La modification des horaires d’entrée et de sortie répond à l’enjeu des exigences sanitaires.

Le document de synthèse construit par la ville, dont une partie des éléments sera précisée, notamment dans sa partie logistique, vous parviendra au plus vite.

Le cadre général ainsi posé vous permet maintenant de construire l’organisation spécifique et adapté du retour des élèves au sein de votre école, dans le respect des règles sanitaires et du champ de compétence de chacun des acteurs.

Les équipes de circonscription de la DSDEN vous accompagnent dans cette période inédite, la direction de la jeunesse de la mairie de Limoges restant également à votre écoute sur les objets de sa compétence.”

Dans de nombreuses communes, le flou reste de mise. Chacun.e attend les réunions avec les IEN, les conclusions du CHSCT-D de mardi, rêve d’un cadrage national, mieux encore d’une prise de conscience qu’il manque du temps pour bien préparer le retour à l’école… et qu’il est urgent de décaler la date de la reprise. A suivre de près, notamment à l’issue du CHSCT-D.

Nous attendons toujours un retour de notre DASEN suite à l’alerte sociale que nous avons faite le 28 avril dernier. Pour rappel, M. Gauthier, IENa avait envoyé un courrier aux écoles où l’on pouvait lire :

Par ailleurs, vous vous interrogez dès à présent, en lien avec les communes et à partir des éléments dont vous avez connaissance, sur les modalités possibles de reprise des classes à partir du 11 mai 2020, date indiquée par le Président de la République.

Vous-même ou des élus, avez fait part d’un certain nombre de questions et de suggestions aux inspecteurs de l’éducation nationale. Ces points ont été relayées par les représentants des personnels.

Certains portent sur le transport, la restauration, l’hygiène, mais également la constitution des groupes d’élèves qui seront accueillis ou les réponses à apporter aux familles qui feront le choix de garder leur enfant à la maison.

D’autres questions portent sur la sécurité des personnels et notamment des personnes à risque. Si votre souhait d’anticipation est légitime, les réponses devront prendre en compte des paramètres les plus stabilisés possibles. C’est pourquoi, nous vous communiquerons, dès que nous en aurons connaissance des éléments de cadrage national et académique permettant d’accompagner votre réflexion et de sécuriser les réponses que vous co-construirez avec les élus.

Beaucoup d’interrogations demeurent donc et la question de la co-construction peut poser aussi le problème de la co-responsabilité. Fort heureusement, il n’y a pas de statut accompagnant la fonction liée à la direction d’école, ce qui, en ces temps qui courent, est vraiment une bonne chose !

Chacun.e dans nos école devra être très vigilant au respect strict du protocole sanitaire.

POINT au 1er mai

Cacophonie, encore, toujours.

La rectrice a envoyé un message aux directrices et directeurs d’école portant sur la reprise des classes, accompagné d’un vademecum sidérant et en incohérence avec le compte rendu de la visio tenue avec le ministre Blanquer.

Parce que, NON, nous ne pouvons mener de front l’école à l’école et le suivi de l’école à la maison.

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Hécatonchires

Dans la mythologie grecque, les Hécatonchires sont les trois fils d’Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre). Ils ont chacun cent bras et cinquante têtes, et sont les frères des Titans et des Cyclopes.

Jetés par leur père (qui craignait leur force) dans le Tartare, ils en sont sauvés par Cronos. Ils l’aident ensuite à renverser Ouranos. Mais de nouveau, Cronos les enferme dans le Tartare, et ils sont délivrés cette fois par Zeus, qu’ils assistent dans la Titanomachie (du haut de leurs 100bras, lancent des pierres sur les ennemies). Les Titans, vaincus, sont précipités au Tartare, dont les Hécatonchires deviennent les gardiens.

Par la suite on les retrouve mêlés (notamment Briarée) à plusieurs légendes où ils interviennent pour restaurer l’ordre sur l’Olympe.

Le Vade-mecum nous prend pour des Hécatonchires… !

Mais attention, à la lecture de la mythologie grecque, ce sont des révolutionnaires très efficaces qui renversent l’ordre établi pour recréer le leur protégés par des dieux !

Le gouvernement a fait le choix de l’école NON obligatoire, la transformant de fait en école à la carte, et, ouvertement, en garderie. Alors que cette année a vue une explosion de la scolarisation à domicile et une légère augmentation du nombre des élèves inscrits dans le privé, voilà le gouvernement qui oriente délibérément les parents d’élèves vers le choix d’une école où les seules exigences formulées le sont à l’encontre des enseignant.e.s !

D’autre part, un groupe de travail du CHSCTM a été réuni le 30 avril.

Un seul point à l’ordre du jour : l’étude du protocole sanitaire relatif à la réouverture des écoles et des établissements.

La FSU a en premier lieu exprimé son mécontentement quant à la circulation de ce document, alors que les membres du CHSCTM n’en ont pas été destinataires, mais également à la date tardive de cette réunion demandée depuis le 3 avril dernier.

Ce document, pour l’heure non finalisé, liste les conditions sanitaires incontournables à la réouverture des écoles. En leur absence, l’école ne pourra pas rouvrir. Il engage aussi bien le ministère de l’éducation nationale que les collectivités territoriales. Il a vocation à évoluer en fonction des normes sanitaires mais également des retours du terrain. Il doit également être validé par le ministère des solidarités et de la santé.

Communiqué de presse du SNUipp-FSU du mercredi 29 avril 2020

Le 11 mai, c’est non !

Dans la continuité du discours du 1er ministre devant l’Assemblée nationale, le ministre de l’Éducation nationale confirme l’impréparation du gouvernement sur un retour de l’école le 11 mai, une date qui n’est validée par aucune autorité médicale. Et ce serait donc aux enseignants et aux collectivités territoriales d’assumer les responsabilités renvoyées au niveau local sans aucun cadre sanitaire national strict. […] Le SNUipp-FSU a déposé une alerte sociale à compter du 11 mai et, afin d’éviter tout retour précipité, il accompagnera les enseignants et enseignantes sur les modalités d’usage du droit de retrait et du droit d’alerte. Pour le SNUipp-FSU, l’école ne peut pas être le terrain de jeu du déconfinement. L’école ne reprendra pas le 11 mai.

Lire le communiqué de presse en entier ICI

POINT au 29 avril

Suite aux déclarations du 1er ministre à l’assemblée et à son soutien par 368 voix contre 100 (103 abstentions), le SNuipp-FSU87 a déposé à son tour une alerte sociale au niveau départemental afin de relayer à l’échelle locale ses revendications quant à la reprise le 11 mai.

Réouverture des écoles et établissements scolaires le 11 mai : après l’intervention d’E Philippe.

A la demande du Président de la République, un conseil scientifique a été installé pour éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au Coronavirus. Ce comité a rendu deux avis : dans le premier, il écrit qu’il «  propose de maintenir les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre »

Le Gouvernement a décidé de passer outre. Le comité a donc rendu un deuxième avis dans lequel « il prend acte de la décision politique de réouverture au 11 mai ». Actant cette décision, le conseil scientifique donne des préconisations sanitaires précises et strictes (voir ICI), précisant “qu’il incombe aux autorités de s’assurer qu’elles sont opérationnelles”. Devant l’Assemblée Nationale, Edouard Philippe a confirmé ce qui circulait depuis un certain temps (11 mai, 15 élèves maximum …). Il a indiqué que la réouverture devait se réaliser après un “intense travail de préparation”, en donnant “un maximum de souplesse sur le terrain”. Il a également confirmé que le retour à l’école se ferait “sur la base du volontariat” (pour les familles), et que l’enseignement à distance serait maintenu … est-ce à dire qu’il faudrait faire de l’enseignement “en présentiel” (dans des conditions très particulières) ET maintenir l’enseignement à distance ?

Le Gouvernement ne peut transférer la responsabilité des décisions prises sur les élus locaux … et encore moins sur les directeurs/trices. (appuyez-vous sur les recommandations sanitaires du conseil scientifique … et vous verrez que 15 par classe n’est pas un nombre maximum … mais un nombre tout simplement surréaliste !) La FSU demande un cadrage national où la santé et la sécurité des personnels et des élèves doit primer sur toute autre considération. La FSU revendique et attend un protocole précis qui devra être soumis au CHSCTM, et aux autorités médicales pour avis. Un Groupe de travail du CHSCTM est prévu jeudi 30 avril, qui sera suivi par la réunion d’un CHSCTA et d’un CHSCTD. Autant d’instances où vous pouvez compter sur la FSU pour faire entendre la voix des personnels. Dans l’attente, il est urgent de ne pas se précipiter !

Nicolas Villacampa, co-SD FSU 87

POINT au 27 avril

Alors que le Premier Ministre doit prendre la parole demain devant l’assemblée, la FSU a réagit après l’avis du conseil scientifique qui en préambule écrivait ceci : Le Conseil scientifique a pris acte de la décision politique de réouverture prudente et progressive des établissements scolaires à partir du 11 mai prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques. Il incombe aux autorités de s’assurer que les mesures sanitaires détaillées ci-dessous soient opérationnelles au moment de l’ouverture de chaque établissement scolaire et d’assurer la coordination entre l’éducation nationale et les autres acteurs intervenant en milieu scolaire (mairies, conseils départementaux, conseils régionaux…). La suite de ce rapport ICI

La FSU note que le gouvernement ne tient pas compte de l’avis du conseil scientifique qu’il a mis en place ! Si il persiste, il faudra que les conditions sanitaires définies par un cadre national soient respectées. Ce protocole précis devra être validé par les CHSCT.

Dans l’immédiat, toutes les conditions ne sont pas remplies ! Une reprise de l’école le 11 mai est impossible ! Lire le communiqué

POINT au 24 avril

POINT au 24 avril

Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse du SNUipp-FSU “Pas de réouverture des écoles sans garanties sanitaires et pédagogiques”

La santé devant guider le processus de déconfinement, la réouverture des écoles ne pourra donc se faire qu’en respectant une série de conditions clairement identifiées pour ne mettre en danger ni les élèves, ni les enseignants, comme l’ensemble de la société.

Lire la suite ci-dessous :

POINT au 22 avril

Retrouvez ci-dessous le courrier envoyé par la FSU concernant les propositions et remarques des syndicats de la FSU sur le déconfinement progressif à partir du 11 mai 2020.

POINT au 21 avril

Nous avons joint M. Gauthier pour faire le point sur la situation.

- jeudi 16 avril -> 198 élèves accueillis et 92 collègues mobilisé.e.s

- vendredi 17 avril -> 209 élèves accueillis et 95 collègues mobilisé.e.s.

Concernant les collègues s’étant porté.e.s volontaires pour garder les enfants de soignants et autres personnels éligibles à ce service, aucun n’est pour l’instant sollicité. M. Gauthier les a contacté.e.s pour les en informer. Si des besoins se faisaient jour, il nous a dit qu’il pourrait les contacter à nouveau pour les solliciter.

Dans son allocution du 13 avril dernier, le président de la république, et Édouard Philippe, dimanche soir, ont annoncé la réouverture progressive des écoles le 11 mai. Alors que cette date n’est pour l’heure validée par aucune autorité sanitaire, le choix du gouvernement semble surtout guidé par la reprise de l’activité économique. Quelle que soit la date qui sera effective, un certain nombre de conditions sanitaires devront être respectées et le SNUipp-FSU en propose une liste. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques en utilisant ce document ci-dessous pour nourrir vos réflexions.