Compte-rendu du CSA-A du 5 avril

Le Comité Social d’Administration Académique de repli s’est tenu mercredi 5 avril suite au boycott des syndicats le 27 mars.

Le CSA a commencé en l’absence de la rectrice qui est arrivée à 10h. Nous décidons donc d’attendre son arrivée pour lire les déclarations.

En propos liminaire, le SG indique que la Rectrice a été alertée, par un courrier de la FSU, d’une demande d’étalement des retenues de jours de grève. Le SG indique que le cadre réglementaire les autorise à retirer 4 jours de grève par mois mais que décision a été prise de ne retirer que 2 jours sur le même mois jusqu’à épuisement des retenues nécessaires, à partir de la paie du mois de mai.

En ce qui concerne la carte scolaire du 1er degré la rectrice a confirmé que 10 postes de plus avaient été attribués.

La FSU demande des précisions sur la nature des postes et leur utilisation.

La rectrice nous répond qu’ils n’ont pas vocation à revoir la carte scolaire mais “d’ Assurer la rentrée” en renforçant la brigade et en permettant des ajustements à la marge (1 classe ou 2) lors de la phase d’ajustement de juin. Les 10 postes n’ont pas vocation a être des contractuels.

La FSU acte ces postes supplémentaires mais dénonce la gestion nationale des moyens pour notre académie. Le ministère reprend 27 postes en février et redistribue 10 postes en avril… En outre ceux-ci ne permettent ni de couvrir les besoins réels en remplacement des 3 départements ni d’améliorer les conditions de travail ou d’apprentissage dans les écoles.

La FSU s’inquiète de la manière dont ces postes vont être couverts et rappelle que des possibilités existent pour éviter le recours à des contractuels que l’administration a de toute manière du mal à recruter.

Nous rappelons :

  • que des places supplémentaires au concours du CRPE auraient pu être attribuées. Ce n’est pas le cas le nombre de place a été communiqué vendredi dernier (58 CRPE externe + 2 pour la 3ème voie)
  • qu’en l’absence de places supplémentaires au concours le minimum est donc d’ouvrir la liste complémentaire et de l’allonger par rapport à l’année dernière car 7 est trop peu étant donné qu’elle a été entièrement utilisée…
  • que le 2d concours interne aurait pu être ouvert, permettant à des personnels contractuels depuis plus de 3 ans ou en poste enseignant dans d’autres ministères (ex : agriculture) de candidater. Seule 5 académies en France n’ont pas ouvert ce concours dont Limoges…
  • que des personnels demandent et attendent un INEAT/EXEAT et que ces enseignants sont disponibles, formés et motivés.

La rectrice nous répond que les INEAT ne sont pas refusés dans la mesure où les exeat ont été acceptés dans leur département d’origine et dans un mesure raisonnable au regard des EXEAT prononcés par notre académie : c’est donc une piste, mais quelle est la limite du raisonnable ? Elle s’engage aussi à étudier sérieusement la possibilité de demander l’ouverture du 2d concours interne pour l’année prochaine. Nous lui rappelons que cela fait déjà plusieurs années que nous le lui demandons. Enfin elle nous précise que si il n’y a pas assez de personnels pour les 10 postes, il n’est pas exclu que cela se traduise par du recrutement de contractuels. Nous dénonçons cette possibilité et ré-insistons sur les autres pistes. Enseigner est un métier qui s’apprend. Il vaut mieux recruter des personnels sur liste complémentaire et les former que de recruter des contractuels renvoyés à pôle emploi à la fin de leur contrat.

La FSU dénonce également, en séance, la distribution de tracts visant à recruter parmi les candidats malheureux de futurs contractuels à la fin de la 2ème épreuve du CRPE et avant la 3ème...

La FSU demande que les DSDEN affichent clairement que les INEAT seront acceptés.

L’administration présente ensuite les modifications apportées à la LDG (ligne directrice de gestion) pour le mouvement des personnels du 87.

La FSU interpelle les services sur un point technique : les points de rapprochement de conjoint. En effet des points peuvent être attribués si le conjoint travaille à plus de 60 km de la résidence administrative du personnel enseignant. Aujourd’hui la bonification ne peut être étendue à des communes limitrophes à un département voisin. Exemple : pas de point pour le ou la collègue qui veut obtenir un poste à St Yrieix car son conjoint travaille en Dordogne.

L’administration étudiera la question pour les prochaines LDG.

Les modifications sont soumises au vote. La FSU vote CONTRE l’existence même des LDG car c’est ce qui se substitue à la CAPD et donc au paritarisme, c’est un cadre national rigide qui prive les représentants des personnels de leur mission et qui prive les collègues de la transparence des opérations de mouvement.