Lors du CSA SD (Comité Social d’Administration Spécial Départemental anciennement CTSD), 28 fermetures de classe ont été programmées contre 6 ouvertures de classe. En outre, 7 postes de brigades (remplaçants) sont créés.
Le département doit rendre 11 postes cette année alors même que 31 moyens de recrutement de contractuels ont été autorisés par le ministère. La DSDEN n’a réussi à n’en recruter que 20, tous utilisés comme remplaçants. Chaque jour, il y a en moyenne entre 15 et 20 classes non remplacées, de l’aveu même de la DSDEN. A la rentrée 2023, les 20 contractuels ne seront plus là. Les 7 postes créés ne suffiront pas à pallier ces manques. On se dirige donc pour l’année prochaine à une moyenne de nombre de classes non remplacées par jour entre 28 et 33 ! Rendre 11 postes dans de telles conditions est tout simplement incompréhensible.
Le département, pour être dans la moyenne nationale en termes de postes devrait non pas devoir en perdre 11 mais en gagner 47 – ce chiffre de 47 nous a été donné par Mme la rectrice lors du CSA A du 23 janvier. Nombre de fermetures de classes ne devraient pas avoir lieu.
A l’issue du CSA SD du 2 février, les 3 organisations syndicales représentatives (6 sièges pour la FSU, 3 sièges pour l’UNSA et 1 siège pour FO) ont décidé de voter contre le projet de manière unanime. La DSDEN a donc dû convoquer un CSA SD de repli qui se tiendra lundi 20 février à 9h.
Un collectif de parents s’est constitué, permettant de réunir l’ensemble des écoles en lutte pour la sauvegarde de la classe menacée de fermeture et une pétition en ligne a été créée.
Ce jour-là, des parents d’élèves mécontents du projet de carte scolaire manifesteront devant l’école de leur.s enfant.s.
Un rassemblement devant la préfecture est prévu ce lundi 20 février à 14h devant la préfecture de Limoges.