Présent.e.s : Mme Balussou, préfète, Mme Orlay, IA DASEN, M. Gauthier, IENA, Mme Grizon, SG DSDEN, M. Blancher (expert DSDEN), Mme Fribourg-Blanc, M. Dobignypour la FCPE, M. Rousset pour la FOL, M. Ostrowski, Mme Almostier-Rodrigues et Mme Tuyeras pour le Conseil départemental, Mme Berger maire de St hilaire la Treille, M. Jalby pour la communauté urbaine, Mme Robert présidente des DDEN, 2 collègues du SE-UNSA, 1 collègues du SGEN-CFDT et vos 5 collègues de la FSU : Marie-Mélanie Dumas, Fabrice Prémaud, Pascal Lavigerie, Julie Reversat (SNUipp-FSU), Nicolas Vanderlick (SNES-FSU)
Nous avons lu notre déclaration basée sur le manque de remplaçants et les difficultés et souffrances que cela induit.
Mme la préfète réaffirme que l’école est au centre des préoccupations. L’État a une forte mobilisation pour l’école. Les recrutements sont compliqués dans toutes les fonctions publiques. La baisse du chômage et les offres d’emploi expliqueraient le manque d’attractivité des postes dans la fonction publique. Il faut, selon elle, relativiser le manque d’attractivité. Les carrières sont multiples et les métiers qui ont du sens perdent en attractivité car les jeunes générations ne s’engageraient pas dans les métiers de l’éducation nationale.
L’IA-DASEN répond aux divers points soulevés dans les déclarations liminaires : 130 élèves ukrainiens dans le 87.
12 ou 13 enseignants non remplacés en primaire aujourd’hui. La formation continue est indispensable et a repris cette période car il y a un rythme normal du remplacement. Le dialogue social se passe bien, il est utile et nécessaire. Le congrès permet de se « ressourcer » selon ses propos.
La FSU ne se ressource pas lors des congrès mais construit sa vision de l’école et fait des propositions concrètes pour une école émancipatrice et plus juste pour tous. C’est l’élaboration démocratique de nos mandats pour les 3 ans à venir. Lorsque la DSDEN prend la décision de ne remplacer AUCUN congressiste, celle-ci représente une attaque contre le syndicat. Les élèves concernés par les absences des enseignants ne regardent pas les raisons des absences. ET aucune des absences est injustifiée, hors la loi et a été acceptée par la DSDEN.
Mme l’IA-DASEN poursuit : les enseignants doivent être devant élèves. Des contractuels ont été recrutés. Le maillage du territoire doit être maintenu. Il est important. L’allocation nationale se fait sur les effectifs et nous avons eu une baisse et les moyens ont été maintenus depuis 2017 . La singularité de la période est que les familles veulent que les enseignants soient remplacés et le font directement savoir à la DSDEN directement. Une citation conclue son propos : « A regarder ce qui ne va pas on finit par avoir mal aux yeux »…
Mme Almoster-Rodrigues pour le conseil départemental prend la parole au sujet de la convention d’utilisation des infrastructures sportives : tout est fait pour que les collégiens puissent pratiquer une activité sportive l’année prochaine, les discussions sont en cours avec la mairie de Limoges. La ville de Limoges est appelée à avoir une position claire sur le sujet. Les principaux des collèges du département seront reçus par M. Leboy ce soir à 17h30.
M. Jalby qui siège pour la communauté urbaine mais s’exprime quand même : le budget des écoles, ce n’est pas le lieu car tous les directeurs ont été reçus sur le sujet ainsi que les parents d’élèves, les syndicats et le périscolaire. Si certains pensent que le “quoi qu’il en coûte” ne coûte rien jamais, ce n’est pas le cas. Pour les infrastructures sportives, dossier purement financier, négociation financière et ce n’est pas un problème éducatif. C’est le conseil départemental qui en fait un problème, c’est un débat purement politique et non un sujet éducatif. Aucune volonté de la ville d’empêcher les jeunes à accéder aux équipements sportifs mais chaque collectivité a sa responsabilité. Pour les centres culturels, ils étaient arrivés à bout de souffle selon lui. Ils vont donc évoluer en mettant l’accent sur le conventionnement de la danse contemporaine. Ce n‘est pas un abandon de la culture puisqu’il y a des BFM de quartiers rénovées, neuves et en travaux. Lors des changements pour l’opéra, on a crié au loup alors qu’il ne s’est jamais aussi bien porté depuis ce nouveau statu de structure externalisée. L’argent publique va diminuer et les charges vont augmenter donc il faut trouver une autre manière de fonctionner.
La FSU continue de penser qu’il s’agit de choix politiques et que l’éducation, la culture n’ont pas les moyens nécessaires pour garantir un accès à tous à la culture et à l’émancipation. La décision de fermer les écoles JM Paroutaud et La Monnaie illustre aussi les choix effectués par la ville de Limoges.
Mme Tuyeras intervient : les conventions avec les collectivités existaient car les structures avaient été financées par de l’argent publique et que donc elles doivent servir au plus grand nombre. Elle réaffirme que le gel du point d’indice pourrait tout aussi bien expliquer le manque d’attractivité des métiers du service publique. Les gouvernements successifs pourraient se souvenir que l’école est un maillon indispensable de l’éducation de nos jeunes. La baisse de dotation horaire en collège en sortie de crise sanitaire n’est pas des plus adéquat.
M. Ostrowski du Conseil Départemental reprend l’historique de la convention des infrastructures sportives entre la ville de Limoges et le département. Il y a un espoir que les choses s’arrangent aux dernières nouvelles.
M. Jalby : inquiétude créé de manière factice selon lui.
Mme Almoster-Rodrigues réagit vivement.
Le ton monte…
Mme la préfète reprend et essaye d’enchaîner…
La FSU réagit : on ne peut pas se contenter de constater le manque d’attractivité du métier d’enseignant. Ce problème n’est pas nouveau et se renforce. Le nombre de candidats au CRPE a été divisé par 4. La DSDEN n’arrive même plus à trouver des contractuels, dont nous maintenons qu’il ne devrait pas y en avoir du tout et qu’en leur lieu et place devraient se tenir des titulaires. Il faut agir.
Mme la préfète dément être dans le constat mais observe une tension sur le marché des offres de travail et le manque d’intérêt sur les postes de la fonction publique.
La FSU rappelle que les conditions financières revues à la hausse permettent nettement d’améliorer l’attractivité. 5 ans d’étude pour gagner 1,2 SMIC il est normal que certains hésitent.
L’ordre du jour est abordé :
I) Procès verbal du CDEN du 10 février approuvé.
II) Horaires des écoles :
reconductions et modifications des cadres dérogatoires des horaires des écoles du 87
La FSU fait remarquer que les écoles pour lesquelles il y a une rotation de l’après-midi libéré chaque année ne satisfait pas pleinement et est parfois vécu comme une conséquence d’une contrainte du périscolaire sur le scolaire.
Nous demandons un état chiffré des organisations :
M. Gauthier répond :
22% des élèves sont dans une organisation sur le cadre général à 5 jours (63 écoles)
76% sont sur le cadre dérogatoire à 4 jours (185 écoles)
2% sont sur le cadre dérogatoire à 5 jours dont une ou des demi journées libérées (5 écoles)
III) DDEN
propositions de nominations
Questions diverses :
Panazol : fusion validée
Bellevue Naugeat : présentation au conseil municipal qui n’a pas encore eu lieu.
M. Deglane souhaite intervenir : il regrette que la maternelle Paroutaud ait été suprimée car Jean-Marie Amédée Paroutaud a été un grand défenseur de la laïcité et président de la ligue de l’enseignement. M. Deglane souhaite que ce nom soit réattribué à une autre école.
M. Jalby prend en compte mais précise qu’on n’ouvre pas tous les jours des écoles et que ça va donc être compliqué.
La séance prend fin à 16h20
Pour la FSU : Julie Reversat, Marie-Mélanie Dumas, Fabrice Prémaud, Pascal Lavigerie et Nicolas Vanderlick
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