Présents : Mme Orlay, IA DASEN, M. Gauthier, IENA, Mme Grizon, SG de la DSDEN, 1 collègue du SGEN-CFDT, 2 du SE-UNSA et Antoine Guillaumie et Fabrice Prémaud du SNUipp-FSU 87
L’audience s’est tenue à la DSDEN de 17h à 18h50. Mme Orlay a quitté la séance pour se rendre à Eymoutiers après 1 heure d’échanges.
Nous avions listé un nombre de points en vue de cette audience, points qui se sont pour partie révélés partagés par nos collègues des 2 autres syndicats :
– Ineat / exeat : aucun engagement n’a été pris par Mme Grizon. Elle rappelle que ce n’est plus dans la logique du ministère de fonctionner de cette manière.
SNUipp-FSU 87 : des collègues sont en attente de réponse, parfois depuis de nombreuses années et vivent des situations personnelles très difficiles. La promesse de M. Blanquer d’améliorer la mobilité des enseignants n’est pas tenue, pire, la situation s’est aggravée en termes chiffres !
– Accompagnement des élèves en situation de handicap
Comité départemental de l’école inclusive se tient demain (mercredi 30 juin)
Actualisation des PIAL (26 + 1 privé) : 2 évaluations de PIAL (ST Léonard + Limoges) ont été effectuées. Nous n’en saurons pas plus sur le rapport avec le quotidien des écoles. Celles-ci se seront sûrement révélées « positives »…
Gestion des AESH : 7 AESH effectuent des missions sur des remplacements d’AESH ayant un arrêt de travail long.
SNUipp-FSU 87 : nous avons rappelé leur situation économique très précaire, leur temps de travail partiel imposé (contrats le plus souvent à 19h35 pour un salaire inférieur à 700 euros) et la quasi absence de formation (celle existante étant le plus souvent en décalage avec la réalité du handicap des élèves suivis).
– Gestion crise sanitaire : Covid : gestion masques / tests / vaccination / remplacement / ASA / Carence post vaccination
– Le mouvement des personnels :
ASH : beaucoup de postes imposés à des collègues n’en ayant pas fait la demande lors du mouvement (y compris en vœux larges)
Mme Grizon explique la problématique du mouvement inter degré qui sera améliorée l’année prochaine
SNUipp-FSU 87 : il y a aussi les postes en ITEP (Suzanne Léger) et plusieurs postes d’ULIS écoles qui ont été attribués autoritairement. On souhaite qu’une étude soit menée afin que les problèmes soient identifiés pour être traités et ne pas se retrouver dans une telle situation l’année prochaine.
Il n’est pas souhaitable d’attribuer ces postes à des personnels sans aucune formation, à commencer par les entrants dans le métier.
A noter aussi que nous ne disposons d’aucune information exhaustive en termes de nombre de postes touchés. Les informations dont nous disposons nous sont données par nos collègues. L’administration ne nous communique même pas de données chiffrées pourtant « anonymées » : combien de postes de TRS à titre provisoire, combien de postes donnés hors les vœux précis, hors les vœux larges… « On ne peut plus vous donner ces informations » nous répond-on…
– Les recours administratifs : à quoi servent-ils s’ils ne sont jamais suivis d’effet ?
Ils servent d’abord à pointer la faillite de ce nouveau système des opérations du mouvement, rendu plus autoritaire et opaque, par l’illustration de sa situation individuelle. Ils ne permettent pas de revenir sur de possibles erreurs dans l’attribution de postes mais peuvent aboutir à des formes de compensation et de prise en compte de situations particulières.
– Directions à titre provisoire
SNUipp-FSU 87 : 1 petit jour de formation le 29 juin et puis… rendez-vous à la rentrée !
– Retour sur la dernière CAPD et les promos favorables aux hommes accélération d’un an de passage de l’échelon 8 à l’échelon 9
Un travail sur ce sujet doit être mené à l’échelle académique. Le SNUipp et la FSU interviennent actuellement pour que le plan d’action académique pour l’égalité professionnelle soit enfin mis en place. Nos données croisées avec celles des autres départements seront autant d’exemples démontrant le chemin restant à parcourir.
– Carte scolaire : demande de na pas opérer de fermetures de classes en septembre
– Cas des personnels touchés par mesure de fermeture (Razès et Vayres)
Mme Grizon nous a dit que ces situations seraient gérées comme par le passé.
(rajout post Compte rendu : les 2 collègues ont pu choisir parmi une liste de 12 postes)
– Communication sur les listes de diffusion écoles d’associations de parents d’élèves
(Envoi sur les boites d’écoles le 27 juin du message venant de Bas les masques en Normandie)
Les échanges avec Mme Orlay ont porté sur la gestion de la crise Covid et les problèmes rencontrés par la profession. Nous avons à nouveau pu alerter sur l’état de notre profession. Fatigue, lassitude, manque de reconnaissance. Entre injonctions et remise en cause professionnelle, évaluations nationales et méthodes de lecture entre autres mises en avant, perte de sens et liberté pédagogique clairement menacée.
Les enseignant.es ont été en permanence en première ligne et ont du gérer des protocoles changeant au tout dernier moment. Les parents, via des médias de chaînes d’info en continue, posaient des questions auxquelles on ne savait pas répondre. Nous mettant dans une situation difficile et pouvant être déstabilisante.
Mme Orlay : « nous reconnaissons ensemble le réel »
Il faut revoir la sécurité numérique.
A reçu une association à propos de la nocivité du port du masque avec des médecins qui ont une analyse assez fine. Des recours sont en court auprès du Conseil d’État.
On attend quelque chose de clair, de censé et de réaliste du niveau national.
Nous allons vous faire confiance aux chefs d’établissement et aux directeurs dans la gestion de la crise covid.
Qu’est ce qui va permettre d’être dans le bon sens pour perturber le moins possible les élèves ?
A propos des signaux donnés aux personnels :
Question de l’opinion publique
On ne peut pas empêcher à 3 ou 10% de parents de penser négativement vis à vis des enseignants.
Perte de sens dans les décisions prises
Comment arrête t-on de rafistoler ?
SNUipp-FSU 87 : à propos des TRS :
les blocs : quotités dans les blocs doivent au maximum faire 24h par semaine.
SNUIpp-FSU 87 : Rattachements des TRS à titre définitif sont établis via la direction. Chacun.e a compris que la stabilité et la cohérence géographique devaient guider la constitution des blocs afin de les rendre les plus homogènes possibles et comprenant le moins d’écoles possible. Idéalement, un.e TRS pourrait se retrouver 100 % du temps dans la même école et ainsi s’intégrer parfaitement à l’équipe.
Mme Grizon : Le rattachement des TRS à titre définitif n’induit pas forcément qu’ils seront le complément de service du directeur de l’école. Ils ont cependant l’assurance d’avoir un service organisé en cohérence géographique avec leur école de rattachement.
Le SNUipp-FSU a envoyé depuis à Mme Grizon et M. Gauthier un mail pour rappeler le cadre de la gestion du temps des collègues TRS :
Madame la Secrétaire Générale,
Suite à notre échange de ce mardi en audience, je reviens vers vous au sujet de l’organisation de certains blocs avec des semaines qui dépassent et d’autres qui sont en dessous de 24h.
Je vous mets en lien l’article du BO n°38 du 16 octobre 2014 qui encadre les dépassements d’horaires à la semaine effectués par les personnels brigades ou TRS et qui est toujours d’actualité : https://www.education.gouv.fr/bo/14/Hebdo38/MENH1423676N.htm?cid_bo=82915
On peut lire dans le Dispositif de récupération des heures d’enseignement en dépassement des obligations de service hebdomadaires
Chaque heure d’enseignement accomplie en dépassement des vingt-quatre heures hebdomadaires statutaires est décomptée afin de donner lieu à récupération. Le dépassement peut résulter d’heures d’enseignement excédant l’obligation hebdomadaire de manière ponctuelle ou régulière. Lorsque l’agent exerce ses fonctions à temps partiel, ce sont les heures accomplies au-delà de sa quotité de travail qui sont décomptées.
Les semaines où les intéressés accomplissent, le cas échéant, un service d’enseignement inférieur à vingt-quatre heures ne réduisent pas le volume d’heures à récupérer. Dès lors, il conviendra de veiller à optimiser l’affectation des personnels chargés de remplacement.
Les collègues ayant des semaines à plus de 24h devront donc bien récupérer ces temps dépassés selon les mêmes modalités que les années précédentes.
Mme Grizon a répondu que « la DSDEN s’inscrira bien évidemment dans le cadre réglementaire en place. »
Mme Grizon a indiqué qu’un Bilan social sera donné à la rentrée.
Formation continue : les moyens de remplacement ont été mobilisés pour la gestion covid, doncp riorité plan français et plan mathématiques. Cette priorité sera encore en vigueur pour l’année prochaine, puis les suivantes encore…
SNUipp-FSU 87 : les collègues ont des attentes bien différentes des obligations imposées par le ministère.
Conclusion : les échanges auront permis de faire remonter plusieurs sujets et de pouvoir développer quelques arguments.
Fabrice Prémaud et Antoine Guillaumie vos collègues du SNUipp-FSU 87