Mise en place d’un mouvement national sur postes à profils

Le ministère a souhaité modifier le contenu des Lignes directrices de gestion (LDG) mobilités avant qu’elles n’arrivent à leur terme. Plusieurs points évoluent mais l’objectif principal est d’appliquer une des recommandations du Grenelle de l’éducation qui consiste à organiser un mouvement national sur postes à profils.

Il s’agit d’une modification majeure apportée à la mobilité : en parallèle du mouvement interdépartemental habituel, environ 250 postes issus du 1er degré, au plan national, vont être profilés et ouverts à candidature à l’ensemble des PE.

La saisie des vœux pour participer au mouvement s’effectuera avec l’application COLIBRIS  accessible sur SIAM (I-prof)
Puis une commission présidée par la DASEN s’entretiendra avec les candidat-es aux postes de chaque département concerné.

L’agent-e choisi-e par la DASEN sera affecté-e sur ce poste au 1er septembre suivant, et obtiendra le bénéfice de la mutation par INEAT/EXEAT “automatiques” dans le département.
L’agent-e aura alors l’obligation d’occuper ce poste sur une durée minimale de 3 ans, à l’issue de laquelle il-elle bénéficiera d’une majoration de 27 points sur tous vœux pour les permutations ou de la possibilité de réintégrer son département d’origine s’il ou elle ne souhaite pas rester dans le département obtenu.

Les postes non pourvus seront reversés dans le mouvement intradépartemental, les DASEN choisissant de conserver le profilage ou de l’attribuer au barème.

Le calendrier prévisionnel est le suivant :

jeudi 28 octobre: publication au BO des Lignes Directrices de Gestion définitives

du jeudi 4 au jeudi 18 novembre : période de candidature sur des postes à profils

du mardi 9 novembre au mercredi 20 novembre: ouverture du serveur de saisie des vœux aux permutations informatisées

décembre et début janvier: tenue des commissions d’entretien

Le nouveau mouvement national sur postes à profil n’améliorera pas le taux de satisfaction déjà très bas dans le 1er degré, il risque en plus d’accentuer les déséquilibres entre les départements attractifs et non attractifs. Mais encore, en réduisant de facto le nombre de postes vacants, ce dispositif impactera négativement les mouvements intra-départementaux.

Dans sa déclaration, la FSU a rappelé que « ce n’est pas le profilage qui redonnera de l’attractivité, il faut avant tout des recrutements. Cela permettrait d’améliorer les conditions de travail par la baisse des effectifs par classe. »