Lors du CSE (Conseil supérieur de l’éducation) du 20 juin 2022, le SNUipp-FSU a interpellé le ministre par une déclaration que vous pourrez retrouver intégralement ci-dessous :
Mal-être de la profession, perte de confiance dans le Ministère, demande de reconnaissance financière, demande d’amélioration des conditions de travail, constat de l’inadaptation de la formation initiale, de la perte d’attractivité du métier, inquiétudes pour la rentrée 2022/2023 : y aura-t-il un enseignant devant chaque classe ? Autant de thèmes abordés pour dresser le constat d’échec du précédent Ministre.
Mais le SNUipp est force de proposition et demande, suite au congrès de Mulhouse qui s’est tenu la semaine passée :
- de rendre attractif le métier : dégel du point d’indice et indexation sur l’inflation, refonte des grilles indiciaires et revalorisation immédiate de 300€
- la fin de la restriction des droits des personnels en terme de : mutations, temps partiel, congés formations…
- la suppression de la loi de transformation publique : à l’origine de nombreux reculs dont l’opacification des résultats du mouvement ou des promotions…
- des mesures en faveur des AESH : création d’un véritable statut et d’un salaire décent.
De même le SNUipp-FSU dénonce la feuille de route d’Emmanuel Macron qui se traduit par :
- la mise en place de l’expérimentation Marseillaise qui induit une mise en concurrence des enseignants et des écoles pour l’obtention des budgets, qui démantèlerait le mouvement des personnels, créerait de fait un maillon hiérarchique supplémentaire.
- la mise en place des évaluations d’écoles.
Il lutte contre cette vision libérale de l’école.
“Notre école du futur au SNUipp-FSU, c’est une école démocratique et émancipatrice qui
lutte réellement contre les inégalités en donnant plus à ceux qui ont le moins.”