Présents : Corinne Grizon (SG DSDEN), Jean-Marc Gauthier (IENA) Florence Morellet (Pôle social en faveur des personnels), Matthieu MAURANGE (CPD), Annick Meuleman (DIMOS)
3 représentants de l’Unsa
Vos représentants FSU : Sonia Lajaumont (SNEP), Valérie Jacobée (SNICS), Olivier Maratrat (SNUEP), Pascal Lavigerie (SNUIPP) (secrétaire du CHSCTD)
Préambule: Ce groupe de travail avait à l’origine pour objet l’élaboration du rapport de la troisième visite que devait assurer le CHSCT, visite annulée cause COVID.
Il est transformé en un temps d’échange avec l’administration sur la situation actuelle.
0. Point de situation covid :
Nouvelle règle depuis la rentrée : un cas positif = une fermeture de classe et un contact tracing.
Nombre de classes fermées :
1er degré : 40 classes fermées
2nd degré : pas de classe fermée
Nombres d’établissements fermés :
1er degré : 2
2nd degré : 0
Nombre de cas positifs :
enfants : 43 (2 du 2nd degré)
adultes : 2 (2 du 2nd degré)
non remplacements: 3 classes hier, 10 vendredi…
- Les auto-tests :
Livrés le lundi 26 pour les personnels (enseignants et ATSEM, AESH et services civiques) Il y avait des tests manquants dans quelques écoles, des ajustements ont été effectués le mardi 27. Pas de retour particulier de la part des enseignants. Mme Grison indique qu’un tuto est dispo sur le site du ministère de la santé (lien dans la lettre hebdo) quant à l’utilisation des ces auto-tests.
Pas de remontée des collègues sur l’utilisation des tests.
La FSU demande une généralisation des vaccinations étendue à tous les personnels plutôt que des auto tests.
La deuxième distribution est prévue vers le 20 mai.
Dates de distribution dans le second degré :
enseignants en lycée : 6 et 7 mai
Pour tous les autres (personnels et élèves ?) : 17 et 18 mai
Aesh second degré livré en DSDEN à coliser et à distribuer : à partir des 6, 7 mai
Service civique : rectorat : 6, 7 mai
Il semble difficile de trouver des volontaires pour assurer la supervision des tests (autres que les personnels infirmiers des établissements)
Il faut des salles spécifiques, environ une demi- heure pour chaque groupe d’élèves (temps d’explication, de réalisation, d’attente des résultats (15 min)) : comment gérer tout ça vu le nombre d’élèves concernés notamment dans les gros établissements..
Ne pourrait-on responsabiliser les élèves pour se tester seuls chez eux ? D’autant plus qu’avec l’organisation en demi jauge, certains ne seront présents qu’une semaine sur deux dans l’établissement !
La participation des infirmières nous apparaît problématique dans la mesure où les tests salivaires continuent dans le premier degré, que les tests antigéniques pourraient être poursuivis dans les lycées (Mme Grizon est en attente de décision sur le sujet)
En terme de formation des personnels qui devraient assurer la supervision des tests : qui et quand ? Personne n’est prévu en dehors des infirmières scolaires !
Comment faire sans personnel supplémentaire ? De multiples soucis vont complexifier la mise en œuvre de ce processus, information, formation, signatures des parents, etc…
Les infirmières en établissement ne voient pas comment tout faire. Tous les jours s’ajoutent de nouvelles tâches pour elles.
Mme Grizon : les auto tests permettent d’évaluer la situation. Notamment chez les enseignants. Ça permet de rompre les chaînes de contamination.
Problème des élèves allophones notamment en lycée pro pour expliquer le passage des tests, lire les notices, faire remplir aux parents les consentements…
- Les tests salivaires et/ou antigéniques :
Les tests antigéniques itératifs (panel) sont abandonnés à la demande de la haute hiérarchie. Les tests salivaires ont repris depuis la rentrée dans le premier degré :
Bilan de ce qui a été fait : la Bastide et Blanchot et Joliot Curie élem et mater, Giraudoux au Palais/Vienne.
Ce qui est programmé cette semaine : jeudi elem Feytiat et Jules Ferry à St Yrieix
lundi prochain: Jules Ferry Limoges
Il y a une demande institutionnelle de tests salivaires dans les collèges.
Ce lundi, la troisième et dernière série de test (dans le cadre du panel) eu lieu à E Herriot,
L’infirmière a été prévenue le matin même, du coup les tests ont été commencés par les personnels de l’école sans matériel de protection (EPI) !
Deux personnels du laboratoire étaient présents mais ils ne font pas les prélèvements. Du fait de la crise du remplacement, il n’y avait plus de brigade mise à disposition de l’école.
Malheureusement, les étudiants en santé qui avaient été mobilisés jusque-là, sont soit en stage soit en examen. Vivier très réduit.
Cette situation va être problématique pour les collègues qui n’ont pas encore été confrontés aux tests. Charge de travail supplémentaire annoncée !
Positionnement des collègues dont les enfants sont cas contacts :
- ils reçoivent un sms de la cpam qui fait office de justificatif (disent-ils) : comment les collègues doivent-ils se signaler à la cellule : fiche d’ASA à remplir ? Mme Grison reposera la question à la CPAM pour clarifier la procédure.
Problème du remplacement :
Les ESS ne pourront donner lieu à des remplacements ( nous serions tentés de dire comme très souvent mais…) comment doivent-elles s’organiser alors ?
- La priorité, dans le contexte,reste sur le remplacement à la journée, dit Mme Grizon qui ajoute ne pas avoir de baguette magique ! (sic!)
- Nouveau protocole !
Un nouveau protocole est paru pendant ce weekend, le premier Mai ! (mais oui, ce n’est pas un poisson de mai !!!)
- 3.1 les décloisonnements des élèves d’Ulis ne sont plus possibles, charge aux collègues de s’organiser, ce qu’ils ont fait.
- Pour les élèves d’UPE2A qui ne sont pas dans les écoles qui accueillent les regroupements, cette aide disparaît, aussi Le fait que la brigade en remplacement long aux Bénédictins ait été appelé ailleurs pénalise les élèves allophones de ce regroupement.
Mme Grizon : c’est un choix pour trouver un équilibre entre les besoins des élèves, les situations personnelles (demandes d’autorisation d’absence facultatives ), et les fermetures de classes…
- Est-il prévu le recrutement de contractuels supplémentaires pour pallier ce problème de remplacement comme l’a laissé entendre le Ministre (5 000) ou est-on encore dans l’effet d’annonce ?
Mme Grizon : pas de recrutement envisagé par le département qui est en surconsommation d’emploi.
- 3.2 L’EPS :
- dans le premier degré: réouverture des piscines ? quel est le protocole ? Différences entre sites municipaux et aquapolis ?
- Matthieu Maurange : les conditions de réouverture sont fixées par les bassins (protocole spécifique à chaque bassin). Tous les bassins rouvrent sauf l’Aquapolis.
protocoles inchangés, aucun risque pris par les différents bassins donc beaucoup moins d’écoles peuvent aller à la piscine.
Protocole transmis aux collègues en préalable, puis une personne sur place réexplique les règles.
- choix des collègues d’y aller ou non ? aucune obligation institutionnelle.
- dans le second degré : Conditions de travail difficiles avec cette reprise : 3eme protocole depuis le 3 avril ! Enseignements impossibles en intérieur jusqu’alors, puis le 3 mai, retour possible en intérieur (gymnase). Durant ce laps de temps, les enseignants d’EPS ont modifé, adapté les EDT, puis re adapté, re modifié les activités afin que les différentes classes puissent avoir les enseignements physiques. Conditions très difficiles, sentiment d’épuisement, de mal être face à cette situation,et ces revirements incessants, avec, à la fin, un manque d’enseignement pour les élèves. Des arrêts maladies ont pu avoir lieu chez certains collègues d’EPS, où ce mépris a pu être mal vécu, et a engendré de la souffrance.
Moralement, c’est compliqué !
à évaluer pour les examens car tout le monde n’a pas le même nombre de séances.
- Effectifs accueillis :
➜ Reprise en présentiel pour les classes de 4e et 3e à l’exception des 15 départements les plus touchés par la #COVID19 qui reprendront en demi-jauge
➜ Reprise en demi-jauge des lycées par rapport à l’effectif total de l’établissement.
Tous les établissements ne respectent pas cette injonction selon les informations dont on dispose.
Certains établissements privés se vantent sur parcoursup que leurs élèves ont bénéficié d’une scolarisation complète, eux !
Mme Grizon : Mme la Rectrice a relayé le protocole national à tous les PERDIR (personnels de direction), mais chaque établissement en fonction de ses caractéristiques propre s’adapte à cette demande.
Autre point : une ATSEM mise en isolement se serait vu imposer le retour en classe par la mairie !
Mme Grizon ; c’est une situation connue et en discussion avec la ville pour point de vigilance particulier.
- Nouvelles fiches SST :
- Elles concernent majoritairement des élèves à CPV (Comportement Perturbateur et/ou Violent)
- Situation liée aux relations avec une famille:
Cette situation est particulièrement suivie, les enfants sont encore scolarisés dans l’école.
L’infirmière de secteur devait se rendre à l’école à la rentrée. L’équipe d’école est dans une situation d’angoisse.
- Recrutements d’Aesh :
2 enveloppes annuelles septembre et début d’année civile : conséquence : les recrutements sont terminés pour l’année en cours. Pour l’an prochain, Mme Grizon n’a pas d’information sur la possibilité qui pourrait lui être donnée de recruter en fonction des besoins tout au long de l’année.
- Nous demandons à avoir un bilan chiffré du nombre d’heures d’accompagnement notifiées et du nombre d’heures couvertes par les aesh ? affiner par degré?
Pour une notification de 24h avec en plus accompagnement sur le temps de repas, cela sous entend la mobilisation de 2 AESH (à minima) pour l’accompagnement.
Serait-il possible d’augmenter le temps de travail de certains AESH pour couvrir le temps complet élève.
La couverture du besoin sur la pause méridienne devrait se faire par les communes sous la forme de cumul d’emploi. (lettre de cadrage nationale). Pour la FSU, le double employeur risque d’être source de précarisation renforcée pour les AESH qui n’en ont pas besoin ! Il faudrait que l’éducation nationale reste l’unique employeur des AESH mais que leur temps de travail (par voie de conséquence leur salaire !) soit augmenté !
Nous demandons à ce que la situation des AESH soit intégrée dans le bilan social à venir.
Question sur l’impact de la situation actuelle sur les personnels :
Mme Morellet : je n’ai pas plus de situations liées au stress du covid, mais plutôt des situations de mal être liées à la situation familiale et ou de santé…
Fin de séance à 15h30 après une heure trente d’échanges
Prochaine date : CHSCTD le 01/06/2021
Cécile Barbarin, Pascal Lavigerie